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L'histoire du concours d'affiches et de beaux textes
c'est vous qui la construisez !
Aujourd'hui en plus de la crise écologique, la crise alimentaire, la crise de l'eau, la crise économique mondiale
s'installe: dans ce contexte les droits acquis par les femmes, certes à des niveaux très différents selon les pays et leur
niveau social risquent d'être remis en cause par toutes ces crises...
Aussi le thème 2009, Egalité - Parité,
Réalité ? Doit permettre à chacune et chacun de s'interroger sur la réalité effective dans son pays, sa région, son
quartier, son employeur de la réalité des affirmations politiques de son pays.
A chacun et chacune donc de personnaliser le thème à son sujet de préoccupation:
Y a t-il parité sur les violences faites aux hommes et aux femmes ?
Y a t-il parité sur les offres de travail faites aux hommes et aux femmes ?
Y a t-il parité sur les revenus du travail faites aux hommes et aux femmes ?
Y a t-il parité dans les équipes des parties politiques ?
Y a t-il parité au niveau des élus de mon pays, ma région, ma ville ?
Les associations ont décidé de défiler unitairement le 7 mars 2009 à Paris dans le but de défendre les
droits acquis par les femmes sur un Slogan unitaire:
" Toutes et tous
ensemble pour les droits des femmes ! " |
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La rédaction du site journée de la femme pour faire réfléchir
autour de ce thème, vous propose deux voies d'expression:
Les affiches et les textes seront mise à disposition des Internautes et des associations pour téléchargements
et auto-impression en vue de les afficher dans les locaux associatifs, les mairies, les comités d'entreprise.
Pour vous aider à la réflexion, voici le manifeste de la Marche Mondiale des Femmes pour les 7 mars
2009, il est en plein accord avec le thème 2009.
Mais pourquoi manifestez-vous, vous les féministes ? Vous avez
tout obtenu, l'égalité professionnelle, la parité, la liberté sexuelle, la contraception, l'avortement !
Vraiment ? Vous le croyez ? Mais qu'en est-il vraiment ?
Sexualité, contraception, avortement Savez-vous qu'aujourd'hui, les lieux d'information sur ces sujets,
inscrits dans la loi depuis plus de 30 ans (loi Neuwirth), se voient imposer une baisse de 42 % de leurs subventions
accordées sur les heures réalisées et consacrées à l'accueil, l'information, l'éducation à la sexualité et au conseil
conjugal et familial ? Cela signifie concrètement la mort à court terme d'un tiers des associations du Planning
Familial. Qui n'a pas eu un jour besoin de faire appel au Planning ? Pourquoi les pouvoirs publics veulent-ils
l'affaiblir ? Pourquoi l'Etat se désengage-t-il de cette mission qui relève de sa responsabilité nationale ? Pourquoi
remet-il en cause l'action de l'association à qui il a confié cette mission d'utilité publique, y compris l'information
sur l'avortement, et qui se bat, avec la Cadac et l'Ancic, pour défendre ce droit très menacé ? Des sirènes intégristes
seraient-elles à l'origine de cette régression, ou ne serait-ce qu'une logique strictement comptable ? Il n'y a pas de
petites économies par les temps qui courent...
Des économies ? : le gouvernement en fait mais sur le
dos des salarié-es. Il supprime des postes dans
le secteur public - Education nationale, hôpitaux, la Poste - secteurs à majorité féminine. Ce faisant, il continue son
entreprise de démolition des services publics et restreint ainsi l'accès des populations les plus vulnérables, notamment les
femmes qui en ont pourtant le plus besoin. Sous prétexte de modernisation de l'Etat, il supprime le Service des Droits
des Femmes et de l'Egalité en charge de cette politique Il va remplacer le RMI et l'Allocation de Parent Isolé (97 %
des bénéficiaires sont des femmes, la plupart du temps très jeunes) par le Revenu de Solidarité Active. Ce RSA introduit
l'obligation d'accepter une " offre raisonnable d'emploi ", sous peine de sanction, ce que n'imposait pas l'API. Conséquence
immédiate : ces femmes vont devoir accepter des boulots précaires, à temps partiel pour ne pas perdre leurs allocations,
Sinon, sans ressources ou avec des revenus très diminués, elles risquent de se retrouver dans l'impossibilité de payer un
loyer. On le sait, trop de femmes et d'hommes sont aujourd'hui sans domicile fixe. Savez vous qu'aujourd'hui les femmes
représentent 83 % des temps partiels, la plupart du temps imposés, et donc 80 % des salarié-és payé-es en dessous du SMIC ?
Avec pour conséquence des retraite de misère ! Les mesures gouvernementales aggravent la précarisation pour beaucoup de
femmes. Sarkozy promettait l'égalité femmes/ hommes en 2009. On y est et elle n'y est pas !
Parlons-en des retraites de misère ! 41 annuités, c'est pour demain ! Et ce sera peut-être ensuite 42, 43 ansŠ De nombreuses femmes
s'étant arrêtées pour garder les enfants, elles n'ont pas les annuités nécessaires. Cherchez l'injustice !
Et l'accueil des enfants ?
La possibilité pour chaque parent de voir accueillir
ses enfants dans des structures publiques de qualité est un droit fondamental aujourd'hui remis en cause. En général, on
se débrouille comme on peut : la crèche si on a de la chance, l'assistante maternelle si on en trouve une, la grand
mère, la voisine, c'est le système D. En tout cas, il y a une chose que les parents plébiscitent, c'est l'école
maternelle. Mais à 2 ans, c'est de plus en plus difficile.
Ce n'est pas bon pour eux nous dit-on. Ah bon ?
Éternelle rengaine qui vise, en période de crise surtout, à renvoyer les femmes à la maison garder les enfants pour
faire baisser les chiffres du chômage. Ensuite, quelle galère pour retrouver un emploi ! En outre, notre école
maternelle gratuite, que tous nos voisins nous envient, risque d'être remplacées par des "jardins d'éveil" payants et
avec du personnel non formé. C'est tellement mieux..... Encore des économies......
Les hommes et les femmes ne sont-ils pas tous
concernés par l'éducation des enfants ?
Bien sûr que si... Pourtant, les statistiques de l'INSEE en
attestent, les tâches domestiques et éducatives continuent de reposer essentiellement sur les femmes. Ce que nous voulons
c'est un réel partage des tâches qui permettra aux femmes d'avoir une vraie disponibilité pour leurs activités
professionnelles.
Et les violences De nombreuses femmes sont victimes de violences, dans la famille,
la rue, au travail, et cela uniquement parce qu'elles sont femmes ! Viols, agressions sexuelles, mutilations sexuelles,
coups, violences psychologiques, harcèlement sexuel au travail, mariages forcés, violences spécifiques à l'encontre les
lesbiennes, ces violences inacceptables tuent ou laissent toujours des traumatismes importants. Et elles ont lieu dans
tous les milieux. Mais de ça, les femmes peuvent encore difficilement parler. Nous ne cherchons pas à renforcer les
mesures de répression pénale qu'encourage le gouvernement, mais l'État doit prévenir la violence, protéger et défendre les
femmes quand elles sont en danger, condamner les auteurs et prévoir des réparations. Il y a donc urgence à adopter une
loi-cadre contre les violences faites aux femmes.
Parmi nous, il y a des femmes qui sont encore plus
précaires que précaires : elles viennent de loin et
certaines d'entre elles n'ont pas de papiers pour vivre en France. Elles sont venues pour fuir la misère, l'oppression, la
guerre, les persécutions en raison de leurs luttes féministes et/ou politiques, ou en raison de leur homosexualité. C'est
une question de survie pour elles. Elles vivent en rasant les murs, elles gardent les enfants et/ou nettoient les bureaux
aux aurores. Elles sont vulnérables à toutes sortes de violences et d'exploitation. Certaines d'entre elles se sont mises
en lutte pour vivre et travailler avec les mêmes droits que tout le monde. Nous soutenons leur combat pour des papiers et
pour leur dignité.
Les intégrismes religieux Ils veulent régenter la vie des femmes en interdisant l'avortement
et la contraception, le droit de choisir sa sexualité, l'utilisation du préservatif. Nous ne voulons pas de ses diktats,
nous voulons une véritable laïcité sans qu'aucun pouvoir ne se permette d'interférer dans nos vies ou de limiter nos
droits.
Solidarité avec les femmes du monde entier ! Le 8 mars est aussi le jour où nous réaffirmons notre solidarité
sans frontières. Ailleurs dans le monde, des femmes subissent exploitation, guerres, violences et mutilations. Nous sommes
à leurs côtés et soutenons leur résistance car nous savons que notre combat est commun !
Pour participer, découvrez ici le règlement des deux concours
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