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Marche mondiale des femmes le 17 juin 2000On est parties tôt ce matinPour défiler main dans la main Faire changer les lendemains Des femmes et du genre humain.
A Paris sur le macadam Marcheront des milliers de femmes Du Nord, du Sud et d’Amsterdam Et résonnera le tam-tam.
Ne nous laissons plus opprimer L’esclavage, c’est périmé Exigeons d’être respectées Et montrons qui nous sommes, en fait !
Terminées les violences infâmes Plus jamais, madame qui rame, Pour payer la ration de came De son mari hélas bigame.
Nous voulons notre part d’Edam, Ainsi qu’un verre du jéroboam Des ressources offertes en programme Par la terre à ses millions d’âmes.
Les moitiés de l’humanité Se doivent mutualité, Les richesses comme les corvées Se partagent à égalité.
Mettre fin à la pauvreté Des femmes, à leur précarité, C’est permettre à tous d’avancer Vers une vraie prospérité.
En nous brûle une douce flamme Qui grandit dans nos cœurs de femmes Et nous pousse à faire nos gammes Dans la résistance, à Paname !
Anne Lavielle 17 juin 2000, modifié le 17 février 2006
Titularisation
Du Pays basque originaire Je suis montée à St Nazaire Vivre dans cette ville ouvrière ; J’y suis devenue deux fois mère.
Côté travail, ce fut varié, Intéressant, irrégulier, J’ai connu la précarité Et aussi l’instabilité.
J’ai d’abord été gestionnaire Puis prof de langues étrangères Traductrice, guide en vacataire Je me cherchais une carrière.
Je décidai par un beau jour De passer un certain concours Afin d’être à l’aise toujours Et de me faire un beau parcours.
Et quitte à être fonctionnaire, Autant choisir le ministère Des affaires que je préfère, C’est-à-dire les étrangères !
Aux archives en tant que stagiaire, J’ai présidé, conditionné, Récolé et numérisé Des cartons de la terre entière.
Après deux années de patience, D’efforts et de persévérance On me fait aujourd’hui confiance Je peux travailler pour la France.
Aujourd’hui je suis titulaire, Je suis enfin tirée d’affaire Et mon avenir est ouvert. Je vous invite à boire ce verre !
25 novembre 2005
Anne Lavielle 1 impasse du Vert Clos 44800 St Herblain Réflexion du passée jusqu’en 2006Les herbes de mon crâne à la flambe du foyerme fais pensée à ces jours de la femmes nos ventres n’étaient plus le cosmos de la terre nos mains tricotaient le destin ma tête en bascule se jeter dans une mare d’insulte pourtant de mes yeux de femme je vois ma lumière je pense à mes ancêtres qui se fendit des seins à des mains trop rudes V D-G |
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