Bonjour, voici quelques textes, rendez-vous et communiqués concernant les droits des femmes, en espérant qu'ils vous seront utiles. Aussi en dossier attaché PDF.
Marche mondiale des femmes, tel 01 44 62 1 33, Fax : 01 44 62 12 34
Préparation Forum Social Européen
Informations sur le Rajfir, Réseau pour l'autonomie des femmes immigrées et réfugiées : présentation du réseau et revendications défendues
Réunion publique du Collectif national droits des femmes sur la situation politique issue des présidentielles et les conséquences sur
les droits des femmes
Cas de Hadaja Choro et Mary Muragwa. Portés par Amnesty International
Message de NEGAR-soutien aux femmes d'Afghanistan
1) Préparation Forum Social Européen
RAPPEL ET RECTIFICATION
La réunion Marche mondiale des femmes prévue pour préparer le Forum social européen (FSR) de novembre prochain en Italie aura bien lieu le : MERCREDI
22 MAI mais à 19h30 pour cause de salle déjà encombrée.
A cette réunion, nous ferons le compte-rendu du week-end préparatoire de Vienne
des 11 et 12 mai ainsi que des premières propositions que nous avons faites pour que les thèmes concernant les femmes soient présents lors de ce forum,
propositions a rediscuter et à enrichir.
La Coordination européenne de la marche mondiale souhaite préparer ce forum avec tous les réseaux
féministes français et d'Europe.
REUNION Marche mondiale des Femmes Mercredi 22 MAI A 19h30 à la FSU, 3/5 Rue de Metz, 75010 PARIS (Métro
Strasbourg Saint Denis)
Ordre du jour : Préparation du forum social européen ; extrême droite et droit des femmes
2) Informations sur le Rajfir, Réseau pour l'autonomie des femmes immigrées et réfugiées
Notre association de solidarité et de lutte pour les droits des femmes immigrées, réfugiées, sans papiers, tient des permanences publiques d'accueil
et d'information deux fois par mois (2ème et 4ème mardi de chaque mois) et non chaque semaine. Les femmes qui désirent des informations, des
conseils juridiques, des contacts et adresses, qui veulent agir pour leurs droits, peuvent donc venir nous voir lors de ces permanences, sans
rendez vous Et aussi nous contacter par courrier postal ou mail, pour des infos ou un rendez vous. Nous luttons pour la liberté de
circulation et d'installation, la régularisation des sans papiers, le droit d'asile, l'égalité entre hommes et femmes, entre français et étrangers,
l'autonomie des femmes, la citoyenneté, la laicité, la solidarité internationale et contre toutes discriminations. Et nous agissons en réseaux
avec toutes celles et ceux qui partagent ces objectifs
Voici ci dessous nos revendications en ce qui concerne le droit au séjour
Droit des femmes étrangères au séjour. Nos revendications immédiates - que les femmes célibataires, séparées, divorcées, vivant
maritalement, cessent de voir leurs demandes de titre de séjour systématiquement repoussées sous prétexte qu'elles n'ont pas de liens
familiaux en France et qu'elles ont conservé de la famille au pays, que le concubinage et le PaCS soient effectivement reconnus dans les mêmes
conditions que le mariage - que les autorités examinant les dossiers de demande de titre de séjour prennent en compte tous les liens
personnels noués en France et tous les liens familiaux des femmes sans-papiers et appliquent réellement l'article 12 bis 7 - qu'elles
prennent en considération les raisons qui ont fait venir ces femmes en France et rendent impossible leur retour forcé dans leur pays d'origine,
pour des raisons politiques, sociales, familiales - qu'elles n'exigent pas des preuves impossibles à fournir pour la durée du séjour (article
12 bis 3), notamment par des femmes ne pouvant disposer d'attestations de la part de leurs employeurs, ou n'ayant jamais eu de logement à leur
nom, ou n'ayant pas conserve de documents par peur ou par ignorance des possibilités de régularisation, et que la durée de séjour exigée
soit diminuée - qu'en cas de séparation d'un couple, les femmes ayant obtenu un titre de séjour en tant que conjointe de Français ou dans le
cadre du regroupement familial ne perdent pas leur droit au séjour - qu'elles tiennent compte du besoin des femmes de travailler, de vivre de leur
travail, de soutenir financièrement leurs proches dans leur pays, que les femmes soient reconnues comme travailleuses et non seulement épouse et mères -
que les femmes et les jeunes filles que les pressions familiales ou sociales ont contraint à quitter la France et qui ont été retenues hors de France
contre leur gré puissent retrouver leur droit au séjour quand elles reviennent - que les jeunes filles arrivées en France mineures mais après
l'âge de 10 ans et sans leurs parents puissent être régularisées à 18 ans - que les épouses de polygames ne subissent pas les conséquences
d'une situation qu'elles n'ont pas choisie, et qu'elles obtiennent un droit personnel au séjour - que la procédure de regroupement familial
ne soit pas obligatoirement fait à partir du pays d'origine, et notamment qu'une femme qui épouse en France un résident étranger obtienne un
titre de séjour sans devoir quitter la France. - que l'O.F.P.R.A (pour les demandes de statut de réfugié) et le Ministère de l'intérieur
(pour les demandes d'asile territorial) reconnaissent les violences, la répression et les persécutions subies par des femmes en raison de leur
sexe ou de leur sexualité comme donnant droit à l'asile en France et, conformément aux recommandations du H.C.R., tiennent compte des difficultés
à apporter des preuves écrites de ces violences - que les accords bilatéraux signés entre la France et certains pays, et appliquant aux
ressortissantes de ces pays vivant en France des " codes de statut personnel " discriminatoires soient renégociés de façon à
permettre à ces femmes de bénéficier des lois civiles françaises et dans l'immédiat que les démarches soient facilitées par une meilleur
information des femmes, de la justice, des juristes
RAJFIRE
Réseau pour l'autonomie des femmes immigrées et réfugiées, c/o Maison des femmes, 163 rue de Charenton, 75012 Paris Permanences : 2ème
et 4ème mardi 16h30-2Oh à la Maison des femmes, tel : 01 43 43 41 13 ; mail : rajfire@wanadoo.fr
3) Réunion publique du Collectif National Droits des Femmes sur "juin 2002"
réaffirmons nos exigences féministes" Mardi 4 juin, de 20h à 23h FIAP, 30 rue Cabanis, 75014 Paris
4) Cas de Hadaja Choro et Mary Muragwa
Portés par Amnesty International
Hadaja Choro et Mary Muragwa sont deux femmes victimes de viol au Kenya où la violence à l'égard des femmes est monnaie courante. Ci joint,
une proposition de lettre d'intervention à envoyer à : Monsieur Philemon Abong'o Office of the Kenya Police Headqarters
Commissioner PO Box 30175 Nairobi Kenya Pour avoir le dossier complet : Amnesty intenational 76 Boulevard de la Villette 75940 Paris Cedex 19
; Tel : 01 53 38 65 65
La lettre :
Monsieur, Je me permets d'attirer votre attention sur les cas de Hadaja Choro et Mary Muragwa qui me paraissent caractéristiques
du sort de nombreuses femmes dans votre pays. Le 8 mars 2000, Hadaja Choro et deux autres détenues de la prison GF à Kakanuga auraient été
violées par des gardiens ("askari"), avec la complicité d'une surveillante qui les aurait menacées de les battre à mort si elles
posaient des questions? D'autre part, Hadaja Choro dit qu'elle a été torturée par les surveillantes en prison, qui frappent régulièrement
les détenues et les empêchent de recevoir des soins à l'hôpital lorsqu'elles sont blessées. Le 27 mars 1995, sept membres d'une unité spéciale
de la police qui étaient à la recherche de l'époux de Mary Muragwa se sont rendus chez elles à Nampla (district de bungoma). Les policiers,
ne trouvant pas son époux, ils se sont mis à la frapper alors qu'elle avait donn naissance à son sixième enfant quelques semaines
auparavant. Mary Muragwa est tombée et s'est fracturé le bras en trois endroits. Elle a affirmé avoir été violée chez elle par deux des
fonctionnaires de police. Je vous demande d'ouvrir une enquête exhaustive et impartial sur le viol et les autres actes de torture dont ces deux
femmes ont été victimes. Je vous prie également de veiller à ce que les personnes soupçonnées d'être responsables de ces agissements -
qui sont toujours en fonction - soient déférées à la justice. Enfin, je vous demande de veiller à ce que les prisonniers sous votre responsabillité
- et en particulier les femmes - soient traités selon les dispositions des traités internationaux relatifs aux droits humains que votre pays a
signés. Veuillez agréer, Monsieur, l'expession de ma considération distinguées.
5) Message de NEGAR-SOUTIEN AUX FEMMES D'AFGHANISTAN ORGANISE SON 2EME VOYAGE FEMMES EN MARCHE POUR L'AFGHANISTAN
Pour les droits des femmes, la paix et la démocratie Partir pour Kaboul du 5 au 13 juin, 2002 pour assister à une conférence des femmes qui
aura lieu le 7, 8, 9 juin, « Tout n'est pas gagné »
Fin 2001 : Effondrement du régime de terreur des milices Talibans, tous leurs décrets qui éradiquaient les droit des femmes sont
abolis, c'est une première victoire ! Mais tout n'est pas gagné
Une constitution doit être rédigée pour fin 2003. Il faut que les Droits Fondamentaux de la Femme Afghane y soient inscrits et
qu'officiellement les femmes afghanes soient considérées comme libres et majeures afin d'entraîner le pays, et même toute la région, sur la
voie de la Démocratie. La Déclaration des Droits Fondamentaux de la Femme Afghane est le produit de la rencontre de Douchanbe de 300 femmes
afghanes en juin 2000, soutenue depuis par les dizaines de milliers de personnes à l'étranger. Le 10 juin, 2002 s'ouvre à Kaboul la
Grande Assemblée (Loya Jirga) qui nommera des représentants pour la rédaction de cette Constitution. Les femmes afghanes les précéderont
par un grand colloque de trois jours et feront un bilan d'urgence dans trois domaines : juridique, éducatif, et social.
NEGAR
invite celles et ceux qui se sentent concernés à venir à Kaboul soutenir les femmes et les hommes afghans qui luttent pour la liberté et la démocratie,
à témoigner et agir par la suite.
Prix du voyage environ : 815 euros pour les avions, 210 euros pour l'hotel et logement durant 7
nuits
VISAS : Le visa afghan s'obtient à l'ambassade d'Afghanistan à Paris pour les résidents en France. L'ambassade
s'en occupera pour vous. Prix : 30 euros
HOTEL : Des chambres sont réservées à Kaboul où aura lieu la conférence. Tarif
env : 60 euros la nuit pour 2 personnes x 6 nuits = 360 euros ou 180 euros par personne. Une nuit à Dubai à l'aller (= 60 euros
pour 2 personnes) = 30 euros p/pers
On pourra loger à l'hotel mais celles ou ceux qui ne souhaitent pas être à l'hôtel pourront
loger chez l'habitant pour un meilleur prix.