25 novembre
Journée internationale Contre les Violences faites aux Femmes
MANIFESTATION A PARIS et dans de nombreuses autres villes
14h30 Place de la République
Trajet par les grands boulevards jusqu'à Richelieu Drouaut.
MOBILISATION
1 - URGENT : appel à la solidarité du mouvement des femmes du
Québec et du Canada
Chères amies de la Marche mondiale des femmes,
Récemment, le gouvernement du Canada a apporté des changements très
inquiétants à un programme important voué à l avancement des droits
des femmes : Condition féminine Canada. Il a supprimé le mot "égalité"
de son mandat et changé les règles s appliquant au financement des
organisations de femmes, interdisant désormais l utilisation de fonds
fédéraux pour toutes activités visant a revendiquer des droits et a
influencer le gouvernement. Ils ont également réduit de 40 % le budget
de fonctionnement de Condition féminine Canada. Ces décisions s
ajoutent a celle d abolir le Programme de contestation judiciaire, un
important programme qui a permis a des groupes de femmes d utiliser la
voie judiciaire pour faire valoir certains droits, a l annulation des
ententes avec les provinces pour offrir des services de garde à la
petite enfance abordables partout au Canada et a l absence de volonté
de promulguer une loi proactive sur l équité salariale.
Ces décisions risquent d avoir des impacts extremement négatifs pour
les femmes du Québec et partout au Canada. C est la survie même de
certains groupes de femmes qui est menacée !!!
Ces changements vont imposer de lourdes répercussions pour les femmes.
Les temps qui viennent seront difficiles pour les organisations de
femmes qui oeuvrent pour l égalité dans les domaines politique et
juridique, qui mènent des recherches ou qui revendiquent des
politiques et des programmes conformes aux engagements actuels du
Canada en matière d égalité. Les voix des femmes seront moins
entendues. La revendication de nos droits demeure pourtant essentielle
parce que si les Québécoises et les Canadiennes ont obtenu l égalité
en matière de droits, cette égalité est loin d etre atteinte dans les
faits !
Les groupes de femmes a travers tout le Québec et le Canada sont
mobilisés. Le point culminant de notre campagne d actions sera le 10
décembre, Journée internationale des droits humains et date
anniversaire de la ratification par le Canada de la Convention pour l
élimination de toutes les formes de discriminations a l égard des
femmes (CEDEF).
Nous avons un urgent besoin de l appui du mouvement des femmes du
monde entier. Nous demandons a toutes les coordinations nationales de
la MMF et/ou aux groupes membres de la coordination), a toutes les
associations féministes de se joindre a nous et d interpeller le
Premier ministre du Canada, M. Stephen Harper, afin de dénoncer ses
décisions qui font reculer l avancement des droits des Canadiennes et
des Québécoises. Nous sommes convaincues que votre geste fera la
différence !
Nous vous transmettons ci-jointe une suggestion de lettre a envoyer
par courriel, télécopieur ou par la poste. Bien sûr, vous pouvez la
modifier a votre guise. Nous vous demandons d envoyer une copie
conforme de votre lettre au Président ou au Premier ministre de votre
pays, a l ambassadeur du Canada dans votre pays (Ambassade du Canada,
35 avenue Montaigne, 75008 Paris et a la Fédération des femmes du
Québec (mailto: info@ffq.qc.ca )
qui fera connaitre votre appui aux groupes de femmes et aux médias.
Il est très important que votre carte nous parvienne avant le 8
décembre afin que nous puissions le faire connaitre lors de notre
manifestation devant le Parlement du Canada le 10 décembre. Les
groupes de femmes du Québec et du Canada comptent sur vous. Merci d
avance pour votre solidarité et votre soutien ! Avec nos solidaires
salutations,
Michèle Asselin, Présidente Fédération des femmes du Québec et
Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes
Lettre au premier ministre du Canada
Très honorable Stephen Harper, Premier ministre du Canada
Cabinet du Premier ministre, 80 rue Wellington, Ottawa, Ontario, K1A
0A2
pm@pm.gc.ca , Télécopieur :
1-613-941-6900
Monsieur le Premier ministre Harper,
Nous vous écrivons au nom de (l association) au (votre pays. Nous
avons appris que de récentes décisions de votre gouvernement risquent
de restreindre de façon très significative l exercice des droits
démocratiques pour les femmes de votre pays et les organisations qui
font valoir leurs droits humains.
Nous trouvons très inquiétantes les modifications apportées au
Programme de promotion de la femme de Condition féminine Canada. Ce
programme de financement n a plus pour mandat d appuyer les efforts
pour atteinte de l'égalité pour les femmes. Il semble que désormais
les groupes de femmes de votre pays ne pourront plus obtenir un
soutien financier pour leurs activités de défense des droits des
femmes. Or, la contribution des groupes de femmes dans la promotion et
la défense de droits est devenue un signe distinctif de la démocratie
canadienne. Le Canada, a titre de pays progressiste réputé pour son
respect des droits humains des femmes, devrait ouvrir la voie de l
avenir plutot que de revenir en arrière.
Le 10 décembre, Journée internationale des droits de la personne et
25e anniversaire de la ratification par le Canada de la Convention sur
l élimination de toutes les formes de discrimination à l égard des
femmes, les groupes de femmes du (pays) déclarent leur solidarité à
tous les groupes de femmes de votre pays qui revendiquent ensemble les
droits de TOUTES les femmes. Nous espérons vivement que vous serez a l
écoute de leurs demandes.
Veuillez agréer, Monsieur le Premier ministre, l'expression de nos
sentiments les meilleurs.
Nom de la personne signataire, Nom de l'organisme
Copies a : Président ou Premier ministre de votre pays, Ambassadeur du
Canada dans votre pays, Fédération des femmes du Québec (info@ffq.qc.ca)
TEXTES
2 - La violence envers les femmes comme instrument de controle -
Texte MMF
La Marche Mondiale des Femmes a tenu sa 6ème réunion internationale a
Lima en juillet 2006. Voici le document sur
"L approfondissement de la mission de la Marche" paru dans le Bulletin
de liaison d octobre 2006 (pour voir tout le bulletin qui est un bilan
de cette rencontre, voir à : www.marchemondialedesfemmes.org
Le thème a été introduit par Awa Ouédraogo, de la Marche au Burkina
Faso et par Jean Enriquez, directrice de la Coalition contre le trafic
des femmes (CATW).
Awa a rappelé les multiples formes de violences envers les femmes qui
découlent de " la non reconnaissance de leurs droits. Il y a un
discours politique qui consiste en un controle du corps des femmes ".
Elle a cité les contraintes imposées par l industrie de la mode et des
cosmétiques. " Dans les pays pauvres, surtout en Afrique, la norme est
la procréation, meme au risque de la santé des femmes ". Elle a
dénoncé les fanatismes religieux qui exigent totale obéissance de la
femme à son époux ou à un chef de famille. " Dans les zones rurales,
beaucoup de femmes n ont pas de papiers d identité et vivent sous le
seuil de pauvreté ".
Pour sa part, Jean a parlé du trafic sexuel et de la prostitution
comme " système de violence envers les femmes, car l'acte d acheter et
le commerce des corps, réalisés en vue d engranger des profits est une
violation flagrante de l intégrité des femmes, de leur dignité et de
leur autonomie ". Les acheteurs prennent " avantage de situations ou
de vulnérabilités créées par les contextes sociaux qui engendrent les
inégalités économiques et sexuelles ".
Évoquant son expérience de travail avec des survivantes de la
prostitution, Jean explique que " l'entrée des femmes dans la
prostitution est liée à une expérience qu elles ont eue d inceste
et/ou de viol; au cynisme de leur famille et de leur communauté quand
elles font état de cette situation; aux pressions culturelles qui leur
imposent d etre disponibles sexuellement pour les hommes et de
considérer le fait d'abandonner leur corps a un homme comme un plus ".
Le patriarcat impose une image des femmes ou elles sont " des objets à
l usage des hommes ". Patriarcat et capitalisme se rejoignent, l un
nourrissant l autre. Toutes les femmes vivent des inégalités
économiques, politiques, sociales, des discriminations,
l'appauvrissement atteignant une plus grande amplitude dans le Sud.
Jean a ensuite décrit les conséquences des violences, des abus sexuels
et de la prostitution sur la santé des femmes. " La prostitution,
a-t-elle dit, est notoirement un lieu de violence ou les femmes sont
agressées, violées, battues. Elles subissent des actes sadiques, du
harcèlement sexuel, des insultes verbales et sont utilisées
sexuellement par de nombreux hommes ".Ce climat de peur conduit nombre
d entre elles a la drogue ou à l alcool pour oublier le traumatisme de
leur vie quotidienne ". Il faut donc refuser de considérer la
prostitution comme un travail et " mettre en cause la demande de
prostitution, les définitions de la masculinité et la mondialisation,
l'idéologie qui fait la promotion et aggrave l'achat et la vente de
femmes ".
La mondialisation néo-libérale est un autre facteur aggravant : les
accords de l OMC sur la libéralisation des services ouvrent la voie au
tourisme sexuel. La mondialisation néo-libérale accroit aussi l
appauvrissement des femmes. A contrario, le trafic des etres humains,
l industrie du sexe, de la pornographie, du cybersexe génèrent des
revenus de plus en plus énormes. La militarisation entraine également
une hausse de la prostitution (prostitution accrue autour des bases
militaires notamment).
Jean a terminé son intervention par un appel a lutter contre la
légalisation de la prostitution, contre la formulation de prostitution
forcée, contre l idéologie " qui consiste a refuser de classer la
prostitution dans le contexte du patriarcat et des inégalités
structurelles, économiques et politiques " et pour f aire pression sur
les États pour qu ils s'attaquent aux causes de la prostitution et du
trafic sexuel.
Avant d entamer le débat, Diane Matte a expliqué que le but de ces
objectif s était " d aller plus loin que le droit humain de vivre sans
violence et de définir les violences envers les femmes comme " l outil
ultime qu utilise le patriarcat pour controler les femmes " et qui
passe par une soumission aux institutions du mariage, de l
hétérosexualité, de la maternité et de la prostitution. " On doit
avoir un discours plus radical pour voir ce que sont les sources de
cette oppression, comment le patriarcat se maintient depuis des
siècles et lutter contre les violences et le patriarcat.
Durant le débat est ressorti le besoin de faire un portrait global de
toutes les formes de violences envers les femmes : sexuelles,
conjugales, viols, incestes, prostitution, harcèlement, publicités
sexistes, dictats de la mode, mariages arrangés... Aborder la question
sous l angle du controle du corps des femmes fait consensus.
Les échanges ont montré une condamnation générale de la traite des
femmes. La majorité des participantes ont également condamné l
institution de la prostitution mais des déléguées de coordinations
nationales ou il existe des divergences d opinion ont manifesté leur
malaise. Nous avons convenu qu'il faut poursuivre les débats et la
proposition d actions internationales sur ce sujet.
Les violences exercées envers les femmes sont systémiques, elles le
sont en tant que groupe social. Il faut resituer le contexte
mondialisé actuel ou l industrie du sexe est de plus en plus lucrative
et violente et contribue a la marchandisation du corps des femmes. La
pauvreté, le néo-libéralisme économiques causent et aggravent les
situations de violence et renforcent le patriarcat. Il faut donc
maintenir la lutte contre la pauvreté des femmes et faire le lien avec
le contexte politique, la militarisation. Il faut aussi inclure la
lutte pour le respect des droits sexuels et reproductif s des femmes,
pour le droit à l avortement.
Plusieurs femmes ont évoqué les luttes menées sur le terrain contre
les violences envers les femmes, contre les féminicides et le recours
possible aux conventions et protocoles internationaux existants. Les
tribunaux doivent condamner les violences sous toutes leurs formes. Il
faut nouer et consolider des alliances pour mener cette lutte. Par
exemple avec les femmes " de confort" japonaises.
Des journées internationales existent déjà contre les violences (25
novembre). Il faut lier les violences au manque ou aux pertes de
droits que vivent les femmes, notamment de droits sexuels et
reproductifs.
Objectifs politiques et actions à mener concernant ce thème :
Objectif 1 - Approfondir notre réfexion et organiser des actions pour
dénoncer la violence envers les femmes comme outil de controle du
corps, de la vie, de la sexualité des femmes et mettre a jour nos
revendications.
Actions :
- Développer une analyse plus politique de la violence envers les
femmes comme outil de controle du corps, de la vie et de la sexualité
des femmes et identifier des stratégies mondiales adéquates pour l
éradiquer.
- Que le groupe de travail sur la violence envers les femmes et le CI
proposent une réflexion et des actions.
- Organiser une campagne de sensibilisation médiatique, dans les
écoles et institutions et auprès d'autres mouvements sociaux .
- Développer la réflexion et les actions avec les femmes de la base.
- Constituer une base de données des bonnes pratiques de prévention et
de dénonciation de la violence envers les femmes, les faire circuler
au sein du mouvement et s en servir dans nos actions.
- Documenter les féminicides et les crimes d honneur au niveau
international et les dénoncer.
- Discuter du Manifeste du Pérou sur l insurrection sexuelle.
Objectif 2 - Approfondir notre réflexion et proposer des actions pour
contrer la marchandisation du corps des femmes
Actions :
- Poursuivre dans les CN et au niveau mondial notre réflexion sur la
prostitution et le trafic sexuel et l impact de la légalisation de l
industrie du sexe. Le groupe de travail et le CI ont le mandat de s
assurer que ces discussions aient lieu, de colliger les résultats de
ces discussions et voir à la faisabilité d une prise de position de la
MMF et d une action en 2010.
- Faire les liens entre la violence envers les femmes, la
militarisation, la mondialisation et la marchandisation du corps des
femmes
Objectif 3 - Développer un agenda permanent d actions et de débats sur
la violence envers
les femmes pour la MMF.
Actions :
- Inviter les groupes participants de la MMF a participer aux journées
existantes traitant des questions de la violence envers les femmes et
du contrôle de nos corps : 28 septembre, journée mondiale pour le
droit a l avortement et les droits reproductif s et 25 novembre,
journée mondiale d actions et de lutte contre la violence envers les
femmes.
- Identifier des actions mondiales spécifiques à la Marche autour de
la violence envers les femmes (contrôle du corps, de la vie et de la
sexualité des femmes).
REUNIONS, DÉBATS, COLLOQUES
3 - Les rendez-vous Blanc-Mesnilois pour l elimination des
violences envers les femmes
autour de la journée du Blanc-Mesnil, Zahia Ichou adjointe au maire et
le Conseil municipal vous invitent le samedi 25 novembre :
18h - au Cinéma Daquin pour la projection du film Barakat ! de Djamila
Sahraoui
19h30 - débat en présence de "Femmes Solidaires" et de Soad Bekkouche
de l'association "20 ans Barakat"
21h - Concert de David Lafore
Samedi 25 et dimanche 26 novembre 2006 : le Cinéma Daquin, le 2
Pièces-cuisine et la Mission aux droits des Femmes organisent un
week-end "Contestations au Féminin" dans le cadre des rencontres
cinématographiques de la Seine-Saint-Denis.
Jeudi 30 novembre 2006 : 9h30, au cinéma Daquin. Femmes du Monde en
Seine-Saint-Denis, débat théâtral sur les mariages forcés. Entre les
troupes du Théâtre de l'Opprimé du MFPF (France) et le groupe Dogon So
(Mali) et les lycéens des établissements Briand, Mozart et Moulin.
Avec le concours de l'Observatoire des violences envers les femmes de
la Seine-Saint-Denis
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4 - Rencontre "Victimes de violences conjugales et logement"
Le vendredi 24 novembre 2006, au Conseil régional ÎIe-de-France
Le 25 novembre est la journée internationale de lutte contre les
violences faites aux femmes. En France, une femme sur dix est victime
de violences au sein de son couple, et une femme meure tous les deux
jours sous les coups de son conjoint ou de son ex-conjoint. L
Ile-de-France est particulièrement concernée puisque la situation des
femmes y est spécifique : les violences sont plus fréquentes sur le
territoire francilien que sur le reste du territoire francais. Dans le
cadre de cette journée, le Conseil régional souhaite poursuivre son
engagement dans la lutte contre ces violences, en dirigeant son action
sur deux thématiques indispensables a la reprise d autonomie des
femmes : - le logement - l accompagnement social
Ainsi, la Région organise une rencontre autour de ce thème, avec les
acteurs et actrices concerné-es le vendredi 24 novembre 2006
après-midi, salle Paul Delouvrie, Conseil régional Ile-de-France - 35
Bld des Invalides - Paris 7è
Cet évènement se déroulera autour de deux tables rondes :
1. Etat des lieux sur l hébergement et le logement des femmes victimes
de violences en IDF
2. Quelles actions pour le futur ?
Un cocktail cloturera cette journée.
Claire Villiers, Vice présidente chargée de la démocratie régionale,
Michèle Loup Conseillère régionale chargée de la Mission ''Mise en ¦uvre
de la problématique de genre dans les politiques régionales''
Renseignements : mdsuremain@club-internet.fr
5 - A Nantes, Animations, Films, Débats
samedi 25 novembre de 10h à 21h Maison de Quartier de l Ile 2, rue
Conan Mériadec 44200 Nantes, tram 2 arrêt : Vincent Gâche, entrée
libre et gratuite
Journée organisée par les associations : ALFA (Association Locale des
Femmes Algériennes), Commission femmes du GASProm - Asti de Nantes,
Espace Simone de Beauvoir, A.D.E.N.C.I (Actions, Découvertes, Echanges
pour une citoyenneté internationale à Nantes et en Côte d Ivoire),
A.S.A.M.L.A (Santé Migrants Loire-Atlantique), C.E.M.E.A (Centres d
entrainement aux méthodes éducatives actives), Collectif des femmes
turques, Femmes solidaires, La bouche en délire, le Mouvement Français
Planning Familial, Ni putes ni soumises, S.O.S Femmes, Tak-Après.
Journée soutenue par : GASprom A.S.T.I., Ligue des Droits de l Homme,
Ville de Nantes, Délégation Régionale aux Droits des Femmes et à l
Egalité, Librairie Vent dOuest
Un accueil collectif gratuit des enfants de 6 mois à 10 ans sera
proposé pendant les tables-rondes, par des animateur-trice-s
militant-e-s des C.E.M.E.A.
Pour en bénéficier, merci de prévenir l Espace Simone de Beauvoir au
02 40 12 15 18
6 - Les mutilations sexuelles féminines, Prévenir, dépister, prendre
en charge
Le lundi 4 décembre 2006 a l Institut Pasteur Paris
La loi du 9 aout 2004, relative à la politique de santé publique, a
prévu 5 plans nationaux stratégiques dont l un visant a limiter l
impact de la violence sur la santé. Les travaux préparatoires a ce
plan ont identifié le thème des mutilations sexuelles féminines comme
un véritable enjeu de santé publique et émis des recommandations
visant a faire disparaitre a l horizon 2010 les mutilations sexuelles
féminines qui portent atteinte a la santé et a la dignité de la
personne.
Xavier BERTRAND, Ministre de la Santé et des Solidarités, en
association avec Catherine VAUTRIN, Ministre déléguée à la Cohésion
sociale et a la Parité, organise un colloque dont les objectifs sont
de faire un état des lieux des actions d ores et déja menées, d
identifier les difficultés rencontrées par les professionnels
sanitaires et sociaux mais également par les femmes, d impulser une
dynamique et une prise de conscience collective sur ce problème de
santé publique et enfin de proposer un plan d actions. Destiné aux
professionnels des secteurs sanitaire et social, et associatifs, ce
colloque se tiendra le lundi 4 décembre 2006 a l'Institut Pasteur a
Paris.
Quatre axes seront développés
1. L Europe et les mutilations sexuelles féminines.
2. Les aspects juridiques, déontologiques et éthiques.
3. La prévention et le dépistage : quelles actions, quels outils,
quels acteurs et quels relais ?
4. La prise en charge chirurgicale et psychologique des femmes ayant
subi une mutilation sexuelle.
Un programme sera mis en ligne sur le site Internet du Ministère de la
Santé et des Solidarités (www.sante.gouv.fr ) au cours du mois
d'octobre.
7 - Colloque pour une proposition de loi cadre sur les violences
A l initiative du Collectif National Droits des Femmes le 2 décembre
au Palais du Luxembourg Salle Medicis, 15 rue de Vaugirard 75006 Paris
de 9h 18h le 2 décembre. Inscription avant le 27 novembre 2006, e-mail
colcadac@club-internet.fr
ou téléphone 01 43 56 36 44, Indiquer nom / prénom / organisation /
adresse / tél / e-mail
8 - Une semaine d action au centre LGBT de Paris : Journée Mondiale de
lutte contre le Sida
- Mercredi 29 novembre àa partir de 20h : débat, pratiques a risque et
politiques de prévention : Comment sensibiliser efficacement chacun
des publics concernés, gais, femmes, migrants ? Débat animé par le
Docteur Ohayon de Sida Info Services, intervenants :représentants
associatifs et politiques de l'UNALS, d Act-Up Paris, du PCF...
- Jeudi 30 novembre : MANIFESTATION, Cortège du CGL dans la
manifestation contre le sida organisée par Act Up
- Vendredi 1er décembre de 18h à 20h, vernissage Vivre avec le Sida
Exposition artistique du mois de décembre
- Samedi 2 décembre de 14h à 19h, journées portes ouvertes. Chargés de
prévention, matériel de prévention a disposition du public, avec l
aimable participation du CRIPS & des Soeurs de la perpétuelle
indulgence, projection de film et débat avec le Pole santé du CGL
- Dimanche 3 décembre a partir de 16h, café Lunettes rouges
Pour le CGL Paris Ile-de-France, La présidente,, Christine Le Doaré
06.89.33.78.07
Centre lesbien, gai, bi et trans de Paris et Ile-de-France, 3, rue
Keller, B.P. 255, 75524 Paris Cedex 11, Courriel :
cglparis@cglparis.org
FILMS, LIVRES, SORTIES.
9 - Un silence de mortes, La violence masculine occultée
Auteure : Patricia Romito,
http://www.syllepse.net / 25 euros
Cet ouvrage traite des violences des hommes contre les femmes et les
enfants, ainsi que des mécanismes que la société met en oeuvre pour ne
pas voir ces violences, pour les occulter. Un double constat : d une
part, les progrès dans la lutte contre la violence masculine envers
les femmes et les enfants sont des progrès importants et indéniables ;
de l autre, la violence, elle, continue bel et bien a exister et, dans
bien des cas, il semblerait qu il y ait aggravation. Contrairement a
ce qu on veut nous faire croire, cette violence est tout a fait
courante. Ses conséquences sont atroces.
Thèse argumentée dans l ouvrage : la violence masculine est un des
moyens d entretenir en bon état de marche le système de domination
patriarcale, système dont profitent la majorité des hommes et une
minorité de femmes. De sorte que c est la société patriarcale dans son
ensemble qui élabore activement son occultation de la violence, afin d
éviter qu elle cesse. L originalité du livre réside en une synthèse
théorique ou sont établis et décrits, a partir d un matériel aussi
vaste que diversifié, les différents types de violences masculines et
les différentes manières de les occulter ; tant au niveau social, qu
il s'agisse des lois, du fonctionnement des services socio-sanitaires,
de la police et des tribunaux, des théories psychologiques et
psychiatriques en vigueur, qu au niveau de l individu et de ses
ressorts psychologiques.
Les instruments conceptuels utilisés pour étayer cette synthèse sont l
analyse et la description des tactiques et des stratégies.
L ouvrage fait une synthèse des données récentes, tant pour la France
que pour l Europe et a l échelle internationale ; des outils d analyse
plus théoriques sont également proposés.
Parce qu'il révèle les stratégies et les tactiques d occultation mises
en œuvre par la société, ce livre offre autant de clés de lecture que
d action a toutes et tous.