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Le courrier de la Marche N° 7

Site de la Marche mondiale : http://www.ffq.qc.ca/marche2000

  • 1) Manif Palestine Dimanche 28 avril

  • 2) Elections présidentielles :

    • - prise de position des Pénélopes ;
    • - proposition tract groupes féministes Ile et Vilaine
    • - manifestation samedi 27 avril ;
    • - manifestation1er mai ;
  • 3) Manif sans-papiers, samedi 27 avril

  • 4) Texte Amnesty International sur les crimes d'honneur au Pakistan


1 - Manifestation Palestine

Rappel : la manifestation Palestine est maintenue dimanche 28 avril à 15 h
Place de la république à Paris sur les mots d'ordre suivants :

  • - Pour le retrait immédiat des troupes israéliennes des territoires
    occupés ;

  • - Pour l'envoi immédiat d'une force internationale de protection du
    peuple palestinien, à l'initiative de la France ;

  • - Pour la suspension de l'accord d'association entre l'Union
    européenne et Israël ;

  • - Pour les droits nationaux du peuple palestinien et l'application
    des résolutions des Nations unies ;

  • - Pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens,
    dans des Etats aux frontières sûres et reconnues ;

  • - Contre toutes les violences racistes en France, notamment celles
    qui visent des Juifs ou des Arabes.

Les femmes en Noir sont signataires. Je fais la suggestion (moi Nelly,
n'ayant pas pu en discuter largement) que les associations de femmes et
féministes se joignent à elles (derrière leur banderole).

2 - Élections présidentielles

La prochaine réunion du Collectif nationale droits des femmes est le lundi
29 avril à 18H, Bourse du travail, Paris, Métro République. Nous engageons
fortement les organisations et associations parties prenantes du Collectif
à venir à cette réunion afin de débattre de la situation , de notre prise
de position et de la place des femmes dans les manifestations à venir
(venez avec des propositions de slogans).

- Appel Collectif national Droits des femmes : Pas terminé à 18H30 ce
mercredi. Je l'enverrai dans un prochain envoi.

- Prise de position des Pénélopes
Un "vote de protestation", le terrifiant score réalisé par Le Pen ? Ce
commentaire convenu offre à tous les partis, de gauche comme de droite, se
recommandant de la démocratie, l'occasion d'en rejeter la faute sur le
voisin. Et feint d'ignorer que tous les discours de peur, au passage,
xénophobes et misogynes, font le lit de l'extrême-droite française (Front
National et MNR réunis) qui véhicule depuis toujours une idéologie raciste,
sexiste et totalitaire. Il nie la réalité de l'horreur : Oui ! un cinquième
des votants, soit un peu moins de 5 millions de Français-es, a choisi de
porter au pouvoir un homme qui considère les fours crématoires comme un
"détail", la couleur de la peau comme influant sur les capacités
intellectuelles des êtres humains, et plus ou moins explicitement, les
immigré-es comme des délinquants, et les femmes comme des ventres bons à
perpétrer la race !
Non ! l'incitation à la haine n'a aucune légitimité dans le débat
démocratique ! Le discours xénophobe du Front National, les déclarations
démagogiques qui lui tiennent lieu de programme, nous les condamnons sans
ambiguïté.
Pour tous les citoyens, et pour les femmes en particulier, la victoire de
cette idéologie signifie la perte des acquis sociaux et celle des libertés
fondamentales, dont la liberté d'expression sans laquelle nul changement
est envisageable. Déjà là où la droite ultra-libérale mène la danse, comme
aux Etats-Unis, les exclusions s'intensifient et les libertés sont sapées.
Avec l'extrême-droite, c'est pire ! Souvenons-nous des attaques, dont
nous-mêmes avons été les cibles en novembre dernier au Conseil régional
Ile-de-France !
Jamais dans l'Histoire elle n'a ¦uvré dans le sens de la justice et de
l'égalité. Car son objectif est, fondamentalement, l'écrasement des
individu-es, y compris de celles et ceux qui lui ont apporté leur soutien.
La France et ses représentants élus n'ont pas le droit d'avoir la mémoire
courte. Il est encore temps de faire barrage à ces idéologies, soutenues
sans complexe par la droite républicaine, et alimentées, on préfère le
souhaiter, par bêtise par la gauche institutionnelle. La mobilisation est à
l'urgence. Il est plus que temps de poser les vraies questions. Et surtout
de construire des réponses. Il est temps d'entamer avec les citoyen-nes un
débat exigeant, hors les sentiers battus de la démagogie. D'oser s'opposer
aux diktats du "marché". Et de sortir de la confidentialité où elles sont
délibérément maintenues les réponses solidaires aux problèmes engendrés par
l'exclusion. Nous appelons à une mobilisation internationale contre
l'extrême-droite et les politiques sécuritaires qui vont de pair avec la
criminalisation de la lutte contre la mondialisation libérale ! Si nous ne
voulons pas vivre dans les bruits de bottes, demain ou après-demain, il est
urgent de renforcer nos résistances et de mettre en ¦uvre des alliances
au-delà des querelles politicardes ; nous appelons les féministes à être
massivement présentes le 1er mai dans la rue aux côtés des mouvements
sociaux et des syndicats.
Paris, le 22 novembre 2002
http://www.penelopes.org

- Proposition Appel groupes féministes Ile et Vilaine

Extrême droite,Le Pen: NON
Droits des Femmes en danger !

Le Front National veut :

  • * supprimer les droits des femmes à disposer librement de leur corps (IVG; contraception) ;

  • * Cantonner les femmes françaises au foyer, dans un rôle de reproductrice pour peupler la France ;

  • * Empêcher toute vie amoureuse libre ;

  • * Eradiquer les Gays, les Lesbiennes, les Bisexuel(le)s, les Transexuel(le)s ;

  • * Chasser les personnes autres que françaises pure souche ;

  • * Imposer un ordre moral rétrograde.

Le Front national prône la haine, la xénophobie, le racisme, le sexisme,
l'homophobie, la lesbophobie, l'intolérance, le rejet de l'autre, de toute
différence.
Le nombre de voix recueillies par le F.N. au premier tour des élections
présidentielles menace la démocratie, et les droits fondamentaux de tous et
toutes.

Unissons-nous ! Faisons barrage à l'extrême droite !

Collectif Droits des Femmes 35, Femmes Entre Elles, Centre Gay. et Lesbien

- Manifestation 27 avril : Rendez-vous Collectif droits des femmes, 14h30,
devant Léon

Dans le contexte actuel lié aux résultats du 1er tour des élections
Présidentielles, plus d'une quarantaine de structures associatives,
syndicales et politiques se sont réunies mardi soir à Paris à l'initiative
du MRAP et de la LDH afin de faire du samedi 27 avril une grande journée
nationale de mobilisation à Paris et en province.
Cette initiative entend :
- offrir un cadre unitaire large à tous les citoyens qui veulent se mobiliser ;
- constituer un premier moment fort de convergence pour toutes celles et
tous ceux qui sont déjà quotidiennement dans les rues depuis dimanche soir ;
- être un tremplin important dans la perspective des manifestations du 1er
mai prochain.
Cette réunion a permis d'aboutir à la rédaction d'un appel qui a été rédigé
de façon à permettre au plus grand nombre possible d'organisations et
d'individus de s'inscrire dans cette journée autours de quelques mots
d'ordre fédérateurs (contre l'extrême droite et pour faire battre Le Pen,
pour l'égalité des droits et la démocratie, contre le racisme et
l'antisémitisme). L'appel à signatures sera largement ouvert :
associations, syndicats et partis politiques (sachant que ces derniers
clôtureront le cortège parisien).
Les organisations de jeunesse qui, à l'initiative de l'UNEF, avaient
annoncé leur intention de manifester ce même samedi à Paris et dans toutes
les villes de France, s'inscrivent d'ores et déjà dans ce nouveau cadre
unitaire.
S'agissant plus particulièrement de Paris. Une manifestation partira 15H00
de la République en direction (normalement) de Nation (en passant par
Bastille).

A signaler que la manifestation, prévue de longue date, marquant l'arrivée
de la Marche nationale des sans-papiers (partie il y a maintenant plus d'un
mois de Marseille), rejoindra pour 15H00 la place de la République (après
être partie dès 13H00 de la place Clichy)..

Appel :

POUR LA DÉMOCRATIE CONTRE LE PEN

La présence au second tour de l'élection présidentielle d'un candidat
d'extrême droite est un évènement sans précédent. C'est une honte pour la
France aux niveaux national comme international. C'est une menace pour les
libertés publiques, les droits sociaux, les droits des femmes et les droits
des immigrés.
Nous avons décidé de montrer qu'il existe en France des hommes et des
femmes qui n'acceptent pas qu'un parti d'extrême droite dicte sa loi.

Nous, organisations soussignées appelons à une journée nationale de
mobilisation citoyenne et républicaine:
- pour l'égalité des droits et la démocratie
- contre le racisme et l'antisémitisme
- contre l'extrême droite et pour faire battre Le Pen

Partout en France comme à Paris, manifestons!

Manifestation samedi 27 Avril 2002

départ place de la République à 15 heures

Premières organisations signataires
Apprentis agitateurs pour un réseau de résistance globale! (AARRG!) -
Association culturelle des Travailleurs Immigrés de Turquie (ACTIT) - Les
Alternatifs - Au nom de la mémoire Association France-Tibet - CADAC -
Collectif national droits des femmes, Coordination des Fédérations et
associations culturelles (C.O.F.A.C.) - Confédération générale du travail
(CGT) - Confédération nationale des radios libres (CNRL) Femmes Solidaires
Fédération syndicale unifiée (FSU) Interassociative lesbienne, gaie, bi et
trans - Ligue des droits de l'homme (LDH) - Ligue communiste
révolutionnaire (LCR) - Marche mondiale des Femmes - Mouvement contre le
racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) - Mouvement français pour
le planning familial Parti communiste français - Ras l'Front SOS-Racisme
Socialisme par en bas - La Souris verte- Forum des jeunes Verts Syndicat
des Avocats de France - Syndicat de la magistrature - Union des étudiants
communistes Union syndicale G10 Solidaires - Les Verts

1er mai

Dans le cadre de la manif du 1er mai, une réunion préparatoire commune
entre organisations syndicales d'Ile de France a eu lieu. Y participaient :
CGT, CFDT, FSU, UNSA, UNEF, FO, CFTC et Union syndicale-G10-Solidaires Une
déclaration commune a été adoptée par la quasi totalité des participants
(la CFTC réservant sa réponse). Texte ci-dessous et en fichier joint PDF.
(Note perso : vous remarquerez qu'il n'y a aucune référence aux idées
sexistes de Le Pen ! ; Mais bon, en cohérence, le texte n'appelle pas non
plus les femmes à manifester ! ).

DECLARATION COMMUNE des organisations syndicales régionales d'Ile-de-France
CGT-CFDT-FSU-UNSA-G10/Solidaires - UNEF et de FO Seine Saint-Denis et
Val-de-Marne
Le 1 er mai 2002, les organisations syndicales d'Ile-de-France, dans leur
diversité, veulent faire entendre les attentes sociales urgentes, la
solidarité et le rejet de toutes les idées racistes, xénophobes et
antisémites.
Après le premier tour des élections présidentielles et avec la présence de
l'extrême droite au 2 ème tour, notre pays se trouve dans une situation
dangereuse de régression sociale, de mise en cause des valeurs
républicaines et démocratiques.
Dans le respect de leur indépendance syndicale, la CGT, CFDT, FSU, UNSA,
G10/Solidaires, UNEF d'Ile-de-France et FO 93/FO 94 décident de s'unir et
d'appeler, les salariés, les chômeurs, les retraités, les jeunes, les
franciliennes et les franciliens, leurs associations, à manifester ensemble
le 1 er mai 2002 à Paris.
Ensemble faisons entendre les légitimes revendications de justice sociale,
d'égalité, pour d'autres choix sociaux et économiques, pour la démocratie
et la paix. Ensemble pour les libertés et la fraternité faisons barrage à
Le Pen et à l'extrême-droite.
MANIFESTONS UNIS
1 er MAI 2002
15 H de République à Nation
Montreuil le 23 avril 2002

Ordre du cortège :
* 1ère ligne : Banderole de tête unitaire non siglée "Pour le progrès
social et faire barrage à l'extrème droite" avec 3 représentants par orga ;
* carré de tête: représentants syndicaux et des associations anti-racistes
(MRAP, LDH, etc)
* cortège syndical: FSU-UNSA-CGT-UNEF-CFDT-FO-G10 Solidaires ;
* Assocs -Partis politiques.

3 - Marche nationale des sans papiers, rappel :
Elle arrive samedi à Paris : rendez-vous à 13 h place de Clichy. Cette
marche rejoindra le point de départ de la manifestation unitaire à 15 h à
République.


4) Texte Amnesty International sur les crimes d'honneur au Pakistan
Communiqué de presse, Amnesty International
Embargo: 17 avril 2002 à 2 h 00

4 - PAKISTAN

Crimes d'honneur et violences de toutes sortes continuent à accabler les
femmes pakistanaises, privées de toute protection
Dans un rapport publié aujourd'hui etintitulé "Pakistan. Les femmes ne sont
pas suffisamment protégées", Amnesty International dénonce les crimes
d'honneur dont sont victimes les femmes au Pakistan et le fait que le
gouvernement pakistanais ne les protège contre les formes de violences en
forte augmentation qu'elles subissent au sein de leur
famille, de leur communauté ainsi qu'en détention.
Des homicides pour des questions d'honneur sont signalés quotidiennement.
Les plus hautes instances gouvernementales et les responsables de
l'appareil judiciaire ont reconnu qu'ils constituaient des meurtres. Peu
d'initiatives concrètes ont toutefois été prises pour empêcher qu'ils
soient commis.

- En mars 2001, Bakhsh Ali, 55 ans, et Hidayat Khatoon, une veuve de 60
ans, ont été tuées par le fils de celle-ci dans le village de Chandan
(district de Sukkur). Lorsqu'il s'est livré à la police, le meurtrier a
déclaré qu'il avait tué ces deux femmes parce que des villageois l'avaient
provoqué en insinuant que sa mère avait une liaison.
- En novembre 2000, Mohammad Umar Magsi a tué à coups de hache sa fille de
onze ans, qu'il soupçonnait d'entretenir une relation illicite. Il a
également tué son épouse et sa fille cadette, qui avaient tenté
d'intervenir.
- Le 8janvier 2001, Riaz Ahmed, qui soupçonnait son épouse d'adultère, l'a
tuée à coups de hache ainsi que ses trois filles et ses deux fils.
- Le 16janvier 2002, Jamal a jeté des grenades sur la maison de son
beau-père car sa femme refusait de reprendre la vie commune. Cinq personnes
de la famille ont été tuées et huit autres blessées.

L'apparition récente de faux meurtres d'honneur est inquiétante. Des hommes
accusent leurs épouses de les avoir déshonorés avec des hommes riches
simplement pour en retirer un profit. La femme est déclarée " kari " (femme
noire, celle qui apporte la honte) et tuée, tandis que le suspect doit
payer le mari pour être "gracié".
Les meurtres pour des questions d'honneur sont commis par des hommes qui
considèrent que leur épouse, leur fille ou leur s¦ur n'a pas respecté,
d'une manière ou d'une autre, les normes qui régissent le comportement des
femmes, et qu'un tel manquement rejaillit sur "l'honneur" des hommes et
peut lui porter atteinte. Bien souvent, les soupçons reposent sur des
motifs futiles qui ne sont rien de plus que des suppositions quant à
l'éventuelle infidélité d'une femme. Certains hommes se sentent également
déshonorés si "leur" femme sollicite le divorce ou est victime d'un viol?

Le rapport publié aujourd'hui par Amnesty International, le cinquième sur
la situation des femmes au Pakistan, résume par ailleurs les engagements
que le gouvernement actuel a pris en faveur des droits des femmes. Il
expose en outre des cas de violences et les insuffisances du système de
justice pénale, avant d'énoncer des recommandations.

Les violences domestiques, entre autres les coups, le viol, le jet d'acide,
les brûlures et les homicides, sont répandues au Pakistan. Rares sont les
femmes qui déposent une plainte, celles qui font cette démarche ne sont
souvent pas prises au sérieux et elles sont renvoyées chez leur mari
violent.
La loi n'est pas appliquée de manière égalitaire et les décisions rendues
reflètent souvent le parti pris sexiste des juges.

Les femmes très pauvres, de même que celles qui appartiennent aux minorités
religieuses et celles qui sont soumises au travail forcé risquent tout
particulièrement d'être victimes de violences dans leur foyer et au sein de
leur communauté.

Le jet d'acide est de plus en plus fréquemment utilisé. Les brûlures qu'il
provoque n'entraînent généralement pas la mort, mais les victimes souffrent
perdent l'estime d'elles-mêmes. Horriblement défigurées, elles restent
confinées à leur domicile. Le gouvernement n'a pratiquement rien fait pour
restreindre la vente d'acide ni pour punir ceux qui s'en servent pour s'en
prendre aux femmes.

La pratique des mariages forcés de très jeunes filles continue et, bien que
l'esclavage soit illégal au Pakistan, des femmes et des jeunes filles sont
toujours utilisées comme monnaie d'échange pour régler des dettes ou des
conflits. Des ventes publiques de jeunes filles et de femmes sur des
marchés ont été signalées dans des régions sous-développées, notamment
certaines parties du Baloutchistan.

Le Pakistan est un pays à la fois d'origine et de transit pour le trafic
des femmes à des fins de travail domestique, de mariage forcé ou de
prostitution. Cette forme d'esclavage est organisée par des réseaux
criminels qui s'étendent à toute l'Asie du Sud. Pakistanaises ou étrangères
issues de ce trafic, des femmes sont tuées si elles refusent de se livrer à
la prostitution.

Les femmes détenues continuent d'être régulièrement victimes de violences.
Malgré des promesses de réforme, la police n'a pas cessé d'avoir recours à
la torture pour intimider les prisonnières, les harceler et les humilier
dans le but de leur extorquer de l'argent ou d'obtenir des informations.
Les cas de viol en détention sont nombreux.

Le gouvernement pakistanais est en mesure de mettre en ouvre les
recommandations de l'organisation, qui n'exigent pas des moyens importants,
mais une volonté politique et la conviction que les violences à l'encontre
des femmes sont inacceptables et ne peuvent être tolérées plus longtemps.

Toutefois, la discrimination exercée par la société dans son ensemble est à
l'origine des violences infligées aux femmes. Le gouvernement, les partis
politiques, les groupes religieux, tous les éléments de la société civile
ainsi que les individus, tous ont un rôle à jouer dans ce domaine et
doivent s'engager en faveur de l'égalité de tous les êtres humains, quel
que soit leur sexe.

Pour obtenir de plus amples informations, nous vous remercions de prendre
contact avec le Service de presse d'Amnesty International à Lausanne, tél.
021/310 39 44 ou 079/430 14 68


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