Le Courrier de la Marche Mondiale des Femmes contre les Violences et la
Pauvreté N°38
Reçu le 30 janvier 2004 par la rédaction
Bonjour, voici quelques textes, rendez-vous et communiqués concernant les droits des femmes, en espérant qu'ils vous seront utiles.
Ceci est un bulletin de collecte d'informations, ce qui veut dire que nous ne sommes pas obligatoirement d'accord avec tout ce qui est écrit
(sauf pour les communiqués signés Marche mondiale des Femmes)
Marche mondiale des femmes, tel 01 44 62 1 33, Fax : 01 44 62 12 34
Sommaire: SPÉCIALE MARCHE MONDIALE DES FEMMES CONTRE
LES VIOLENCES ET LA PAUVRETÉ
1 - Préparation du 8 mars
2 - Texte adopté par le Collectif national droits des femmes sur la
laïcité et l'égalité des sexes
3 - Réunion public du collectif laïque et féministe
4 -Collectif " une école pour tous ; contre les lois d'exclusion "
5 - Contre la fermeture du centre de documentation du service des droits
des femmes
6 - Des ouvrières occupent une usine en Tunisie.
1 - Préparation 8 mars
Une première réunion a eu lieu le 27 janvier à l'initiative du Collectif
national pour les droits des femmes qui a présenté sa proposition d'une
manifestation unitaire le samedi 6 mars contre tout retour en arrière, pour les
droits des femmes. Etaient représentés : Alternatifs, Sud Santé, CGT, Socialisme
Libertaire, Sud Etudiant, Ni putes Ni soumises, Mixité, Femmes en noir, Droits
des femmes mairie de St Ouen, Femmes Solidaires, Parti socialiste, SOS Femmes
alternatives, LDH, Une école pour tous, Collectif contre le publi sexisme, Acord
(femmes turques) UFAL, Cadac, CNDF, JCR, LCR, La Meute, Planning Familial,
Commission femmes Amnesty international, Parti Communiste, FSU, Marche Mondiale
des Femmes, SUD PTT, Alliance des femmes pour la démocratie, Lutte Ouvriere,
Panthères Roses. Il y a consensus sur l'importance d'un 8 mars fort et unitaire
pour répondre aux attaques gouvernementales tous azimuth et à l'avancée des
intégrismes, pour défendre les droits des femmes. Des revendications ont
commencé à être discutées.
Une nouvelle réunion est convoquée pour le mardi 2 mars, Bourse du travail,
métro République à 18h.
2 - Texte adopté par le CNDF sur la laïcité et l'égalité des sexes
(paru dans Libération)
Texte du Collectif national pour les droits des femme, écrit par Josette Trat
puis adopté après amendements à sa dernière réunion nationale. Paru dans
Libération. La défense de la laïcité et de l'égalité des sexes mérite mieux
qu'un débat simplificateur et qu'un projet de loi électoraliste.
Nous dénonçons tous les amalgames cultivés depuis le 11 septembre 2001, selon
lesquels jeunes issus de l'immigration = musulmans = intégristes = terroristes.
En France, ces jeunes des deux sexes ont des convictions diversifiées mais elles
et ils ont tous en commun d'être en butte à un contrôle policier de tous les
instants et victimes de discriminations inacceptables, notamment à l'embauche ou
dans l'accès au logement. Pour lutter contre les humiliations et retrouver leur
dignité, certain(e)s jeunes de confession musulmane, inspiré(e)s ou non par des
imams fondamentalistes, ont choisi de mener une bataille politique pour le droit
des jeunes filles à porter le voile à l'école, ou dans les services publics en
tant que salariées. C'est se tromper de lutte. Le principe de séparation entre
les Eglises et l'Etat obtenu en 1905 est le résultat d'un combat de plus d'un
siècle pour la liberté de conscience et contre les prétentions de l'Eglise
catholique à gouverner le pays selon ses normes. La laïcité est une chance
: c'est la possibilité pour les jeunes d'apprendre à se connaître et à se
respecter indépendamment de leurs affiliations religieuses ; à l'inverse, la
multiplication des signes religieux à l'école risque d'encourager la division et
tous les sectarismes. La laïcité, c'est la garantie que la liberté
d'enseignement et de discussion ne sera pas limitée par des normes religieuses.
Aujourd'hui, il ne faut pas moins mais plus de laïcité : suppression du
concordat en Alsace et Moselle ; suppression des aumôneries dans les collèges et
lycées d'externat ; suppression des subventions publiques aux écoles privées.
Proposer cela, ce n'est pas remettre en cause le droit d'exercer son culte.
C'est considérer que l'engagement religieux est une affaire privée et que
l'école n'a pas à connaître les convictions religieuses des unes et des autres
pour faire son travail d'éducation. Par ailleurs, les musulmans doivent pouvoir
faire construire des mosquées sans tracasseries administratives. Au nom de la
solidarité avec les jeunes des quartiers populaires contre le racisme, certaines
personnalités nous invitent à censurer nos critiques à l'égard du voile. Elles
se trompent. Quel que soit le sens donné à titre personnel par une minorité de
jeunes filles musulmanes au port du voile (et nous savons qu'il est multiple),
le port du voile prend le même sens dans toutes les religions monothéistes, à
partir du moment où il est présenté comme une prescription religieuse
incontournable. Ce n'est en rien un symbole d'émancipation. Il s'agit, par ce
biais, de stigmatiser le corps des femmes comme la source de tous les péchés,
d'assimiler le désir sexuel et la sexualité à quelque chose de honteux. C'est un
moyen de faire le tri entre les femmes "pudiques" et les autres. Les femmes non
voilées, musulmanes ou non, sont ainsi désignées comme "impudiques" et rendues
responsables des agressions et des viols qu'elles peuvent subir. Nous avons
combattu pour la liberté des femmes à disposer de leur corps, avoir les moyens
de contrôler leurs maternités grâce à la contraception et à la liberté d'avorter
en cas de besoin ; nous avons combattu pour que les femmes, comme les hommes,
puissent exercer librement leur sexualité dans et hors mariage, sans être
insultées ou stigmatisées. Ce combat reste d'actualité à la fois parce que le
gouvernement sabre les budgets sociaux, mais également parce que la vieille
morale traditionnelle qui veut enfermer les femmes adultes dans une fonction
prioritaire, celle d'épouse et de mère, retrouve une nouvelle vigueur. Nous
dénonçons également les partisan (e) s des nouvelles normes néolibérales qui
assimilent la liberté à la liberté du marché, la prostitution à un choix, et la
multiplication des références porno- graphiques dans la publicité à une
émancipation sexuelle. Les féministes et les antiracistes sont divisés sur
l'opportunité d'une loi ou pas, sur la conception même de la laïcité, mais nous
pensons toutes et tous que la défense de la laïcité et de l'égalité des sexes
mérite mieux qu'un débat simplificateur par médias interposés et que le projet
de loi gouvernemental électoraliste qui a réussi à nous diviser. Malgré nos
divergences, associations, partis et syndicats devons retrouver le chemin de
l'unité face au développement de la pauvreté qui touche en particulier les
jeunes et les femmes seules avec enfants, face aux menaces multiples qui pèsent
sur les droits des femmes, des chômeurs et des salariés des deux sexes. Seul le
développement de l'action unitaire peut aider à sortir des replis identitaires.
Le 8 mars doit être l'occasion pour toutes les féministes et toutes celles et
tous ceux qui veulent défendre les droits des femmes de se retrouver.
3 - Réunion publique de la coordination laïque et féministe
La coordination laïque et féministe invite toutes celles et ceux qui veulent
se mobiliser pour une loi contre les signes religieux et contre les intégrismes
en général, à une réunion publique : Jeudi 5 février - 19h30 au Gymnase Auguste
Renoir 1 square Auguste Renoir 75014 Paris Métro : Porte de Vanves
"Pour une bonne loi, Pour l'égalité Hommes-Femmes, contre l'intégrisme"
Intervenants :
- Chahdorrt Djavann, romancière d'origine iranienne, auteure de " Bas les Voiles
"
- Samira Cadasse, porte-parole nationale de Ni Pute Ni Soumise
- Anne-Marie Lizin, sénatrice belge, auteure d'un projet de loi contre les
signes religieux à l'école en Belgique
- Bernard Teper, président de l'UFAL
- Jean-Claude Santana, enseignant à Lyon - La Martinière
- Kébir Jbil, président du mouvement des maghrébins laïques de France
- Corinne Lepage, présidente de CAP 21
- Yvette Roudy, présidente de l'Assemblée des Femmes
Réunion animée par Anne Zelensky, présidente de la Ligue du droit des femmes et
Pierre Cassen, coordonnateur des 5 Appels pour une loi contre le port de signes
religieux à l'école publique.
Communiqué de presse
POUR L'EGALITE HOMMES-FEMMES CONTRE LES INTEGRISMES, LA COORDINATION LAIQUE
ET FEMINISTE (CLF) EST NÉE! Depuis la décision du Président de la République de
légiférer contre les signes religieux, des groupes et des dignitaires islamistes
de tous pays multiplient menaces et intimidations contre notre pays. Ces actes
sont relayés, en France, par des manifestations de jeunes filles voilées,
solidement encadrées par un service d'ordre intégriste masculin, qui relaient un
message hostile à la laïcité ,à l'égalité hommes -femmes et au droit des femmes
à leur émancipation. Les associations ,ci-dessous mentionnées, toutes favorables
à un sursaut républicain face aux intégrismes en général, et à l'islamisme en
particulier, se sont regroupées en une Coordination Laïque et Féministe (CLF).
Dans un premier temps, elles affirment leur soutien à une loi contre les signes
religieux à l'école tout en demeurant attentives aux initiatives annoncées par
le Président de la République concernant les services publics et les entreprises
notamment. Dans l'école publique, elles estiment que l'interdiction de tous
signes religieux VISIBLES facilitera l'application de la loi. Elles soulignent
la nécessité, au nom de la protection de l'enfance et pour éviter l'enfermement
communautaire, d'une interdiction s'étendant, dans les écoles privées, aux
signes religieux directement sexistes. Elles demandent aux pouvoirs publics et
aux parlementaires de ne pas faiblir devant les diverses menaces graves dont la
France a fait l'objet depuis l'annonce de cette loi. Elles annoncent une réunion
publique commune le 5 février à Paris. Elles soutiennent avec force et vigueur
tous les programmes d'action des signataires comme la série d'actions de NI
PUTES NI SOUMISES concernant le premier anniversaire de la marche de l'égalité
ou les réunions publiques de FEMMES SOLIDAIRES et de l'UFAL en province . Elles
appelleront à une participation massive aux manifestations de la "journée des
femmes" du 6 mars, à Paris comme dans toutes les villes de province, afin de
marquer l'attachement de la France au principe républicain de l'égalité des
sexes ,pierre angulaire de la République du 21e siècle ,et du droit des femmes à
leur émancipation systématiquement contesté par les intégrismes religieux. In
fine, elles appellent toutes les organisations attachées à la laïcité et au
droit des femmes à rejoindre la CLF!
4 -Collectif " une école pour tous ; contre les lois d'exclusion "
APPEL
- Parce que nous luttons pour l'égalité : La loi en préparation visant à
interdire à l'école les " signes religieux ostensibles " est une loi
d'exception, construite sur mesure pour exclure les élèves portant le " foulard
". Même si elle est présentée comme une loi générale, s'appliquant à toutes les
religions, personne n'est dupe : c'est du foulard dit islamique, et de lui
seulement, qu'il est question depuis six mois. Nous refusons cette hypocrisie,
et nous nous opposons à ce projet liberticide et discriminatoire, qui favorise
les replis communautaires et entretient toutes les suspicions et oppositions
artificielles - entre " la France " et " les immigrés ", entre " la République "
et " l'Islam ", ou encore entre les diverses confessions.
- Parce que nous luttons pour le droit à l'éducation pour toutes et tous : Quoi
qu'on puisse penser du port du foulard et du refus de l'enlever à l'école, ce
refus ne justifie pas une mesure aussi grave que l'exclusion de l'école
publique. Quelles que soient ses déficiences, le service public d'éducation est
un espace irremplaçable où les élèves peuvent acquérir des savoirs, des
savoirs-faire et des diplômes qui comptent parmi les principaux instruments de
leur émancipation. Le droit à l'éducation pour tous et toutes est un acquis
démocratique auquel nous ne sommes pas prêt-e-s à renoncer, alors que l'école
est elle-même traversée par des problèmes nombreux et profonds, auxquels il est
plus que temps de s'attaquer.
- Parce que nous luttons pour la laïcité : La loi envisagée est présentée comme
un " rappel " nécessaire des principes laïques, qui auraient été " oubliés " ces
dernières années. Or, la laïcité, définie par les lois de 1881, 1882, 1886 et
1905 constitue une garantie pour la liberté de conscience et l émancipation des
hommes et des femmes en dehors du dogme religieux. C est une obligation qui
concerne les locaux, les programmes scolaires et le personnel enseignant, et non
les élèves. Aux élèves s'imposent des règles comme l'assiduité à tous les cours
ou le respect d'autrui, mais il n'est pas légitime de multiplier les exigences
pour des jeunes en formation, qui viennent à l'école précisément pour apprendre,
se former et se construire.
- Parce que nous nous inscrivons dans les grandes luttes du féminisme : Cette
loi est présentée comme une mesure " féministe ", destinée à promouvoir
l'égalité entre hommes et femmes en s'attaquant à un symbole d'oppression. Or,
si nous refusons que des femmes soient tenues de porter le foulard sous la
contrainte, nous refusons aussi que d'autres femmes soient tenues de le retirer
sous la contrainte. On ne s'émancipe pas par la répression mais par la conquête
de droits ; et les grands combats féministes n'ont jamais pris la forme d'une
demande de répression contre des femmes : c'est pour gagner des droits (celui de
voter, de travailler, de disposer de leur corps) que les femmes ont toujours
lutté. Une loi qui pénaliserait des fillettes et des jeunes filles seulement et
seulement celles-ci (car, en fait, ni aucun garçon, ni aucun homme ne seront
frappés par cette loi !), est un précédent qui, d'un point de vue féministe,
n'augure rien de bon.
- Parce que nous luttons pour la justice sociale : Ce que nous n'acceptons pas,
c'est enfin que la jeune musulmane qui porte un foulard joue le rôle d'un bouc
émissaire, sur lequel on s'acharne pour mieux oublier les logiques de domination
et d'exclusion qui traversent notre société : libéralisation de l'économie,
chômage de masse, précarisation des salarié-e-s, extension du contrôle social et
des logiques sécuritaires, permanence des discriminations racistes et de
l'inégalité sociale entre hommes et femmes.
Notre combat est un combat démocratique, laïque, et féministe. Nous refusons qu
il soit assimilé à une démarche intégriste et réactionnaire, que nous combattons
sans ambiguïté. Cette loi est une opportunité inespérée offerte à tous les
réactionnaires de prendre dans le débat public une place que, dans leur grande
majorité, les citoyen-ne-s de France leur refusent.
Nous appelons donc les citoyen-ne-s à se mobiliser contre cette loi qui porte
atteinte aux principes de la laïcité, à l égalité entre hommes et femmes et aux
droits humains.
Nous appelons à un :
1/ Rassemblement devant l Assemblée Nationale, le mercredi 4 février 2004 à 17h
2/ Réunion publique le vendredi 6 février 2004 à Paris
3/ Manifestation le samedi 14 février 2004 à Paris
Des collectifs locaux sont en train de se former. Nous vous tiendrons
informé-e-s des prochaines signatures et initiatives. Contact : Collectif
Unitaire Une école pour tous-tes Contre les lois d'exclusion C/O CEDETIM 21ter
rue Voltaire 75011 Paris, Tél. : 01 43 71 62 12
cedetim@reseau-ipam.org
5 - Contre la fermeture du centre de documentation du service des droits des
femmes.
13 janvier 2004. Mme Muguette Jacquaint attire l’attention de Mme la ministre
déléguée à la parité et à l’égalité professionnelle sur la prochaine fermeture
du centre de documentation du service des droits des femmes et de l’égalité.
Considéré comme l’unique centre de ressources à compétence nationale traitant de
la vie des femmes, cette structure accueille aussi le conseil supérieur de
l’information sexuelle, de la régulation des naissances et de l’éducation
familiale. Le fonds documentaire du centre est d’une grande richesse et il
s’adresse à un large public. Un accueil personnalisé par un personnel compétent
a fait jusqu’à présent la satisfaction de ses utilisateurs. Or, il serait
question très prochainement d’un déménagement du service du droit des femmes et
aucune place pour le centre de documentation ne serait prévue. La disparition de
ce centre et de ses archives est inquiétante. Elle lui demande en conséquence de
l’informer sur l’avenir de ce centre de documentation.
Ecrivez à :
Madame Nicole Ameline,
Ministre déléguée à la parité et à l’égalité professionnelle 10-16 rue Brancion,
75015 Paris pour demander que ce Centre puisse demeurer au Service des Droits
des Femmes.
6 - Des ouvrières occupent une usine en Tunisie
Des ouvrières occupent une usine pour exiger le paiement de leurs salaires
MOKNINE (Tunisie), 15 jan (AFP) - Les employées tunisiennes d'une usine de
confection textile hollandaise occupent depuis plus d'une semaine leurs lieux de
travail à Moknine (140 km de Tunis) pour exiger le paiement de leurs salaires,
apprend-on jeudi de source syndicale locale. Le gérant tunisien de l'usine "Hotrifa"
avait déclaré une situation de chômage technique avant de se soustraire au
réglement des arrièrés de salaires et primes de ses employés, selon un accord
parrainé par les autorités sociales. Découvrant que leur patron montait une
autre affaire en sous-traitance dans la même région, 265 femmes, pour la plupart
chefs de famille, et quelques techniciens, ont décidé d'observer un sit-in
continu depuis le 7 janvier, Elles réclament l'intervention des autorités pour
le règlement du conflitqui les oppose au gérant tunisien et à la maison mère
hollandaise. "La situation est dramatique pour des ouvrières contraintes de
dormir par terre dans le froid et le dénuement, certaines accompagnées de jeunes
enfants", a indiqué à l'AFP, Mongi Ben Salah, responsable syndical local. "La
plupart des femmes sont l'unique soutien de leurs familles, plusieurs époux au
chômage campent à l'extérieur de l'usine pour appuyer les leurs", a-t-il
affirmé. "Les lieux sont devenus insalubres et certaines ouvrières ont du être
conduites aux urgences, mais ces femmes semblent déterminées à pousuivre leur
protestation pour avoir gain de cause", selon M. Ben Salah. Les protestataires
bénéficient de l'appui du syndicat et de la Ligue de défense des droits de
l'Homme. Des conflits sociaux avec occupation de locaux et grève de la faim sont
intervenus ces derniers mois entre des ouvriers tunisiens et des entrepreneurs
américains (juillet 2003) et français (novembre 2002). Le textile-habillement
emploie 250.000 personnes en Tunisie et compte 2.100 entreprises (1.600
exportatrices) pour des recettes de 3 milliards d'euros par an, soit la moitié
des exportations du pays en 2002. Ce secteur, en restructuration, va être
confronté aux défis de l'accès au marché européen de pays concurrents comme la
Chine, l'Inde et l'Indonésie et aux perspectives du démantèlement des Accords
Multifibres (2005).
Pour tout contact : Marche Mondiale des Femmes, 104 rue des Couronnes, 75020 Paris Tel : 01 44
62 12 33 Fax : 01 44 62 12 34