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La marche des Femmes et la journée du 8 mars

Le courrier de la Marche N° 24

Reçu le 17 janvier 2003 par la rédaction

Bonjour, voici quelques textes, rendez-vous et communiqués concernant les
droits des femmes, en espérant qu'ils vous seront utiles. 

Ceci est un bulletin de collecte
d'informations, ce qui veut dire que nous ne sommes pas obligatoirement
d'accord avec tout ce qui est écrit (sauf pour les communiqués signés
Marche mondiale des Femmes)

Site de la Marche mondiale : http://www.ffq.qc.ca/marche2000 Bientôt un site européen !

Marche mondiale des femmes, tel 01 44 62 1 33,  Fax : 01 44 62 12 34

Sommaire SPÉCIAL FORUM SOCIAL EUROPÉEN
Bilan de la Coordination européenne de la Marche mondiale des Femmes (Nelly Martin avec l'aide de Judith Martin-Razzi-Marseille):

  • 1 - Aidons Touria Tiouli : signez la pétition
  • 2 - Meeting de la CADAC
  • 3 - Prostitution - suite
  • 4 - "Ni Putes, Ni Soumises !" , dans les ghettos, les femmes se révoltent et s'organisent contre les discriminations - Conférence débat
  • 5 - Colloque : « Regards croisés France - Algérie : Violences exercées à l'encontre des femmes - Réagir »
  • 6 - CONFERENCE-DEBAT organisée par le Scalp/Reflex

1 - Aidons Touria Tiouli

L'histoire
Touria, née à Casablanca le 15.10.63, habite en France depuis son plus jeune âge et possède la nationalité française. Divorcée, elle réside à Brive avec son fils de 14 ans, F... Sa maman, seul membre de sa famille résidant en France, habite également à Brive.
Touria est arrivée à Dubaï (Emirats Arabes Unis) le 13 octobre de cette année, afin d'effectuer plusieurs études de marché pour une entreprise Française, en liaison avec la mission économique du Consulat de France. Trilingue Français-Anglais-Arabe, elle est déjà venue à Dubaï à deux reprises pour des travaux similaires.
Le 14 octobre au soir, elle se rend dans une discothèque de Dubaï, de très bonne fréquentation. Lorsqu'elle quitte l'établissement, des personnes, lui proposent de la raccompagner à son hôtel. La voiture prend un autre chemin , les trois hommes, l'agressent et la violent. Très choquée, elle porte plainte pour viol. Les trois agresseurs sont identifiés grâce au gérant de la discothèque et arrêtés. Elle est aussi arrêtée et emprisonnée. Elle apprendra que, pour une femme, (émirate ou étrangère) le fait de monter dans une voiture avec un homme qui n'est pas de sa famille est un délit, puni également d'amendes et de prison.
Sous la pression du Consulat de France, elle est libérée provisoirement une semaine plus tardŠmais sans son passeport.
La famille de Touria, très restreinte et d'un milieu modeste ne peut engager de gros moyens pour la soutenir. Il n'est possible de se faire défendre que par un avocat du pays, et leurs honoraires atteignent des sommes faramineuses.
Le consulat ne s'est pas engagé à soutenir financièrement Touria pour ses frais d'hôtel. Le ministère de l'intérieur dit ne rien pouvoir faire et que « aux Emirats, la justice du pays est souveraine » Le comité de soutien à Touria est créé le 3 novembre. Il lance un appel à signatures pour avoir le plus de poids possible dans ses démarches auprès des élus locaux, du ministère des Affaires Etrangères et de la Présidence de la République.

L'« Association de Soutien à Touria »
Elle a déposé ses statuts le 22 novembre 2002 à la Préfecture de La Haute-Vienne. OBJET : Obtenir le retour en France de Touria, française inculpée à Dubaï suite à la plainte qu'elle a déposée pour avoir été agressée.
Cotisation : 5 euros ; dons à volonté

Bilan des premières actions
1 - Contacts avec les élus locaux : Député de Brive, Conseil Régional 2 - Courriers partis le 19 novembre :
- Au Ministère des affaires Etrangères (copie au Président de la République et au Consulat de Dubaï)
- Au Consulat de France à Dubaï, pour demander la protection physique et matérielle de Touria, ressortissante française. 3 - Appels dans la presse et dans les médias

* décembre 2002
Suite à la première campagne de presse, le secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères, en visite à Dubaï le 2 décembre, accompagné par le député de la Haute-Vienne Alain Marsaud, ont plaidé la cause de Touria auprès des autorités de Dubaï. La ministre de la Défense, Mme Alliot Marie est également intervenue la semaine suivante. On leur avait annoncé la remise du passeport à Touria sous quelques jours. Suite à de très fortes pressions qui pourraient presque s'apparenter à du chantage, l'association s'est engagée, en s'endettant, à payer les frais d'hôtel de Touria, jusqu'au 16 décembre date où Touria devait rentrer en France. Juste avant Noël, Touria a appris que la justice de Dubaï, indépendante et souveraine, comptait bien aller jusqu'au procès.
* Début janvier, le comité de soutien lance un appel au ministre des Affaires Etrangères pour que la France prenne en charge matériellement et diplomatiquement Touria.
* 12 janvier : première audience. Touria est accusée de relation adultérine et de consommation d'alcool. La prochaine audience aura lieu dans 1 ou 2 semaines. A ce jour, elle est toujours bloquée dans son hôtel. N'hésitez pas à en parler autour de vous et à adhérer à l'Association. Nous faisons un appel aux dons pour régler les frais de téléphone, courriers, et tout frais qu'entraîne le séjour forcé de Touria, ainsi que pour apporter une aide à son fils. L'adresse pour nous joindre :
Comité de soutien à Touria: 67 av. Du général Leclerc, 87000 Limoges e.mail roddeschmittb@aol.com
e.mail famille.galliot@wanadoo.fr
( chèque à libeller à « Association de Soutien à Touria »).
Pour avoir des informations sur internet : http://touria.tiouli.free.fr
Le 14 janvier, le Comité de soutien est forte de 450 membres et l'association regroupe plus de 160 adhérents.

PETITION à renvoyer à :

Comité de soutien à Touria
67 av du Général LECLERC 8700 Limoges famille.galliot@wanadoo.fr  Touria, jeune femme Française, victime d'une agression, est retenue à Dubai (Emirats Arabes Unis). Le comité de soutien demande que les Autorités Françaises fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour obtenir son retour en France et qu'elles lui accordent protection et soutien moral et matériel. Nom, Prénom, adresse, profession, E mail

2 - Meeting de la CADAC

25 janvier 2003 de 14 heures à 19 heures
Salle des Métallos
94, rue Jean-Pierre Timbaud, 11e Paris
M° Parmentier ou St. Maur

* 14 heures : première table-ronde suivie d'un débat
« Dans le monde, en Europe, en France : Etat des lieux, état des lois »

- Contre les femmes : l'impérialisme américain au secours des intégrismes » (Françoise Laurant, présidente de la Confédération du Mouvement Français pour le Planning familial)
- « Perspectives européennes sur l'avortement (Ailbhe Smyth, militante et écrivaine féministe et lesbienne, dirige le Centre de recherche et de documentation sur les femmes à l'Université de Dublin en Irlande).
- Exposé sur la situation en Irlande et dans différents pays européens comme la Pologne et le Portugal où l'avortement est interdit.
- Comment a été votée la loi du 4 juillet 2001 ? Ses avancées (Valérie Haudiquet, militante de la CADAC) 16 h - 17 h : Pause Buffet préparé par des habitantes du quartier et librairie

17h - 19 h : 2eme table ronde suivie d'un débat
- Privatisation rampante dans le domaine de la santé (Jean-Marie Sala, représentant du syndicat SUD santé Sociaux
- Loi du 4 juillet 2001 : les réalités de sa mise en application (Nora Tenenbaum, CADAC et Danièle Gaudry, responsable de la Commission avortement du MFPF)
- Dédramatiser l'avortement (Marie-Laure Brival, médecin gynécologue, responsable du CIVG de la Maternité des Lilas 93)
- Pour les femmes : défendre un droit fondamental au nom de tous leurs droits humains (Christine Delphy, chercheuse, directrice de la revue Nouvelles Questions féministes) Participation aux frais : 5 euros (plein tarif) ; 3 euros (tarif réduit)

3 - Prostitution - suite

Dans ce débat, nous donnons, au fil de l'eau, les textes que nous recevons pour faire connaître les différentes positions.
- Lire les articles du Monde du monde du 9 janvier et les réponses dans celui du 16 janvier
- Un texte d'une personne du Collectif national des droits des femmes est aussi proposé au Monde. Nous attendons sa parution avant communication

- ACT UP-PARIS
Communiqué de presse - mercredi 8 janvier 2003
PROSTITUTION : CE QUE NOUS EXIGEONS DE LA MAIRIE DE PARIS

Depuis cet été, nous sommes informés d'exactions policières régulièrement commises à Paris à l'encontre des prostituéEs (aspersion au gaz lacrymogène, confiscation de préservatifs et de traitements, refus d'enregistrer les plaintes pour viol, etc.). Nous en avons informé la Mairie de Paris, tout d'abord en remettant publiquement une lettre ouverte inventoriant ces faits de répression à Anne Hidalgo, première adjointe au maire et dirigeant un comité de pilotage sur les prostitutions. Il aura fallu une deuxième interpellation, à l'issue de laquelle nous avons été insultéEs et frappéEs, et un rendez-vous avec Anne Hidalgo pris à sa demande, pour avoir confirmation qu'une enquête avait été demandée il y a deux mois à l'Inspection Générale des Services. Aujourd'hui, Act Up-Paris adresse une lettre (ci-jointe) au Maire de Paris, Bertrand Delanoë, pour le mettre en garde contre les conclusions d'un comité de pilotage mené à partir d'une position abolitionniste de principe, qui amalgame prostitution et trafic d'êtres humains. Il a fallu, de plus, six mois et la pression d'élus locaux pour qu'une prostituéE indépendante soit reçue dans ce comité. Il est étonnant que la Mairie de Paris s'engage dans ces problèmes d'ampleur internationale, alors qu'elle est incompétente à traiter des violences policières relevant de tel ou tel commissariat parisien. L'orientation du comité de pilotage est par ailleurs alarmante en matière de santé publique. Si la situation concrète actuelle des prostituéEs est occultée, aucune politique de prévention cohérente et efficace ne peut être menée dans leur direction. D'autre part, les mesures de pénalisation du client promettent d'avoir des conséquences sanitaires dramatiques, en termes de contaminations, de fragilisation des prostituéEs dans la négociation du préservatif et d'inaccessibilité aux actions sanitaires et sociales. Act Up-Paris exige de la Mairie de Paris:
- qu'elle condamne fermement ces exactions policières et s'engage à lutter contre ;
- qu'elle communique sur les conclusions de l'enquête menée par l'Inspection Générale des Services de la police ;
- que le comité de pilotage serve réellement de cellule de médiation entre prostituéEs, représentants de la Mairie de Paris et services de police ;
- qu'un inventaire soit fait des discriminations des prostituéEs, du point de vue de leurs droits et de la répression policière ;
- que les enjeux de santé publique soient pris en compte dans les mesures relatives à la prostitution ;
- que l'ensemble des personnes impliquées dans le champ des prostitutions soient consultées à partie égale, et en premier lieu les prostituées elles-mêmes.

4 - "Ni Putes, Ni Soumises !" :

Dans les ghettos, les femmes se révoltent et s'organisent contre les discriminations CONFERENCE-DEBAT, MARDI 21 JANVIER 2003, AMPHI CHAPSAL 17H00, Institut d’Etudes Politiques de Paris, 27, rue Saint Guillaume M° Sèvres Babylone, St Germain des Prés ou Rue du Bac

Avec : Fadela Amara, Présidente de la Fédération nationale des Maisons des potes Loubna Meliane, SOS Racisme Nacira Guénif, sociologue Samira Bellil, auteur de Dans l'enfer des tournantes, Denoël, Paris, 2002 (A 19h00, une table sera tenue dans le hall pour la vente et la signature de son livre)

Rappel des faits
Le 4 octobre 2002, Sohane, 17 ans, est aspergée d'essence puis brûlée vive dans un local à poubelles de la cité Balzac à Vitry-sur-Seine. La même semaine, devant la cour d'assises des mineurs du Val d'Oise, 19 jeunes comparaissent pour viol en réunion sur une fille de 15 ans à Argenteuil. Faits exceptionnels ? Non, ce sont là les manifestations les plus graves d'un sexisme qui agit au quotidien dans des zones délaissées par les pouvoirs publics. Quand au ghetto du sexe s'ajoute le ghetto social, les femmes sont toujours les premières victimes Aujourd'hui, les filles et les femmes qui vivent dans les quartiers s'organisent : " Un mouvement est en train de naître. [Š] Tandis que jusqu'ici la violence, la domination de la loi du plus fort menaçait de prendre le pas, des voix, de plus en plus nombreuses, s'élèvent et se révoltent contre le sexisme, les discriminations, les oppressions... " Les Sciences Potiches se Rebellent s'associent pleinement à ce mouvement qui concerne la dignité de toutes les femmes et de l'ensemble de la société française. On a longtemps usurpé leur parole ; nous, nous leur proposons une tribune. Voici leur appel : " Nous, femmes vivant dans les quartiers de banlieues, issues de toutes origines, croyantes ou non, lançons cet appel pour nos droits à la liberté et à l'émancipation. Oppressées socialement par une société qui nous enferme dans les ghettos où s'accumulent misère et exclusion. Étouffées par le machisme des hommes de nos quartiers qui, au nom d'une "tradition", nient nos droits les plus élémentaires.
* Assez de leçons de morale : notre condition s'est dégradée. Les médias, les politiques n'ont rien fait pour nous ou si peu.
* Assez de misérabilisme. Marre qu'on parle à notre place, qu'on nous traite avec mépris.
* Assez de justifications de notre oppression au nom du droit à la différence et du respect de ceux qui nous imposent de baisser la tête.
* Assez de silence, dans les débats publics, sur les violences, la précarité, les discriminations. Nous pensons que si la possibilité est donnée aux femmes et aux jeunes filles des quartiers de s'affirmer en participant à des actions collectives, elles joueront un rôle important dans le changement dans les quartiers, dans la reconstruction d'un nouveau lien social, et également pour leur propre émancipation. " Les Sciences Potiches se Rebellent et Les Femmes des Quartiers brisent ensemble les tours d'ivoire. Personne n'a le droit de se cacher les yeux !

5 - Colloque

« Regards croisés France - Algérie :
Violences exercées à l'encontre des femmes - Réagir »
Organisée par l'Association de solidarité avec les femmes algériennes démocrates (ASFAD) et le groupe "Femmes d'ici et de là-bas"de l'Association de culture berbère

Le Samedi 1er février 2003 de 13h à 19h
Salle de la CFDT :
2 boulevard de la Villette
Paris 19ème
Métro Belleville
OUVERTURE DU COLLOQUE
PREAMBULE : ASFAD et groupe FIL de l'ACB

ETATS DES LIEUX
Ici : Samia El Mars, du Mouvement des femmes des quartiers (FÉdÉration nationale des Maisons des potes) Là bas: Myriam Belaala, Présidente de l'association ´"SOS Femmes en dÈtresse"

LES VIOLENCES
Ici : Les "tournantes": Samira Bellil, animatrice en Seine-Saint-Denis et auteure du livre Dans l'enfer des tournantes Là-bas : le viol ´"ordinaire" en Algérie et les évènements de juillet 2001 à Hassi-Messaoud : Chérifa Bouatta, psychologue, militante de "Défense et promotion des droits des femmes" Ici : Analyse du viol : Emmanuelle Piet, du Collectif féministe contre le viol Ici : Analyse des violences : M. Jaspard (sous réserve)

LA VIRILITE
Ici : La mise en scène de la virilité : Alice Cherki, psychiatre et psychanalyste Ici : L'effet de bande

LA TRADITION
Ici : Les mariages forcés : Christine Jama, de l'association ´"Voix de Femmes" Ici : La négociation opérée par les filles entre tradition et modernité : Nacira Guénif-Souilamas, sociologue, maitre de conférences à Paris XIII, auteure de : Des ´"beurettes"aux descendantes d'immigrants nord-africains - (sous réserve)

LA SEXUALITE
Ici : De la surveillance des frères à celle des islamistes -
Là-bas: Les rapports entre garçons et filles en Algérie : Chérifa Bouatta, psychologue, militante de ´"Défense et promotion des droits des femmes" Ici : Sexualité et virginité : représentations et comportements en matière de sexualité : Fatima Lalem-Hachilif, du Planning familial

LE GHETTO
Ici : Le ghetto : Rabah Ameur Zaimèche, réalisateur du film Wesch, wesch - (sous réserve) Ici : La ségrégation urbaineÝ: Yankel Fijalkov, urbaniste, Maitre de conférences. à Paris .VII, chercheur au Centre de recherche sur l'habitat, auteur de Sociologie de la ville (Ed. La Découverte) - (sous réserve) Ici et là-bas : L'attrait de l'Islam sur les jeunes : Leila Babès, auteure de Loi d'Allah, loi des hommes - (sous réserve) "Carences" de la République) Ici : Les ´"Sans-papiËres" : Claudie Lesselier, RAJFIR

RESISTANCES
Là-bas : Mouvements de femmes en Algérie et résistances de la société civile : Zoubida Haddab, professeure à la faculté de sciences politiques et de l'information d'Alger, participante du Groupe de recherches de l'INSP sur les violences contre les femmes Ici : La Caravane des ´"Femmes des quartiers" du 1er février au 8 mars 2003
: Samia El Mars, du Mouvement des femmes des quartiers (Fédération nationale des Maisons des potes) Ici : Perspectives : Samia El Mars, du Mouvement des femmes des quartiers (Fédération nationale des Maisons des potes)

CONCLUSION GENERALE
: ASFAD et Groupe FIL de l'ACB
 

6 - CONFERENCE-DEBAT organisée par le Scalp/Reflex,

groupe parisien du Réseau No Pasaran (06.98.92.78.65) « Quel engagement, quelles luttes féministes aujourd'hui ? » à l'occasion de la parution du numéro spécial Antipatriarcat de No Pasaran :
- « Production domestique et genre » par CHRISTINE DELPHY (sociologue, chercheure au CNRS, directrice de Nouvelles Questions Féministes) :
- « Antisexisme et masculinité » par DANIEL WELZER-LANG (sociologue, chercheur à l'équipe Simone, univer

Mardi 21 janvier 2003 - 20h, CICP, 21 ter rue Voltaire 75011 Paris , (M° Rue des Boulets ou Nation)


Pour tout contact :
Marche Mondiale des Femmes, 104 rue des Couronnes, 75020 Paris
Tel : 01 44 62 12 33
Fax : 01 44 62 12 34