Marche mondiale des femmes, tel 01 44 62 1 33, Fax : 01 44 62 12 34
Sommaire:
I -Rappel réunion nationale Marche mondiale + texte appel FSE (à signer par les associations)
II - Prostitution : texte et invitation Collectif National Droits des Femmes
III - Prostitution : Communiqué association Le Nid (voir N° 13 et 14 pour autres prises de position
IV - Menaces sur les Femmes en Noir
V -Amina Lawal : position du président nigérian Olusegun Obasanjo
VI - Femmes en Iran : bulletin de la commission des femmes du Conseil national de la résistance iranienne - Juillet 2002
I - Réunion Marche Mondiale
Ordre du jour : - préparation du Forum sociale européen : quelle organisation, quelle place pour les femmes (la conférence femmes, les séminaires, les ateliers), la place de la Marche ; les réunions préparatoires ; l'organisation matériel, de France et sur place à Florence - Amina Lawal : quelle mobilisation à court et long terme ; - Afghanistan : visite prochaine d'une militante de Rawa - Les nouvelles dates de la Marche : mondiales et européennes
Samedi 7 septembre 13h30 - 19h Cité Faidherbe 104 rue des couronnes - métro Couronnes ou 23 rue de la Mare - métro Pyrénnées
- APPEL : UNE AUTRE EUROPE POUR UN AUTRE MONDE (Pour le signer Elke Stanicki du CRID :
info@crid.asso.fr )
Face à la mondialisation libérale qui accélère la concentration des richesses et qui génère des exclusions économiques, sociales, culturelles et la destruction de l'environnement, un mouvement citoyen mondial émerge avec force. Celui-ci s'exprime par des forums de la Société Civile, lors de conférences internationales, par des campagnes citoyennes sur la dette des pays du Sud ou sur la réforme des Institutions Financières Internationales, etc. ou par des manifestations sociales.
Le Forum Social Mondial de Porto Alegre est une des expressions les plus importantes de ce mouvement. Les Forums Sociaux Mondiaux de Porto Alegre de 2001 et 2002, organisés en parallèle du Forum Economique Mondial de Davos, ont été des succès indéniables, tant par le nombre de participants que par la qualité des débats qui y ont eu lieu. Ils ont été des espaces ouverts de rencontres et d'échanges pour l'approfondissement de la réflexion, la formulation de propositions concrètes, l'articulation d'actions efficaces entre divers mouvements et entités de la société civile qui s'opposent au néolibéralisme. Bien plus qu'un évènement situé dans le temps et dans l'espace, le Forum Social Mondial est devenu un processus permanent de recherche et de construction d'alternatives.
Les dérives autoritaires et les tentatives d'amalgame de ce mouvement avec le terrorisme, suite aux attentats du 11 septembre 2001, n'ont pas arrêté sa dynamique. Il se développe maintenant sur plusieurs continents afin que de plus en plus de citoyennes et de citoyens s'engagent dans ce processus.
Le Forum Social Européen, qui se tiendra à Florence (Italie), du 7 au 10 novembre 2002, s'inscrit dans cette dynamique. Il est aussi le résultat des mobilisations sociales de ces dernières années. Il rassemblera des mouvements sociaux: ONG, syndicats, mouvements citoyens d'Europe et d'autres continents en particulier de la rive sud de la Méditerranée. Il abordera des thèmes liés aux grands enjeux européens: l'Europe dans la mondialisation et sa politique de solidarité internationale, la paix dans la région et les questions d'armement, la démocratie et la citoyenneté en Europe.
En France, un collectif de préparation au Forum Social Européen de Florence s'est constitué. Il regroupe les organisations signataires. Celles-ci appellent tous les acteurs de la société civile française à les rejoindre, à se mobiliser pour participer au Forum Social Européen de Florence, et les invitent à créer localement des collectifs de préparation.
Ensemble, mobilisons nous pour qu'une autre Europe et un autre monde soient possibles !
Signataires au 30 août 2002: AC! (Agir ensemble contre le chômage !), AEC, Agir Ici,
AITEC, Association Biens publics à l'échelle mondiale, Association Droit à l'Energie SOS Futur, Association Régionale des Citoyens du Monde en Poitou-Charentes, ATTAC,
CADAC, CASI-Bretagne, CCSC (Comité Chrétien de Solidarité avec les Chômeurs et Précaires), CEDAL, CEDETIM, Centre d'Information Inter-Peuples de Grenoble, Chambre des Beaux Arts de Méditerranée, Collectif associatif Nouvelles Richesses, Collectif Jo'burg 2002, Collectif National pour les Droits des Femmes, Collectif pour la Citoyenneté et les Droits Fondamentaux, Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement (CCFD), Comité participatif et citoyen
d'Alfortville-Vitry (94), Confédération paysanne, COSI, CRID, CRIDEV, Cultures & Citoyenneté, DAL, Danse à tous les étages!, Démocratiser Radicalement La Démocratie, Droits devant!, Ecorev (Revue critique d'écologie politique), Espaces Marx/ Transform!, Etats généraux de l'écologie politique, Fédération Artisans du Monde, Fédération Nationale des Mines et de
l'Energie CGT (FNME-CGT), Femmes et Développement en Algérie (FEDA), Fondation Copernic, Fondation France Libertés, Forum de Delphes, Forum de la gauche citoyenne, Forum pour un autre monde, France Amérique Latine, Frères des Hommes France,
FSU, Gamins de l'Art Rue, GISTI (groupe d'information et de soutien des immigrés), GRDR, Greenpeace, Immigration Développement Démocratie (IDD), Journal l'Humanité, LA FONDATION POUR LES FEMMES AFRICAINES, Les Alternatifs, Les Amis du Monde diplomatique, Les Pénélopes, Ligue de l'Enseignement, Ligue des Droits de l'Homme, Marche mondiale des Femmes contre les Violences et la Pauvreté, Max
Havelaar, MDS (Mouvement pour le Développement Solidaire), Mouvement de la Paix, POLITIQUE (revue européenne de débats), Réseau Toute la Gauche, Réseau Fanfare, Réseaux Services Publics, Résister!, Revue "Multitudes", Revue Mouvements,
RITIMO, SOLAGRAL, SOLIDARITE, SURVIE, Terre des Hommes France, Union syndicale G10 Solidaires.
II - Prostitution : texte et invitation Collectif National Droits des Femmes (CNDF)
Notre Collectif lutte pour les droits des femmes et l'égalité sur de nombreux terrains. Il a aussi engagé une réflexion critique sur le système prostitutionnel (cf. forum débat des 8 et 9 mars) : nous le pensons comme une violence contre les femmes, comme un des piliers du système patriarcal et de l'inégalité hommes / femmes, comme une expression de la construction sociale de la sexualité (occultée par l'idéologie des " besoins sexuels naturels " des hommes) qu'il faut remettre en cause. Nous travaillons à des stratégies et des actions qui à la fois combattent l'exploitation et l'oppression que subissent les femmes en situation de prostitution et nous fassent avancer vers une société sans prostitution, c'est à dire aussi où la sexualité, sous toutes ses formes, serait vécue dans la liberté, le bonheur et l'égalité. De plus, nous estimons que le système prostitutionnel n'est pas un monde à part, que les femmes prostituées peuvent être toutes les femmes, et que la " question de la prostitution " a été trop longtemps laissée en marge des luttes féministes, antisexistes et des mouvements sociaux. Or, cette exploitation dans la prostitution est liée par de multiples liens à la précarité et à la pauvreté des femmes, à la violence contre les femmes et les enfants, aux représentations et à l'éducation sexistes, à la situation faite aux migrantes sans papiers, à la mondialisation capitaliste et au néolibéralisme qui fait de tout une marchandise. C'est pourquoi nous invitons à une réunion toutes celles et tous ceux, en accord avec les bases définies ci-dessus, engagéEs dans divers mouvements et associations, pour mettre en commun et confronter nos réflexions et prendre ensemble des initiatives. Il serait important de savoir notamment comment chacun et chacune, chaque mouvement ou association, dans le cadre de ses préoccupations particulières, peut appréhender ce sujet et l'inclure dans ses activités .
Les enjeux actuels sont multiples, parmi lesquels : - les " clients " de la prostitution : comment faire sortir de l'irresponsabilité ces acteurs majeurs du système prostitutionnel ? comment faire appliquer la loi réprimant les " client " de mineurEs ? - comment garantir l'accès des personnes en situation de prostitution aux droits universels, et l'application réelle des dispositions en faveur des personnes voulant se libérer du système prostitutionnel ? - comment agir face aux mesures de mise à l'écart et de répression des personnes prostituées décidées par certaines municipalités et les projets du ministère de l'intérieur ? - la traite des femmes et des enfants : que devient la proposition de loi sur " l'esclavage moderne " ? comment faire respecter les droits des victimes (droit au séjour notamment) ? - comment répondre à l'offensive des partisans de la reconnaissance de la " vente de services sexuels " ou du " travail du sexe " comme d'une profession ?
RÉUNION DU CNDF sur le thème de la PROSTITUTION mardi 24 septembre 2002 à 19h au CICP 21 ter rue Voltaire, 75011 Paris
III - Prostitution : Communiqué association Le Nid (voir N° 13 et 14 pour autres prises de position
La relégation des personnes prostituées à l'ordre du jour (13 juillet 2002). On assiste depuis quelques semaines à une résurgence des discours tendant à faire supporter de fait toute la culpabilité de la prostitution sur les personnes prostituées elles mêmes. Devant les protestations des riverains au sujet des nuisances provoquées par l'activité
prostitutionnelle, les pouvoirs publics ont en effet choisit la mise à l'écart des acteurs les plus faibles du système. Déjà, plusieurs municipalités ont pris des mesures de harcèlement. On a également ressorti les arguments éculés en faveur des maisons closes. On comprend l'agacement des riverains, mais on ne voit pas comment vouloir repousser sans cesse la prostitution vers d'autres quartiers, d'autres villes, d'autres pays puisse constituer une amorce de solution. On sait pourtant, les exemples historiques ou actuels le montrent abondamment, que le proxénétisme tire toujours profit de l'enfermement ou de la mise à l'écart des personnes prostituées. Ces véritables mesures de relégations donnent l'illusion que le système prostitutionnel est maîtrisé. En réalité la marginalisation des personnes, et la chape de plomb qui cherche à occulter la prostitution, les rendent encore plus vulnérables. Ces discours sont d'autant plus choquants qu'ils visent essentiellement les victimes de la traite des êtres humains. Ainsi le ministre de l'intérieur, Nicolas
Sarkozy, a annoncé le 10 juillet 2002 la préparation d'un projet de loi d'expulsion des prostituées étrangères ! Ce sont ainsi en premier lieu les victimes d'un trafic immonde qui sont punies au nom de la tranquillité publique. Injuste, ce projet est également absurde : vu l'importance des profits en jeu, comment imaginer que les proxénètes renoncent à faire venir en France ces jeunes femmes de l'Est ou d'Afrique ? D'autant plus que, fragilisées par cette clandestinité imposée, ces femmes seront encore moins en mesure de s'échapper de leur emprisonnement. Plutôt que d'étudier les exemples étrangers, telle l'Italie où le permis de séjour est délivré en échange de la participation à un programme d'assistance et d'intégration sociale, on traite ces personnes en parasites et on les rejette dans les mains des proxénètes. On nous dit que la prostitution est trop visible. Mais en ce domaine la cécité entraîne indifférence et mépris. Le fait que la prostitution soit publique a au moins le mérite de rappeler à nos concitoyens qu'elle existe, et qu'elle s'accompagne généralement de détresse. La non clandestinité, donc l'absence de pénalisation, des personnes prostituées est le préalable indispensable à toute mesure de prévention, à toute action en profondeur des associations et des services sociaux, à toute réflexion politique sur la prostitution, quelle que soit l'opinion que l'on peut avoir à ce sujet.
IV - Menaces sur les Femmes en Noir
L'extrême droite israélienne veut faire interdire le celèbre rassemblement hebdomadaire des "Women in black". Ceci ne s'était jamais produit. L'extrême droite israélienne (dont beaucoup de colons) a pris l'habitude désormais de manifester le vendredi à côté des Femmes en noir en les insultant et les agressant. Désormais elle réclame l'interdiction du célèbre rassemblement. On peut, en signe de soutien se joindre à nous samedi de 15h à 17h à la Fontaine des Innocents comme d'habitude (Femmes en noir Paris) Gila Svirsky lance un appel et explique la position de la police : Gila Svirsky :
gsvirsky@netvision.net.il « Please come to Women in Black on Friday ! This morning, the radio (Reshet Bet) twice broadcast the story about Jerusalem's Women in Black and the police (6:45 and 7:45). I made the point that the police should be protecting our right to demonstrate & Itamar Ben Gvir made the point that we
"kiss terrorists" and therefore should be removed from the plaza (kikar). The police response was that Women in Black, like the right
wing, are also provocative -- which is an outright lie, of course. Now the police are saying they want us to alternate weeks -- that we can demonstrate in that location only every other
week. This is unacceptable. We need lots of Women and Men in Black this Friday in Jerusalem. Please tell your friends to come, and please come dressed in black. Masses of us dressed in black will make a very powerful point ».
V -Amina Lawal : position du président nigérian Olusegun Obasanjo
Le président du Nigeria Olusegun Obasanjo a exprimé sa sympathie pour Amina Lawal, jeune mère condamnée à la mort par lapidation pour adultère, mais n'a annoncé aucune mesure concrète pour l'aider à éviter cette sentence, lors d'un dîner organisé pour des journalistes samedi soir. Cette déclaration constituait la première réaction publique du président depuis la confirmation de la condamnation à mort de la jeune femme par la Cour d'appel islamique de
Funtua, dans l'État de Katsina (nord du Nigeria) le 19 août dernier. Le président a affirmé qu'il était confiant dans le succès du prochain appel de la jeune femme, mais a laissé ouverte la possibilité pour elle d'être effectivement lapidée en dépit de l'opposition des autorités fédérales à cette sentence. «Je n'ai aucune crainte pour sa vie, mais si elle meurt, je pleurerai pour moi, je pleurerai pour sa famille et je pleurerai pour le Nigeria», a déclaré M.
Obasanjo, six jours après la confirmation de la sentence. Le gouvernement d'Obasanjo a déclaré inconstitutionnelle la décision de 12 États majoritairement musulmans de réintroduire la charia (stricte loi islamique) depuis le retour du pouvoir civil dans le pays en 1999. Mais jusqu'à présent, le soutien gouvernemental à la jeune femme s'est réduit à l'envoi d'un observateur chargé d'assister l'équipe des avocats de la défense. La confirmation de la sentence a déclenché de vives réactions de la communauté internationale et met dans l'embarras les autorités fédérales du pays. Obasanjo, qui vise une difficile réélection pour un second mandat présidentiel l'année prochaine, rechigne à prendre position sur la question pour ne pas déclencher de conflit avec le nord musulman. Amina Lawal avait été condamnée à mort le 22 mars par le tribunal de Bakori, parce qu'elle avait avoué attendre un troisième enfant alors qu'elle était divorcée et mère de deux enfants. La Cour d'appel islamique de Funtua a confirmé le 19 août cette peine par lapidation pour adultère. Selon la charia, une femme mariée une première fois, même si elle a divorcé, commet un adultère si elle a des relations sexuelles sans être remariée.
VI - Femmes en Iran :
Dans le bulletin de la commission des femmes du Conseil national de la résistance iranienne - Communiqués de la commission des femmes du CNRI
- Treize femmes fouettées en public à Qom Le 1 juillet 2002 - Le journal gouvernemental Seda-ye-Edalat rapportait le 30 juin que treize femmes avaient été fouettées dans la ville de Qom. Parmi ces femmes il y avait trois fois deux soeurs. Elles ont reçu chacune 180 coups de fouet. Fouetter les femmes pour "prostitution" ou "boire de l'alcool" et prononcer ce genre de châtiment barbare viennent des mollahs qui se trouvent eux-mêmes à la tête de réseaux de prostitution et de trafic de drogue et sont impliqués dans la traite des femmes et des fillettes vers les pays voisins. La Résistance iranienne a révélé les noms de certains de ces mollahs. La Commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne a demandé aux organisations de défense des droits de l'homme et des droits des femmes d'intervenir auprès du Haut commissaire aux droits de l'homme de l'ONU à la prochaine session de l'Assemblée générale des Nations Unies et aux autres organisations internationales compétentes de prendre des mesures efficaces pour faire cesser les châtiments barbares contre les femmes en Iran.
- La conseillère des affaires féminines de Khatami : La lapidation est nécessaire à "la protection de la dignité de la famille" Le 9 juillet 2002 - En réponse à une critique de Mme Laurette
Onkelinx, la vice-première ministre et ministre du travail belge, sur la lapidation des femmes en Iran pour "adultère" et "corruption," Zahra
Chodjaï, conseillère de Khatami pour les affaires féminines, a vigoureusement défendu ce châtiment inhumain et déclaré que "la lapidation en Islam a été introduite dans l'intention de préserver la dignité de la famille." (quotidien gouvernemental
Ressalat, 6 juillet 2002) Ressalat a écrit: "Dans sa rencontre avec Zahra Chodjaï, la vice-première ministre et ministre du travail belge a critiqué la pratique de la lapidation comme châtiment en Iran. Mais Zahra Chodjaï a rétorqué à ses critiques par une défense virulente de la lapidation." La virulente "défense" de la lapidation des femmes en Iran par la conseillère des affaires féminines de Khatami est une nouvelle indication que toutes les factions au sein de la dictature religieuse partagent le même point de vue sur la discrimination contre les femmes. Contrairement à leur propagande, il n'y a eu aucune amélioration de la situation des femmes depuis que Khatami est à la présidence. Durant cette période, 23 condamnations à la lapidation ont été prononcées et 16 des victimes étaient des femmes. Il y a actuellement quatre femmes - Chahnaz, Sima, Ferdows et Achraf - qui attendent en prison d'être lapidées à mort.
- Une jeune femme de 21 ans condamnée à avoir les yeux arrachés Une jeune femme de 21 ans, identifiée par son seul prénom
d'Azam, a été condamnée par un tribunal du sud de l'Iran à se faire arracher les deux yeux, après avoir jeté de l'acide en poudre au visage d'un homme qui voulait la violer sous la menace d'une arme le rendant ainsi aveugle. Azam vivait dans le village de Badali près de Behbahan dans le sud du pays. Le mollah
Moussavi, juge religieux de la ville de Behbahan, a décrété que "la défendante (Azam) n'a pas agi en état de légitime défense... Elle doit donc être punie selon la loi du talion et se faire totalement aveugler les deux yeux." Le juge mollah a ajouté que la peine "doit être exécutée en public" pour "servir d'exemple à l'assistance". Azam a également été condamnée à une année d'emprisonnement pour avoir "projeté" un produit dangereux. Le quotidien gouvernemental Iran a rapporté cette nouvelle le 25 juillet. Le verdict barbare prononcé par le tribunal montre à nouveau la cruauté et la misogynie du régime médiéval des mollahs en Iran. La commission des femmes du CNRI appelle toutes les organisations internationale des droits de l'homme, spécialement celles qui défendent les droits des femmes, à faire immédiatement entendre leurs protestations et à demander à l'ONU d'adopter des mesures sérieuses contre les atrocités barbares du régime religieux en Iran.
Pour tout contact : Marche Mondiale des Femmes, 104 rue des Couronnes, 75020 Paris Tel : 01 44
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