Bonjour, voici quelques textes, rendez-vous et communiqués concernant les droits des femmes, en espérant qu'ils vous seront utiles. Pour éviter
tout problème, nous ne mettons plus de dossiers attachés.
Marche mondiale des femmes, tel 01 44 62 1 33, Fax : 01 44 62 12 34
Sommaire:
Prochaine réunion Marche mondiale France
Appel de la Coordination européenne de la Marche mondiale des femmes
Compte-rendu réunion européenne de la Marche 1/2 juin 2002
Iran : une nouvelle vague de crimes conte les femmes
I - Prochaine réunion Marche mondiale France - Préparation du FSE
La commission Marche mondiale du CNDF s'est réunie le jeudi 13. Elle a fait le compte-rendu de la réunion de la Coordination européenne (voir
suite). Nous avons notamment débattu de la place des femmes dans le Forum social Européen. La date du Forum approchant, les vacances également,
il reste peu de temps. Aussi, nous proposons une réunion plus longue préparatoire au FSE le SAMEDI 7 SEPTEMBRE de 13h30 à 19h. Ordre du jour
suivra. Cette réunion concerne toutes les associations et collectifs partie prenante du CNDF et de la Marche.
II - Appel de la Coordination européenne de la Marche mondiale des femmes Rome 2 juin 2002
Les déléguées de la Coordination Européenne la Marche Mondiale des femmes, réunies à Rome du 31 mai au 2 juin 2002, ont réaffirmé leur
volonté de voir aboutir les revendications contre la violence et la pauvreté définies dans leur plate-forme. Pour cela, elles ont décidé de
continuer à se mobiliser sur ces deux thèmes, violences et pauvreté et pour que les droits fondamentaux des femmes deviennent réalité.
Elles
envisagent de tenir un Forum-débats "Droits des femmes en Europe " suivie d'une grande manifestation au premier semestre 2004. En effet,
2004 sera le moment de la présentation de la Constitution de l'Union européenne. Cette Constitution, qui a comme préambule la Charte des
droits fondamentaux, aura des conséquences sur la vie des femmes, bien au delà des 15 pays de l'Union européenne. Ce sera également l'année
des éclections européennes.
Par ailleurs, dans la continuité des décisions de la Marche Mondiale des femmes au niveau mondial, la
Coordination Européenne participera et affirmera une présence féministe au Forum Social Européen de Florence en novembre 2002.
Nous
nous félicitons des résultats du vote suisse sur la dé-criminalisation de l'avortement de ce week-end et nous continuerons à nous battre pour
que le droit à l'avortement soit reconnu comme un droit fondamental pour les femmes.
Et enfin, nous nous mobilisons contre la montée de
l'extrême droite qui constitue un danger pour la démocratie et remet en cause les droits des femmes.
Rome le 2 juin 2002
III - Compte-rendu réunion européenne de la Marche 1/2 juin 2002
Voila le compte-rendu dans le mail
Pays présents : Galice, Catalogne, Valadoïd, France, Grèce, Hollande, Italie, Portugal, Suède,
Suisse, Yougoslavie. La réunion a duré du vendredi 16h au dimanche 18h, le compte-rendu est donc assez long. Bonne lecture
Ordre du
jour I - Tour de table II - Bilan et perspectives européennes III - Préparation du FSE IV - Fonctionnement de la Marche V - Résumé
des décisions et propositions
I - Tour de table Hollande : Depuis la dernière Coordination européenne à Barcelone, nous avons essayé
de mettre en place une coordination néerlandaise avec une plate-forme et un comité de 8 personnes. Nous préparons une réunion nationale.
Nous faisons une campagne «semaine sans violences» avec des initiatives multiples autour du 25 novembre, journée internationale contre les
violences. France : Après avoir été une coordination à part entière pendant toute la préparation de l'an 2000, la Marche mondiale en
France a rejoint le giron du Collectif National Droits des Femmes qui existe depuis 1995 et fédère un grand nombre d'associations féministes,
d'associations, d'organisations syndicales et politiques. Le Collectif fonctionne en commissions par thèmes, et la commission Marche Mondiale
est chargée du suivi de la Marche, des initiatives mondialisation et de la solidarité internationale. Ainsi, nous avons organisé avec Negar
une manifestation réussie sur l'Afghanistan et participé à la pétition avec rassemblements pour Safiya. Nous faisons un journal de la Marche
par mail quasi hebdomadaire. Le Collectif a organisé en mars un Forum « Les nouveaux défis du féminisme » et nous avons été investies
dans la préparation du débat sur «la mondialisation et les femmes». Nous préparons le Forum social européen (FSE), avons envoyé une déléguée
à Bruxelles et à Vienne, et faisons en sorte d'y intéresser le maximum d'associations féministes. Grèce : Nous sommes heureuses de
participer pour la première fois à la Coordination européenne. Il n'y a pas de Marche en Grèce mais nous aimerions en créer une. Ce samedi,
il y a une initiative à Thessalonique pour un Forum social grec. Galice : la Coordination de la Galice a baissé dans ses activités cette dernière
année : l'implication des groupes est moindre et nous n'avons pas trouvé de campagne unifiante. Il y a une coordination nationale Galice mais aussi
des coordinations locales. Nous nous sommes concentrées sur les dates symboliques comme le 25 novembre, le 8 mars ou le 24 mai, journée des Femmes
pour la Paix. Nous avons essayé de faire le lien entre la situation des femmes en Afghanistan et en Palestine et celles de Galice. Avons également
participé aux mobilisations mixtes contre la politique néo-libérale de l'Union européenne (un sommet à Compostelle) et contre le trafic des
femmes. Le mouvement anti-mondialisation est relativement faible en Galice et n'a pas de plate-forme unitaire, contrairement à la Marche. Nous
trouverions très important que la Marche organise une nouvelle manifestation comme celle de Bruxelles. Catalogne : En 2000, beaucoup de groupes
se sont accrochés aux objectifs de la Marche, elle a été très organisée et forte à Barcelone, mais nous n'avons pas su maintenir le
mouvement, le but commun s'est effiloché et chacune est repartie travailler dans son organisation. Nous partageons un grand local mais nous ne
trouvons pas une voix qui nous permette de travailler ensemble. Nous avons ici des représentantes de Galice, Catalogne et Valladoïd mais plus
de Coordination unitaire de l'État espagnol. Valladoïd : c'est une région rurale avec beaucoup de violences. Dernièrement, une jeune fille a
été assassinée à coups de pied. Nous vivons dans l'état espagnol un recul idéologique avec retour sur nos acquis. Par exemple, est prévu
un salaire pour les femmes qui ont plus de trois enfants. Portugal : La Marche a été un moment très important pour unir un mouvement des
femmes qui est faible au Portugal. La Marche a permis d'organiser une coordination large, avec des associations féministes et beaucoup de
femmes syndicalistes qui souffraient de ne pouvoir rendre visible le sujet des femmes dans leurs syndicats. Après 2000, ce mouvement a décliné,
les femmes sont rentrées dans les syndicats et le mouvement est un peu moins unitaire. Mon association travaille surtout sur les violences. Il
n'y a pas de centres pour femmes battues au Portugal et nous nous battons pour. Le 25 novembre, nous avons obtenu une maison et d'autres
associations sont intéressées. Avec la Marche, nous avons eu pour la première fois des contacts avec les associations lesbiennes, ce qui est
très important au Portugal. Nous avions une loi au Portugal dépénalisant l'avortement jusqu'à dix semaines. En 1998, un référendum a été
organisé, seulement 30 % des électeurs sont allé-es voter et la loi a été abolie parce qu'il a manqué 1 % de voix. Pendant la
Marche, le droit de choisir faisant partie des revendications de la plate-forme, nous avons essayé de réintroduire le sujet dans le débat
politique mais le gouvernement refuse en disant que nous avons déjà voté. Les femmes qui s'occupent des violences aimeraient aller à Porto
Alegre pour avoir notamment une discussion avec d'autres pays sur les violences. Suède : Beaucoup de femmes ont participé à la Marche en 2000
mais le mouvement reste faible. Les sujets importants débattus en Suède sont : les violences faites aux femmes, le trafic des femmes
avec une loi très faible, la liste terroriste établie après les attentats du 11 septembre, les armes nucléaires, la Palestine (la Suède est
très pro-USA). Il va y avoir un forum social et les femmes sont très actives dans la préparation. Suisse : Depuis Barcelone, ce qui nous a préoccupé
le plus a été une campagne pour l'avortement avec la votation» des 2/3 juin. Le Parlement a adopté la loi sur la «solution du délai»
c'est-à-dire une décriminalisation de l'avortement durant les 12 premières semaines, avec demande écrite de la femme pour le justifier. Des
milieux conservateurs n'étaient pas d'accord et ont lancé un référendum contre la loi, lequel a abouti. Le peuple devait donc se
prononcer sur cette modification (interruption de grossesse) du Code pénal suisse. 24 cantons sur 26 ont dit OUI à la solution du délai, ce
qui fait 72,16 % des suffrages. En même temps, nous devions nous prononcer sur une initiative dite "pour la mère et l'enfant"
lancée par les milieux intégristes, interdisant complètement l'avortement, même en cas de viol. Les 26 cantons ont dit NON à cette
initiative, ce qui fait 81,72 %. Les femmes suisses se réjouissent de ce résultat, mais maintenant il faut rester vigilantes sur les lois
d'applications. La Marche a été très active et c'est un signe de la force du mouvement que d'avoir pu mener ses deux campagnes. Il y a une
tendance aux reculs sur la question de l'avortement en Europe et il faut que la Marche prenne position. La Marche a aussi participé a beaucoup
d'initiatives autour de la paix - nous faisons partie d'une réseau pour la paix -comme une manif nationale contre la guerre en Afghanistan
ainsi que pour la Palestine. Une région de la Suisse qui a repris notre «déclaration pour la paix» fait des actions tous les 7ème jour du
mois pour faire entendre la voix des femmes dans les pays en conflit. Après 2000, la Marche connaît une baisse de régime et nous
essayons de ranimer la flamme car nous savons que beaucoup de choses se passent à la «base». Nous avons une plate-forme en 22 points qui reflète
la réalité politique des femmes en Suisse et nous avons demandé aux groupes de la Marche de revoir cette plate-forme et de la réactualiser
jusqu'au 8 mars. La Coordination assure l'échange d'informations entre les groupes, sa plate-forme donne la possibilité d'unir les groupes
autour des revendications et du logo dont ils peuvent se servir dans toutes leurs actions. Autonomes et unies à la Marche, notamment pour
l'international. Yougoslavie : La Marche mondiale a été un grand événement à Belgrade et a réuni tous les mouvements féministes des pays
de l'ancienne Yougoslavie mais sans coordination officielle, ce que nous essayons maintenant de construire. Les priorités ont été les
violences, la pauvreté et le trafic des femmes. Cette année, nous voulons organiser différentes actions sur ces trois thèmes. Les féministes
de Belgrade ont été très actives dans le mouvement contre la guerre et mon association appartient à «Femmes en Noir». Italie : Avant
Barcelone, nous avons eu en juin le forum femmes de Gènes «Genre et globalisation». Les italiennes qui y participaient ce sont retrouvées
pour certaines à Gènes en juillet pour le G8 sans obligatoirement se rencontrer. Après juillet, la situation politique a beaucoup changé en
Italie, comme vous le savez. En novembre, le sommet de la FAO n'a pas eu lieu comme prévu en Italie mais le contre-sommet s'est maintenu et la
Marche a obtenu d'être à la tête de la manifestation. La demande était risquée parce que nous ne savions pas combien nous serions. Le cortège
femmes étant ainsi facile à retrouver, la participation a été importante et le cortège très visible. Nous pensons que le fait que les
femmes aient pu manifester en tête était un signe que ce serait une manif pacifiste. Dans les derniers mois, nous avons fait un effort majeur
pour participer à l'organisation du FSE. Il n'y a pas d'analyse de genre sur la situation mondiale et, si nous ne sommes pas vigilantes, cela
ne sera pas. L'âge moyen dans le mouvement femmes italien est élevé. Par contre, beaucoup de jeunes sont dans le mouvement
anti-mondialisation, des jeunes qui ne savent pas qu'il y a un mouvement féministe. C'est aussi pourquoi il faut être du Forum. Les femmes ont
essayé de changer les règles de fonctionnement du FSE : il y a maintenant toujours une homme puis une femme, et sur les listes, on commence
par les femmes. Il suffisait de le demander. A part le FSE, nous essayons de travailler avec les associations qui n'étaient pas dans la Marche
sur un projet de loi sur les Techniques de procréation médicalement assistée (PMA). Cette loi dit que l'embryon doit être reconnu comme être
humain. Cela sépare la vie de la femme de celle du futur enfant et c'est la loi sur l'avortement qui est ainsi en danger. La loi propose aussi
d'interdire de geler les embryons qui doivent être tous implantés dans la femme ! Cela aurait du être un débat au parlement qui l'a repoussé.
Les associations ont alors décidé également de repousser la manifestation prévue pour organiser une mobilisation plus massive début juillet. Pour
nous aussi se pose le problème de comment maintenir le cadre national de la Marche. Après Gènes, il y a eu une tendance à ce que tout le monde retourne
à l'état d'avant la Marche, chacune chez soi. La question d'un nouvel objectif est important pour motiver une action commune du mouvement des
femmes et pas seulement des féministes dans le mouvement social.
II - Bilan et perspectives, ; introduction : Michèle, Suisse C'est une
question difficile en ce moment. A chaque rencontre européenne, nous avons eu des idées, des projets communs mais sans vrai suivi. Ainsi, aux
coordinations de Paris et de Barcelone, nous avons décidé de faire plusieurs groupes de travail par thème avec l'objectif de mettre en réseaux un
maximum d'associations qui travailleraient ensemble pour «toiletter» les revendications de la Marche et faire des propositions d'actions : -
un réseau lesbien européen ; - un groupe avortement/contraception ; - un sur la question du trafic des femmes et prostitution ; - un sur
mondialisation/solidarité internationale ; - un sur immigration. Nous avions également décidé d'une action commune le 24 mai contre la guerre,
d'un forum de discussion sur Internet et envisagé un forum féministe européen sur les droits des femmes en Europe pour 2003-2004.
Synthèse
discussion : Il y a toujours un accord général sur le fait de maintenir ces groupes et de faire en sorte qu'ils marchent. * Le réseau
lesbien européen : il se met en place à l'initiative de la Coordination lesbienne française. Cinq pays sont pour le moment adhérents : Espagne,
Suisse, Italie, Hollande et France. Ces groupes ne sont pas, pour la plupart, impliqués dans la Marche mais en acceptent le cadre ainsi que l'adhésion
à la plate-forme européenne. Le pari est de faire en sorte que soit «intégrées les revendications propres au lesbianisme dans le cadre général
féministe». Il y a aussi un projet de jumelage entre les groupes de France et d'autres pays. Pour étoffer les revendications, un site existe
ainsi qu'une liste de discussion avec plus de 400 adresses. Se propose aussi d'aller chaque année soutenir un pays. Cette année ce sera la
Suisse. * Le groupe avortement/contraception : c'est la France qui en avait pris la coordination et ne l'a pas fait. Elle se repropose. Le
droit à l'avortement est plus ou moins acquis dans un certain nombre de pays, tout étant à faire dans d'autres (Portugal et Irlande). * Le
groupe trafic des femmes/prostitution : C'est la Belgique qui en avait pris la coordination mais nous n'avons plus de nouvelles depuis. Il y a
dans le mouvement des femmes plusieurs positions (quelquefois contradictoires) sur la prostitution. Il faut faire une campagne qui ne niera
aucune des positions. Il faut aussi différencier prostitution et trafic des femmes, ça n'est pas le même phénomène. Le trafic des femmes ne mène
pas qu'à la prostitution mais à toutes sortes d'esclavages comme le travail domestique forcé non rémunéré. * Groupe immigration : Dans le
Collectif Droits des Femmes de France, il existe un réseau d'associations de femmes issues de l'immigration, le RAJFIR. Ce réseau se propose
de devenir européen et a commencé à faire des contacts. (responsable : Rajfir) * Le groupe mondialisation : il y a eu plusieurs étapes : -
Le «Gènes féministe» en juin : nous avions espéré une présence européenne plus importante mais les espagnoles n'ont pas pu venir et seules
les françaises et les Suisses étaient là en petit nombre ; - Gènes en juillet : la Coordination européenne ne l'a pas préparé. Cependant,
les femmes se sont retrouvées dans la manifestation et «ont eu leurs parts de violences». - Le FSM à Porto Alegre : la coordination de
Barcelone avait souhaité une présence forte de la Marche au FSM. Ce fut le cas avec deux grands débats «Violences» et «Alternatives économiques»,
et plusieurs ateliers organisés par la MMF. La coordination européenne tire un bilan positif de sa participation au FSM. - FSE : nous avons
déjà participé, en tant que Coordination européenne, aux deux premières réunions de préparation à Bruxelles et à Vienne (présence de copines
d'Italie, France, Suisse et Grèce). Nous parlerons plus tard dans l'ordre du jour de cet investissement. (Responsable : Nadia, Anne, Nelly....)
; - Se met en place un groupe Violences (responsable : Charlotte - Hollande... ; Suzy de France suivra les directives européennes. * Le 24
mai, «journée contre la guerre» : la Galice en avait assumé la coordination mais peu de pays ont repris. * L'initiative «Assises droits des
femmes en Europe» en 2004 : Il n'y a pas d'hostilité à cette proposition, l'ensemble des copines étant d'accord sur le fait qu'il faut une
grande initiative européenne, que l'année 2004 sera une année importante et de «politisation extrême» (proclamation de la Constitution
européenne et élections européennes), qu'il nous faut «prendre le risque» et remplir notre rôle qui est de faire avancer les droits des femmes
en Europe et que, sans proposition d'une nouvelle initiative, la Coordination européenne aura du mal à perdurer. Il est aussi demandé de ne pas
perdre de vue les revendications de la Marche mondiale : violences et pauvreté. Cette date semble être la bonne comme aboutissement du travail des
groupes de travail/réseaux chargés de travailler sur la plate-forme, «notre» Charte en quelque sorte. Nous tombons d'accord pour proposer
des « Assises pour les droits des femmes en Europe» au premier semestre 2004 suivies d'une manifestation. Ce forum pourrait être
l'aboutissement d'une campagne européenne avec forums locaux. Cette proposition doit faire l'objet d'une discussion de vérification dans
chaque pays. Nous demandons une remontée des décisions avant fin Juin si possible. Il faut également réfléchir à la meilleure date.
Certaines proposent le 8 mars, quels problèmes cela pose-t-il ? * Liste de discussion et site internet : L'accent a été mis sur l'importance
de pouvoir communiquer entre nous entre deux réunions européennes et sur le problème des langues. Nous proposons, pour toutes les communications,
d'écrire dans sa langue et de faire au moins un résumé en anglais, espagnol et français. La liste a été créée depuis la réunion, le site
est en bonne voie. Par ailleurs, nous savons que beaucoup d'associations n'ont même pas d'ordinateurs et qu'il nous faut trouver un moyen de
les joindre autrement (voyages dans certains pays, de l'Est notamment ? si oui, qui ? avec quels moyens ?).
III - Préparation FSE -
Nadia - Italie Je vais me concentrer sur le programme. Le FSE durera du 7 au 20 Novembre : le mercredi, cérémonie d'ouverture, puis trois
jours de conférences/séminaires/ateliers puis manifestation le dimanche. Un peu comme à Porto Alegre, il y aura chaque matin un grand thème subdivisé
en 4 grandes conférences (environ 2000 personnes pour chaque conférence). 5 à 6 personnes vont introduire le thème avec la possibilité ensuite
d'interaction avec la salle. L'après-midi, des ateliers ou séminaires. Les séminaires sont des lieux réservés aux réseaux constitués ou
à des campagnes (exemples : La MMF se présente ou Attac ou la campagne contre la dette). Les ateliers ou workshops sont auto-organisés et auto-gérés
par des associations ou individu-es, la tâche des organisateurs du forum étant de limiter les ateliers sur le même thème en les mettant en contact.
En fin d'après-midi, grandes rencontres avec des Témoins ou grands débats appelés «Fenêtres sur le monde». * Les trois thèmes et les
conférences :(Pour les participantes à Rome, les thèmes ont été modifiés suite à la dernière réunion de préparation) Néolibéralisme
: - L'Union Européenne dans la globalisation, l'Europe dans l'architecture globale des pouvoirs (institutionnel, économique, politique...) ; -
Les biens communs (eau, terre ; exploitation privée des ressources...) ; - Europe de l'Est et mondialisation ; des alternatives au capitalisme néolibérale
; - Les nouveaux droits sociaux pour un nouveau modèle social (privatisation, dérèglementation des services publics et de la protection
sociale..) ; - Chômage, précarité, flexibilité, politique de l'emploi et lutte des travailleurs. Guerre et paix : - L'Europe dans le
nouvel ordre de la guerre (OTAN, politique étrangère américaine...) ; - L'Europe civile contre la guerre permanente (contre la guerre des civilisations,
contenu de la guerre, le bien le mal, qui est l'ennemi, nature de la guerre...) ; - Construire une paix permanente (résistance à la guerre,
aide humanitaire, non violence, stratégie des alliances...) ; - L'Europe et les conflits non résolus (Palestine...) ; - La repression et
les politiques sécuritaires. - Droits, démocratie et citoyenneté : -L'Europe démocratique (analyse du fonctionnement de l'Europe) ; -
Démocratie participative : une intégration différente ; - Des droits pour tous (Charte de Nice ou Charte des Droits citoyens universels...) ; -
La montée de l'extrême-droite (les inégalité ; contre offensive au nationalisme, au chauvinisme et au fascisme...) ; - Médias et
information ; - Contre l'Europe forteresse - Un conflit nécessaire : hommes et femmes pour un autre futur Cette dernière proposition a été
faite après notre demande d'une conférence «femmes». Du coup, il y a un thème de trop. Nous voulons que soit retirer Medias et information
au lieu de faire le choix entre immigration et femmes. Qu'est-ce que cela implique : * Nous voulons être présentes à toutes les conférences
possibles avec des rapporteures, des femmes expertes qui pourront exprimer une interprétation de genre de chaque thème ainsi que des
alternatives. Pour les organisateurs, ce thème doit être transversal à toutes les conférences, mais nous pensons que cela ne suffit pas. *
Il faut par ailleurs viser à la parité dans les intervenant-es. * Il n'y a pas de conférence se concentrant sur les droits fondamentaux des femmes,
le patriarcat, voulons-nous une conférence sur ce thème ? (c'est en voie depuis, voir plus haut).
Synthèse discussion : * Si nous ne
pouvons être dans toutes les conférences, nous choisissons de prioriser : «Europe de l'Est», «Chômage, précarité...», «les nouveaux droits
sociaux», des thèmes de Guerre et paix ; et toutes les conférences du thème «Démocratie et citoyenneté» * Nous avons eu un débat sur la
possibilité d'avoir une conférence spécifique sur les femmes. Nous en sommes toutes d'accord avec plusieurs propositions : un thème autour
de l'oppression spécifique des femmes, le patriarcat.., ou le thème des violences, ou complètement autre chose. Le souci étant de ne pas
avoir une conférence ghetto où ne viendraient que des femmes, et que des femmes militantes féministes. Même souci pour les ateliers. *
Pour les ateliers, nous proposons de choisir des thèmes qui nous paraissent peu transversales : lesbianisme ; avortement-contraception ; violences
faites aux femmes ; pour immigration et trafic des femmes, il nous semble qu'ils peuvent être intégrés aux conférences proposées, mais il faut
y réfléchir encore. Donnez votre avis au plus vite sur la mailing list et notamment sur le noveau thème de conférence proposé avec, si pas
d'accord, un autre intitulé
IV - Fonctionnement - Nelly France Nous avons réaffirmé l'existence de la Coordination européenne et son importance,
mais constaté que la Marche s'effiloche, que les décisions prises ne sont pas suivies d'effets, que la seule chose qui marche vraiment est la
prise en charge par un pays, tous les 6 mois, de l'organisation de la Coordination, et qu'il y a un vide entre deux réunions européennes. Nous
avons repris l'idée de groupes de travail et de réseaux européens par thèmes, défini des objectifs, envisagé des initiatives nationales et européenne
jusqu'en 2004. Pour les réussir, nous devons recontacter les pays qui ont participé en 2000 et élargir la Coordination à toute l'Europe (pays
de l'Est et du Nord). Nous devons aussi veiller à ce que la Coordination soit présente aux réunions préparatoires du FSE. Le problème est :
quel fonctionnement nous donnons-nous pour tenir ses objectifs et réussir les échéances que nous nous donnons ? : * Une liste de discussion
(mise en place maintenant) interne à la Coordination ; * Un mail référent pour chaque groupe de travail ; * Un mail référent de la
Coordination ; * Un site-web (une copine italienne s'en charge au plus vite ; * Un secrétariat pour organiser 2004 : la manifestation de
Bruxelles, pour la Coordination européenne, a été prise en charge en permanence par deux copines belges. Comment allons-nous faire pour
l'initiative de 2004, pour coordonner la préparation dans les différents pays ? Comment allons-nous mettre en commun le travail des différents
groupes et l'écriture de la Chartes des femmes ? Je pense que nous devons nous doter, au minimum, d'un secrétariat sans pouvoir de décisions
et jusqu'en 2004. * Recherche de subventions : nous aimerions pouvoir aider des femmes de pays «moins riches» à venir à nos coordinations.
Nous ambitionnons aussi de réunir en 2004 le plus de femmes et d'assocations possibles. Il faudra aider financièrement un certain nombre
d'entre elles. Nous devrons aussi aider le pays qui acceuillera l'initiative. Il faut donc, en plus des recherches nationales, que nous fassions
des demandes de subventions aux instances européennes et pour cela monter un dossier.
Synthèse discussion Comme prévu, la
proposition d'un secrétariat à enflammer l'assistance. Des copines expriment leur crainte de voir s'installer une structure bureaucratique
avec des porte-parole, et leur désaccord sur les raisons des difficultés entre deux réunions de la Coordination. Elles pensent que c'est aux
groupes de travail de pallier au manque de suivi, et que ce sont les pays qui acceuillent les coordinations et l'initiative 2004 qui doivent faire
office de structure. La majorité est quand même pour, en délimitant bien ses compétences et sa durée. Propositon est faite qu'un groupe de travail
écrive un projet (Nadia responsable) et que cela soit discuté et décidé par les pays.
1 - Des groupes de travail-réseaux par thèmes : * avortement/contraception : France ; * Réseau
lesbien : Jocelyne, coordination lesbienne ; * Immigration : Béatrice - France ; * Violences : Charlotte, Hollande ; * Mondialisation :
Nadia (Italie), Anne (France) * Veiller sur les directives européennes : Suzy (France) ; Les autres pays en discutent et donneront leurs noms
plus tard.
2 - Des « Assises pour les droits des femmes en Europe» au premier semestre 2004 (réfléchir à une date ; 8 mars ? ) suivies
d'une manifestation et précédées d'une campagne européenne et de forums locaux en 2003. Les groupes de travail/réseaux travaillent à une
«Chartes des droits des femmes en Europe» (toilettage de la plate-forme européenne).qui serait discutée dans chaque pays puis lors des
Assises ;
3 - Liste de discussion et site internet : m
4 - ouvrir un mail référent ;
5 - faire la liste des associations
(mails) de chaque pays et l'envoyer à ce mail qui retransmettra ;
6 - Faire une demande de subventions européennes pour 2004 ;
7 -
Ecriture d'un projet de secrétariat de la Coordination
8 - Nous participons à la préparation du FSE ; il nous faut trouver des intervenantes
pour les thèmes choisis (envoyez les propositions au plus vite) ; en profiter pour nouer des contacts ; 9- Un Appel de la Coordination européenne
;
IV - Iran :une nouvelle vague de crimes contre les femmes
La commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne appelle à l'envoi d'une mission internationale en Iran pour enquêter
sur la nouvelle vague de crimes des mollahs contre les femmes
Dans des lettres séparées adressées à Mme Mary Robinson, Haute commissaire de
l'ONU pour les droits de l'homme, Mme Radhika Coomaraswamy, Rapporteuse spéciale de l'ONU sur la violence contre les femmes, Mme Anna Karamanou, présidente
de la commission des droits des femmes du Parlement européen, aux ministres des droits des femmes des Etats membres de l'Union européenne et
aux organisations internationales des droits des femmes, Mme Sarvnaz Chitsaz, présidente de la commission des femmes du CNRI , ont appelé à l'envoi
immédiat d'une mission internationale en Iran pour enquêter sur la nouvelle vague de crimes par le régime des mollahs contre les femmes. Mme
Chitsaz a affirmé qu'une jeune femme, identifiée sous le nom de Chahnaz, a été condamnée à mort par lapidation la semaine dernière, portant ainsi
à 15 le nombre de femmes condamnées à ce châtiment barabare depuis l'accession au pouvoir de Mohammad Khatami en 1997. Douze de ces femmes ont été
lapidées, et deux autres croupissent en prison dans l'attente de cette terrible mort. La présidente de la commission des femmes a déclaré:
"Sous le régime misogyne des mollahs, l'Iran est devenu le champion du monde de l'oppression des femmes. Aujourd'hui l'Iran possède le
taux le plus élevé au monde de suicides et de dépressions des femmes. Selon les chiffres officiels, une femme sur quatre en Iran
souffre de dépression et un tiers des femmes du pays sont victimes de violence. Mme Chitsaz a qualifié l'augmentation dramatique du nombre de
jeunes fugueuses et le développement de la prostitution comme des phénomènes essentiellement dus à l'effet catastrophique de la
discrimination sexuelle institutionalisée et codifiée dans la constitution et les lois des mollahs. "Alors que les crimes du régime des
mollahs contre les femmes se multiplient et prennent une ampleur telle que le rapporteur spécial de l'ONU, le Pr. Maurice Copithorne,
qualifiait l'Iran dans son dernier rapport à l'Assemblée générale de "prison pour femmes", l'arrêt de la surveillance
internationale de la situation des droits de l'homme en Iran (1) n'a d'autre message pour les femmes iraniennes que davantage d'exécutions, de
lapidations, de tortures, de fouet, d'humiliation et de discrimination", écrit Mme Chitsaz. "Un simple regard sur le bilan des crimes
de ce régime contre les femmes pendant les deux mois qui ont suivi la session de la commission des droits de l,l'homme de l'ONU le prouve clairement.
Je vous appelle donc, au nom des femmes opprimées d'Iran, à condamner la nouvelle vague d'exécutions et de répression en Iran, particulièrement
la lapidation barbare des femmes, et à envoyer une mission spéciale en Iran pourenquêter sur l'augmentation des violations des droits des
femmes." (1) le 22 avril dernier la dictature religieuse au pouvoir en Iran a réussi à échapper à une condamnation de la 58e
session de la commission des droits de l'homme de l'ONU en achetant les votes de pays eux-mêmes violateurs des droits de l'homme. Par
consséquent la surveillance de la situation catastrophique des droits de l'homme en Iran a été malheureusement interrompue, à
une voix près, après 49 condamnations par divers organes de l'ONU. Au cours des six semaines suivantes, le régime des mollahs a annoncé 74
exécutions et condamné trois femmes à la lapidation, la dernière étant Chahnaz. La commission des femmes du Conseil national de la Résistance
iranienne Le 7 juin 2002
Nous vous proposons d'exprimer vos protestations de la manière suivante : 1- Ecrivez au ministre des Affaires
étrangères du Danemark, pays qui présidera l'Union européenne pour les six prochains mois, et appelez-le à parrainer une résolution
condamnant le régime de Téhéran pour ses violations des droits de l'homme, particulièrements les droits des femmes, à la prochaine session
de l'Assemblée générale de l'ONU. Il serait important également d'appeler l'Union européenne à poser pour conditions à toutes
relations économiques avec le régime inhumain de Téhéran le respect des droits de l'homme et le changement de ses lois médiévales et réactionnaires,
des lois rédigées en abusant de l'Islam et dont les principales victimes sont les femmes. Envoyez votre corespondance à:
2- Ecrivez à
la Haute commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme, Mary Robinson, en lui demandant de condamner la nouvelle vague d'exécutions et de répression
en Iran et d'envoyer une mission d'enquête sur les violations systématiques et flagrantes des droits de l'homme en Iran. Envoyez votre courrier
à l'adresse suivante:
Mary Robinson, Haute Commissaire de l'ONUpour les Droits de l'Homme , Centre des Droits de l'Homme Palais
Wilson 1211 Genève 10 Suisse
3- Ecrivez à la Rapporteuse spéciale de l'ONU sur la violence contre les femmes et demandez-lui d'insérer
ce cas dans son rapport annuel et insistez pour qu'elle obtienne la réponse du régime de Téhéran. Adressez-vous à: M Radhmeika
Coomaraswamy Rapporteuse Speciale sur la violence contre les femmes Centre des Droits de l'Homme Palais Wilson 1211 Genève 10 Suisse
Nous
vous serions reconnaissantes de nous faire parvenir une copie de vos lettres. Veuillez croire, Chères Amies, à l'assurance de nos sentiments
les meilleurs. La commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne
Pour tout contact : Marche Mondiale des Femmes,
104 rue des Couronnes, 75020 Paris Tel : 01 44 62 12 33 Fax : 01 44 62 12 34