Le Courrier de la Marche Mondiale des Femmes contre les Violences et la Pauvreté
Bulletin Vol 8 n°2, mai 2005
Reçu le 19 mai 2005 par la rédaction JDF, diffusé pour vous faire découvrir
"La Marche Mondiale"
Bonjour, voici quelques textes, rendez-vous et communiqués concernant les droits des femmes, en espérant qu'ils vous seront utiles.
Vous trouverez ci-joint le bulletin de liaison de mai 2005. Consultez-le
aussi sur notre site Web
www.marchemondialedesfemmes.org , la version Web contenant de nombreuses
photos.
Sommaire:
Les femmes en mouvement changent le monde
Le Relais traverse les Amériques
Brésil : 8 mars 2005, lancement de la Charte Brésil-Argentine-Paraguay :
événement à la triple frontière Argentine : un relais culturel Bolivie : d un
pont à un autre Pérou : passage émouvant Équateur : rituel du feu Colombie :
des actions contre la guerre Haïti : autre Haïti, autre monde, autre humanité
Cuba : pour une société plus juste Honduras : « Sans violence et sans pauvreté
» El Salvador : des traités dénoncés par les femmes Mexique : trois points
focaux Canada : des événements dans tout le pays Québec : quinze mille femmes
à Québec
Un Secrétariat international en transformation
Courtepointe de la solidarité : Le format change
Site Web : Vos actions et autres informations!
En vrac : Collaboratrices, coordonnées
LES FEMMES EN MOUVEMENT CHANGENT LE MONDE
Les premiers pas d une longue marche qui unira les femmes de la Marche
mondiale des femmes du Brésil au Burkina Faso ont commencé à résonner le 8
mars dernier et le feront jusqu'au 17 octobre.
Les femmes de l Argentine, de la Bolivie, du Pérou, de l Équateur, de la
Colombie, de Haiti, de Cuba, du Honduras, du El Salvador, du Mexique, des
États-Unis et du Canada ont fait des pas similaires pour dire non a l
exploitation, l oppression, l intolérance et les exclusions. Les femmes de
la Marche mondiale des femmes invitent l humanité à construire avec nous,
les féministes, un monde basé sur l'égalité, la liberté, la solidarité, la
justice et la paix.
Diverses et plurielles, nous marchons au nord comme au sud, à l est comme à
l ouest, en solidarité parce que nous croyons que les femmes en mouvement
changent le monde.
Notre détermination est aussi grande que notre colère et chacune d'entre
nous a des raisons de marcher et exiger des changements dans sa maison, sa
communauté, sa région, son monde.
Que nous habitions Sao Paulo, Montréal, Ciudad Juarez, que nous soyons de la
Suisse, du Togo ou des Philippines, nous vivons sous un même joug, celui du
patriarcat et nous le combattons.
Nous sommes aussi les premières victimes du néolibéralisme, du racisme et de
la militarisation et nous disons NON nous ne sommes pas à vendre, nous ne
sommes pas des marchandises, nous ne sommes pas vos butins de guerre.
Les femmes qui résistent souffrent de la répression des hommes, de la
police, de ceux qui ont le pouvoir mais nous continuons notre lutte car
notre résistance est notre espoir et celui de l humanité, notre solidarité
est notre outil, notre Charte mondiale des femmes pour l humanité est notre
appel, notre mouvement est notre réponse.
C est à chacune d'entre nous de donner le rythme aujourd hui au mouvement de
la Marche mondiale des femmes. Notre voix sera reprise par des milliers et
des milliers de femmes dans les prochains mois et notre solidarité grandira
jusqu au Burkina, jusqu'à ce que les femmes, toutes les femmes, puissent
vivre, aimer, travailler, grandir en toute liberté.
Diane Matte, coordonnatrice, Secrétariat international
LE RELAIS TRAVERSE LES AMÉRIQUES
Parties du Brésil le 8 mars dernier a l occasion de la Journée internationale de
la Femme, la Charte mondiale des femmes pour l humanité et la Courtepointe de la
solidarité ont fait le tour de l Amérique du sud, centrale et du nord avant de s
envoler pour l Europe le 8 mai 2005. Tour d horizon.
Brésil : 8 mars 2005, lancement de la Charte
C est àa São Paulo au Brésil, le 8 mars dernier, à l occasion de la Journée
internationale de la Femme qu ont été lancées les actions internationales de la
Marche mondiale des femmes en 2005. Plus de 30 000 femmes ont défilé dans les
rues de la ville, affirmant leurs droits a un salaire minimum décent, a l
avortement libre, gratuit et sur, a la réforme agraire, à l accès au logement,
et réclamant la fin de la violence sexiste et du racisme, de la militarisation
et de la guerre. Ces femmes ont su prouver leur grande force de mobilisation en
venant aussi nombreuses assister au lancement de la Charte mondiale des femmes
pour l humanité qui débutait son voyage autour du monde.
Des mobilisations ont eu lieu dans de nombreux autres pays
Brésil, Paraguay, Argentine : événement a la triple frontière Le 12 mars, la
première étape du relais a eu lieu à Puerto Xavier, ville brésilienne qui fait
frontière avec l Argentine et le Paraguay. Trois mille femmes étaient présentes
pour assister a la transmission de la Charte, notamment une délégation de femmes
indigènes et paysannes du Paraguay. Après la traversée de la rivière Uruguai,
les représentantes de la Marche mondiale des femmes de l Argentine ont voyagé
jusqu à Buenos Aires.
Argentine : un relais culturel
Le dimanche 13 mars, des femmes de tous les quartiers ont convergé vers le
centre-ville de Buenos Aires ou la Charte et la courtepointe étaient accueillies
lors d un festival artistique et culturel. Elles y ont écouté une lecture
publique de la Charte mondiale des femmes pour l humanité. Cette présentation a
été entrecoupée d intermèdes musicaux, de scènes de théâtre et de poésie. Le
passage du relais en Argentine s est ensuite poursuivi a Salta et a La Quioca, a
3 500 mètres d altitude, avant de passer en Bolivie.
Bolivie : d un pont à un autre
Le 15 mars, c est au pont international reliant l Argentine et la Bolivie que la
transmission du relais a eu lieu. Des femmes des deux pays ainsi que des membres
de mouvements sociaux ont participé a la remise de la Charte et de la
courtepointe, des symboles représentant les espoirs de tout un réseau de femmes
qui luttent pour éradiquer la pauvreté et la violence dont elles sont victimes.
La Charte a ensuite traversé le pays avant d etre transmise, le samedi 19 mars
2005, aux Péruviennes à Desaguadero, ville située au bord du lac Titicaca, (le
plus grand lac du monde à cette altitude qui frise les 4 000 mètres que les
femmes Aymara et Quechua de Bolivie et du Pérou se partagent). Au son des
fanfares et sous un soleil de plomb, elles ont échangé les premières
salutations. Elles se sont ensuite rendues à l hotel de ville de Desaguadero,
pour une cérémonie plus formelle au cours de laquelle les Boliviennes ont remis
la Charte et la courtepointe aux Péruviennes.
Pérou : passage émouvant
Après la cérémonie à Desaguadero, une autre rencontre a clos la journée au
théâtre de Puno.
Le 20 mars, les femmes ont défilé dans les rues d Arequipa et, le lendemain,
elles ont été reçues à la mairie de cette ville pour transmettre des
revendications reliées à la Charte. Une présentation symbolique aux groupes de
femmes puis a la presse nationale a eu lieu à Lima. Le 29 mars, les femmes de
Piura, ville du nord du pays, se sont rendues au pont de Macará, qui unit les
frontières de leur pays avec celles de l Équateur pour remettre la Charte et la
courtepointe aux Équatoriennes. Les femmes rurales venues des deux cotés de la
frontière se sont ensuite retrouvées pour un séminaire commun.
Équateur : rituel du feu
Les femmes autochtones d Équateur ont tenu un rituel du feu pour recevoir la
Charte mondiale des mains des Péruviennes. Des caravanes ont ensuite poursuivi
le voyage de la Charte du sud au nord, sillonnant notamment la province El Oro,
Azuay et Riobamba avant de faire escale à Quito ou son passage a été souligné
sur la Plaza San Francisco avant de cheminer jusqu au parc El Arbolito le 30
mars. D autres activités de réflexion et de mobilisation ont eu lieu à travers
le pays comme à Otavalo, au nord du pays, ou les femmes ont ajouté leur carré de
tissu à la Courtepointe de la solidarité qui illustre les aspirations des femmes
du monde. Enfin, le relais a été transmis à la Colombie le 1er avril, encore une
fois sur un pont transfrontalier, celui de Rumichaca.
La proposition des femmes équatoriennes pour la construction d un pays différent
soutient, entre autres, qu il est temps d utiliser la Constitution dont les
énoncés pourraient placer le pays parmi les plus avancés en termes de droits et
de diversité s ils étaient pleinement mis en application.
Colombie : des actions contre la guerre
Plus de 1 000 femmes se sont rassemblées au pont de Rumichaca pour assister au
passage du relais à la Colombie. Elles y ont paralysé la route commerciale,
réclamant notamment le rejet des accords de libre-échange
(ZLÉA) et s élevant contre la mondialisation néolibérale.
La dirigeante autochtone Luisa Trujillo, qui est à la tete d une organisation de
quelque deux millions de femmes indigènes et paysannes équatoriennes, a dénoncé
les mauvais traitements et les abus dont sont victimes ses voisines de la
Colombie, dénoncant la situation de l extérieur pour préserver sa sécurité.
Angela de Pérez, l épouse d un sénateur séquestré depuis trois ans, a aussi
participé à l événement. Elle a rappelé au gouvernement que le conflit armé ne
pouvait se résoudre que par le dialogue entre les parties impliquées et a
souligné l idéal de paix inscrit dans la Charte mondiale des femmes pour l
humanité.
Haiti : autre Haiti, autre monde, autre humanité
En Haiti, la CONAP, Coordination Nationale de Plaidoyer pour les Droits des
Femmes, a accueilli la Charte lors d une cérémonie publique le jeudi 7 avril. Le
lendemain, une déléguée colombienne a accompagné les représentantes haitiennes a
la remise de la Charte mondiale des femmes pour l humanité aux autorités du
pays, représentées par les ministres de la Condition féminine, de la Santé, de
la Culture et de la Justice.
La CONAP a profité de l événement pour réitérer son engagement dans la lutte
pour le droit des femmes haitiennes a vivre une vie sans violence, dans la
dignité, et dans un pays indépendant et souverain. Elle a aussi invité les
groupes de femmes intéressés a participer a des activités de vulgarisation et de
consultation inscrites dans cette démarche de construction dcune autre humanité
pronée dans la Charte. Le relais mondial s,est ensuite poursuivi vers Cuba.
Cuba : pour une société plus juste
Le 12 avril, près de 3 000 Cubaines se sont rassemblées pour accueillir des
mains des Haitiennes le relais de la Marche des femmes. Ensemble, elles ont
démontré, lors d une tribune ouverte, leur appui aux revendications de la Charte
mondiale des femmes pour l humanité. Parmi leurs propositions, les Cubaines
souhaitent une révision des politiques monétaires qui ont pour effet de créer
les inégalités et la pauvreté, de même qu une démocratisation des Nations-Unies
pour veiller aux intérets de tous les peuples et une révision des Accords du
millénaire.
Lors de l événement, des artistes du projet communautaire La Aguja Magica ont
uni leur carré de tissu à la courtepointe de la solidarité. Leur oeuvre
collective représente, entre autres, la lutte des femmes pour le retour de cinq
jeunes Cubains faits prisonniers aux États-Unis. Des membres du parti communiste
étaient présents à la cérémonie de gala qui a réuni plusieurs artistes de l ile.
Le passage du Relais a aussi été souligné dans toutes les Maisons d orientation
de la femme et de la famille à travers le pays, ou se sont tenues des lectures
de la Charte et des discussions sur les cinq valeurs fondamentales qu elle
contient.
Honduras : « Sans violence et sans pauvreté »
Au Honduras, la Marche a commencé le 14 avril quand une délégation de Cubaines
est venue remettre les étendards féministes que sont la Charte et la
courtepointe. Les femmes honduriennes ont ensuite réalisé une activité en face
du Congrès national, exigeant du pouvoir législatif qu il promulgue des lois
pour protéger les droits des femmes. Elles ont rappelé qu une moyenne de trois «
féminicides » a lieu chaque semaine au pays et que rien n est fait pour arreter
cette violence ni pour mener à bien les enquetes sur ces assassinats.
L acte symbolique de remise de la Charte aux Salvadoriennes s est déroulé à la
frontière El Amatillo de La Union où quelque 300 Honduriennes s étaient réunies.
« Sans violence et sans pauvreté, un autre monde est possible », tel a été leur
cri de bataille.
El Salvador : des traités dénoncés par les femmes
Après avoir recu le relais des mains des Honduriennes, les Salvadoriennes ont
transporté la Charte jusqu a San Miguel où environ 300 femmes venues surtout de
l Est du pays ont participé a un événement culturel. Ana Isabel Lopez,
coordonnatrice du Comité national de la Marche mondiale au Salvador, a expliqué
aux participantes l histoire de la Charte mondiale des femmes pour l humanité et
son contenu. Elle a aussi insisté pour poursuivre la lutte à la pauvreté et à la
violence faite aux femmes. D autre part, les Salvadoriennes comptent utiliser la
Charte pour dénoncer les effets des différents traités de libre commerce, comme
l immigration et les violences qui l accompagnent.
La caravane salvadorienne a ensuite poursuivi son chemin vers Cojutepeque, puis
vers la capitale San Salvador. C est la qu a été récompensé l artiste qui a
concu le carré de courtepointe gagnant. La délégation salvadorienne a ensuite
partagé les symboles féministes avec des Guatémaltèque qu elles ont accompagnées
jusquu a la frontière mexicaine.
Mexique : trois points focaux
Le Mexique a concentré ses actions autour de trois points focaux. L État du
Chiapas a d abord accueilli le relais lors d une cérémonie colorée et empreinte
des symboles qui rappellent la diversité des femmes et une conscience latine
commune. La Marche mondiale des femmes a ensuite effectué un arrêt dans le
district fédéral de Mexico (la capitale). Une centaine de femmes académiciennes,
autochtones, syndicalistes ou militantes réunies au cours du forum Les
Politiques économiques néolibérales et les femmes ont rejeté le modèle
néolibéral et la pauvreté qu il engendre. L action dans l État du Chihuahua se
déroulait symboliquement à Ciudad Juarez, ou déja dix assassinats de femmes ont
été enregistrés cette année, ce qui rappelle l importance de la lutte à la
violence faite aux femmes.
Les Mexicaines ont assuré qu’elles participeraient aux 24 Heures de solidarité
féministe le 17 octobre prochain, rappelant que dans la cosmogonie des
communautés indigènes, midi, le moment où le soleil est au plus haut dans le
ciel, est une heure très importante.
Après le Mexique, le relais est passé par les États-Unis dAmérique avant d
atteindre le Canada.
Textes rédigés par Martine Sénécal, agente de liaison, Burkina Faso
Canada : Des événements dans tout le pays
Le premier mai, les femmes ont accueilli la Charte à la frontière
canado-américaine pour la présenter au public au cours d un grand rassemblement
devant la bibliothèque publique de Vancouver. A Yellowknife, le 2 mai 2005, on a
joué au Jeu de la pauvreté qui vise a sensibiliser les professionnels et le
public en général aux répercussions de la pauvreté sur les familles. C est une
facon novatrice d aider les organismes et les personnes a approfondir la
question. À Winnipeg, le 3 mai 2005, une manifestation publique s est terminée
devant le Palais législatif. Des enfants et des membres du personnel des
garderies marchaient en tete de cet événement haut en couleurs.
A Ottawa, le 4 mai 2005, les activités ont débuté à 9 h 30 autour d un petit
déjeuner rassemblant des jeunes femmes et marrainé par la Fédération canadienne
des étudiant-e-s. A midi, au cours d un rassemblement autour du Monument des
droits de la personne, une conférencière a parlé de l équité salariale. Le soir,
Condition féminine Canada offrait une réception sur la Colline du Parlement. A
Moncton, le 5 mai 2005, les femmes ont organisé un souper et une soirée sous le
thème « Un autre monde est possible – Non à la pauvreté, De meilleurs services
de garde, Non à la violence contre les femmes et Exigeons l équité salariale! »
Tonika Morgan a été marrainée par le YMCA pour accompagner la Charte mondiale
pour l humanité dans son périple canadien.
Québec : quinze mille femmes a Québec
Quinze mille femmes étaient présentes le samedi 7 mai a Québec pour recevoir la
Charte mondiale des femmes pour l humanité. Safiétou Diop, du Sénégal, Marthe
Kingué et Alice Lobe, du Cameroun, étaient aux côtés de la coordinatrice du
secrétariat international Diane Matte, sur le traversier qui amenait la Charte
de la rive sud de Québec. Tonika Morgan, qui a assuré le relais côté canadien
anglophone, et Mary Clarke, vice-présidente du Congrès du Travail canadien, les
accompagnaient, ainsi qu une forte délégation de femmes de Chaudière Appalaches.
Les femmes ont ensuite formé une chaine humaine, se passant la Charte de main en
main jusqu'à la colline parlementaire. Là, Michèle Asselin, présidente de la
Fédération des femmes du Québec a présenté les cinq revendications québécoises,
chacune d elle étant liée a une valeur de la Charte.
Un Secrétariat international en transformation
Vous savez toutes que le Secrétariat international de la Marche mondiale des
femmes a vécu des difficultés financières énormes dans les derniers mois. Lors
de notre 5e Rencontre internationale a Kigali (Rwanda) en décembre, nous avons
sérieusement examiné les options qui s’offraient a nous pour arriver a
poursuivre le travail international essentiel a notre action, notre mouvement.
Nous avons résolu de faire les pas suivants :
- chaque coordination nationale de la Marche mondiale des femmes est invitée a
contribuer a hauteur d un montant de 200$US minimum pour soutenir le Secrétariat
international et les diverses instances de travail au niveau international, il
en va de la poursuite de notre mouvement;
- l équipe du Secrétariat a été réduite a sa plus simple expression (3
travailleuses) et nous allons compter davantage sur la décentralisation du
travail ou réduire notre plan de travail. Cela signifie que plus de
coordinations nationales devront assumer des taches internationales comme c est
le cas présentement pour le Brésil et le Burkina Faso;
- une ultime approche a été faite auprès des deux paliers de gouvernement du
Québec et du Canada pour assurer le fonctionnement minimal du Secrétariat pour
2005-2006, soit : les 3 salaires et les frais d opération pour une période d une
année. En date du 1er mai, nous avons réussi à obtenir la moitié de notre
demande et nous continuons d exercer des pressions pour obtenir les sommes
additionnelles. Si nous ne trouvons pas ces montants, le Comité international
devra voir quelles seront les alternatives;
- nous amorçons une démarche de planification stratégique qui sera pilotée par
la coordination du Sénégal et un comité d’encadrement. Cette démarche devrait
nous amener a analyser les difficultés auxquelles le Secrétariat international
est confronté, les diverses options qui s offrent a nous pour assurer la
continuité du travail au niveau mondial, nos perspectives d actions au-delà de
2005 et, de façon plus générale, la consolidation de notre mouvement.
Nous maintenons notre intention de déménager le Secrétariat international dans
un pays du Sud pour 2006. Nous nous efforçons de développer de nouveaux
partenariats avec des bailleurs de fonds qui interviennent dans les pays du Sud
tout en déterminant les critères pour nous amener a proposer un déménagement
dans un pays spécifique.
Nous invitons les coordinations nationales qui ne l ont pas déjà fait, a envoyer
un chèque dès maintenant libellé a Marche mondiale des femmes, 110 rue
Sainte-Thérèse bureau 203, Montréal, Canada H2Y 1E6. N oubliez pas que votre
soutien est essentiel.
Diane Matte, Coordonnatrice, Secrétariat international
COURTEPOINTE DE LA SOLIDARITÉ : le format change, votre carré reste
Au cours de cette première portion du Relais, la Courtepointe de la solidarité s
est déja agrandie de plusieurs morceaux de tissus de différents pays et elle
représente de facon très colorée quelques aspirations des femmes pour un monde
meilleur.
Toutefois, le modèle d abord choisi pour assembler les carrés de courtepointe
(un grand carré justement) ne semble pas des plus pratiques au moment de
déployer la Courtepointe publiquement, lors des manifestations, par exemple.
Nous changeons donc la forme de cette couverture et adoptons un format qui
ressemble plus a une bannière. Ce changement n affecte pas les dimensions de vos
carrés nationaux (50 cm x 50 cm) , seulement la façon de les joindre a la
courtepointe.
Ainsi, le morceau de tissu de départ (plus gros que les autres) doit etre au
centre. Ensuite, vous ajoutez votre carré en rangée (de trois) du haut vers le
bas, en alternant à gauche et à droite :
Pour pouvoir reconstituer une autre courtepointe en cas de perte de l originale,
nous demandons aussi aux coordinations nationales d envoyer une copie de leur
carré à la Coordination du Burkina Faso :
Marche Mondiale des Femmes/Action Nationale du Burkina Faso
06 BP 9879, Ouagadougou 06, Burkina Faso
SITE WEB : Vos action et autres informations!
À partir du site
www.marchemondiale.org , suivez le lien pour suivre la progression du Relais
mondial. Un nouveau site Web trilingue s ouvre alors ou vous sont fournies une
multitude d informations, notamment les coordonnées des Coordinations
nationales, les groupes qui soutiennent la Marche, les activités prévues dans
chacun des pays, mais aussi des comptes-rendus et photographies des événements
passés.
Aidez-nous a rendre ce site Web dynamique en nous envoyant des informations sur
vos actions susceptibles d intéresser vos consoeurs de partout sur la planète !
Aidez-nous par le fait même à garnir le prochain Bulletin de liaison !
Collaboratrices
Merci à toutes les femmes des pays ou passe le relais qui nous transmettent
régulièrement de l’information. Certaines informations sont, quant à elles,
extraites de journaux nationaux.
Merci aux collaboratrices de ce Bulletin de liaison :
Élise Boyer (traductrice vers l anglais), Michelle Briand (traduction vers le
français), Nancy Burrows (Secrétariat international), Nicole Kennedy
(traductrice vers l anglais), Diane Matte (Secrétariat international), Magaly
Sala-Skup (traductrice vers l espagnol), Martine Senécal (Agente de liaison),
Brigitte Verdière (Communications).
Pour tout contact ::: Marche Mondiale des Femmes 25 rue des Envierges, 75020 Paris Tel : 01 44
62 12 33 Fax : 01 44 62 12 34