Festival « Regards de femmes », 2ème édition
Elles éclairent notre regard en image. Elles chantent les notes comme des récits de vie. Elles se laissent conter et raconter. Elles s’investissent quotidiennement pour améliorer le présent et construire des projets d’avenir.
Cinéma, musique, écriture, peinture, sculpture, les femmes se font entendre aux quatre coins de Trappes et constituent le chœur du festival « Regards de femmes ». Elles relèvent le défi et nous invitent à partager des moments festifs et conviviaux.
20h30, La Merise, place des Merisiers à Trappes
Tarifs : 7.50€ / 5€
Originaire du Cameroun, Sally Nyolo fut longtemps choriste de Jacques Higelin ou de Touré Kunda, avant de s’émanciper au sein des Zap Mama, tribu vocale et féminine.
Sa voix chaude et sensuelle nous transporte de souvenirs d’enfance africaine, en histoires intimes et chaleureuses. Sa musique, immanquablement, invite au voyage.
Sally Nyolo brasse les couleurs, les musiques et les langues, elle écrit ses textes en Eton (sa langue maternelle), Français, Anglais et Portugais, le plus important étant la proximité et l’échange.
Pour cette charmante déesse, « la musique ce n’est pas seulement des sons. Ce sont des histoires qui se racontent, des peintures, des parfums, des couleurs ».
Auteur- compositeur- interprète, Ilene Barnes est un talent à découvrir absolument. Cette américaine au sang mêlé incarne plusieurs continents : ses racines sont africaines, indiennes et irlandaises ; son métissage inattendu concilie Orient et Occident, Nord et Sud… Il y a chez elle quelque chose de la montagne, de l’océan, de tous ces prodiges qui nous dépassent, nous étourdissent et nous rassurent à la fois.
Sa musique est un genre de folk électrique, teinté de rock, de jazz, de soul et de bien d’autres merveilles. Sa musique vient de partout, un peu comme elle. Ses textes engagés mêlent colère, douleur, moquerie, sensualité et douceur. Ilene Barnes est de ces voix graves et solides qui touchent directement le nerf sensible, qui envoûtent dès la première écoute, on n’est pas très loin de Nina Simone. Enveloppons nous dans ce doux tête à tête que nous propose Ilene et son guitariste. Majestueuse Ilene Barnes.
20h45, Cinéma Jean Renoir, 1 rue de l’Abreuvoir à Trappes
Ouverture du festival Regards de femmes avec la projection de « Mama Aloko » de Jean Odoutan, en présence de Laurentine Milebo, interprète du rôle titre.
20h00, Pub Le bureau, 1 route de Dreux à Trappes
Table ronde menée par l’association « Elles de Trappes »
L’intervention de psychanalystes, sociologues, femmes politiques…, permettra de débattre de l’engagement des femmes dans la cité.
15h, Médiathèque Anatole France, 29 rue Anatole France à Trappes
Rendez-vous littéraire avec l’écrivain-journaliste Jean-François Courtille, qui viendra présenter son livre « Femmes des cités, fleurs de l’espoir ». Ce recueil de témoignages dévoile plusieurs visages féminins des cités populaires françaises. Cette rencontre se fera en présence de deux femmes ayant offert leur parole et leur expérience à l’écriture.
17h30, Cinéma Jean Renoir – Le Grenier à Sel, 1 rue de l’abreuvoir à Trappes
Tarifs : 5.70€ / 4.70€
Projection du film « Demi tarif » en présence de la réalisatrice Isild Le Besco.
Premier long métrage de cette jeune cinéphile avertie, elle filme la vie de trois enfants livrés à eux-mêmes. Elle nous révèle un film beau et mystérieux, d’une étonnante maturité où le monde l’enfance est décrit avec liberté et insouciance. Isild le Besco s’est rapidement imposée comme actrice en travaillant avec Benoit Jacquot, Laetitia Masson, Cédric Kahn…sur des films comme « Roberto Succo », « Le coût de la vie » ou encore « Sade ».
Lundi 8 mars – ARTS PLASTIQUES
A partir de 18h, Coup de foudre, 38 rue Jean Jaurès à Trappes
Vernissage de l’exposition de Charlotte Herben. Installations, objets détournés, photographies, œuvres plastiques, elle nous fait découvrir un univers féminin kitsch et décalé, qui se joue des clichés avec humour et dérision.
Spectacle « Rapport », contes présentés par Ethyène Delvaux. « Il y eu un temps où les hommes portaient les bébés dans leur ventre, où les femmes portaient la barbe et détenaient l’autorité. Puis les choses se sont inversées, les hommes ont voulu rester à la maison...
De regards de femmes à paroles d’hommes, Ethyène vous invite à une promenade insolite dans les entrelacs des rapports humains entre légende et quotidien. »
Enfin, l’association des « poètes d’ici » nous fera entendre quelques lectures poétiques tout au long de la soirée.
Le tout entrecoupé d’un repas.
Remerciement au site www.journee-de-la-femme.com pour l'annonce de nos manifestations
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