Le discours inaugural de Monsieur Carl WILLEM, président PAC TAMINES
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
En ma qualité de Président du PAC Tamines et de Président du Conseil
culturel de Sambreville, je tiens tout d’abord à vous remercier chaleureusement toutes et tous de votre présence au vernissage de cette exposition
de peintures et de sculptures consacrées aux femmes d’ici et de là-bas dans le cadre de la journée internationale de la femme.
Comme vous le savez, les artistes invités sont Julie, originaire de Flawinne, Mr. Koffi ZOKLI, qui nous vient du Togo et Mr. Vladimir SCHWENNER, originaire de Croatie.
Dans un premier temps, je tiens à vous rappeler en quoi consiste notre
association.
PAC sont les initiales de Présence et Action Culturelles. Il s’agit d’un mouvement d'Education Permanente visant à permettre au citoyen de mieux appréhender les débats
politiques, culturels, économiques et sociaux dans une région, une ville ou un quartier.
Son rôle est d’œuvrer à une prise de conscience de la spécificité des régions
et des réalités locales enracinées dans l'âme même des habitants.
Le but de notre PAC Tamines est de promouvoir la culture pour tous à
Sambreville dans une ambiance conviviale. Son objectif essentiel est de mettre de la vie au cœur de
notre entité.
Pour ce faire, le nouveau comité, jeune dans l’âme, dynamique et motivé,
tente d'organiser des conférences-débats, des expositions, des pièces de théâtres, des sorties, des visites, des concours, des activités
sportives, etc. Notre devise est « La culture est dans notre nature ».
Nous ne serions pas ici ce soir si je n’avais pas été contacté par la
charmante et dynamique présidente du PAC Floreffe, Miroye. C’est un succulent repas africain particulièrement épicé et bien arrosé qui nous a
aidé à trouver l’inspiration pour cette première collaboration. Et sachez que cela ne sera pas la dernière puisque j’ai suggéré à Miroye
d’unir nos forces dans des projets plus audacieux en créant un trio PAC Basse - Sambre qui serait constitué par le PAC Tamines, le PAC Floreffe et
le PAC Aiseau.
Chaque année, le 8 mars, des millions de femmes et
d'hommes soulignent partout dans le monde la Journée internationale de la femme. Les femmes de tous les continents, malgré leurs différences
ethniques, linguistiques, culturelles, économiques et politiques, s'unissent dans la joie pour commémorer leur lutte pour l'égalité. Mais
savez-vous quelle est l'origine de cette journée ? Certaines personnes soutiennent que
la Journée internationale de la femme puiserait ses origines dans des grèves ouvrières déclenchées le 8 mars 1857 et 1908
à New York alors que les travailleuses du textile protestaient contre leurs piètres conditions de travail. Par contre, d'autres avancent que la
première Journée internationale de la femme remonterait plutôt à une manifestation en faveur du droit de vote pour les femmes organisée par le
Comité national des femmes du parti socialiste américain. En 1977, soit deux ans
après l'Année internationale de la femme, les Nations Unies ont adopté une résolution invitant les pays à consacrer une journée à la célébration
des droits des femmes et de la paix internationale. Le 8 mars est ainsi devenu cette journée de reconnaissance dans de nombreux pays. Au
cours des années, la Journée internationale de la femme est devenue l'occasion de réfléchir aux progrès réalisés, de célébrer les gains dans
la lutte pour les droits des femmes et de réfléchir aux mesures à prendre afin d'améliorer l'égalité des femmes. Cette année, au Canada, le thème retenu pour cette semaine internationale de la femme
est « Solidaires dans l'action : femmes, droits fondamentaux et paix ». Ce thème reconnaît l'influence et le rôle crucial
joués par les femmes dans la résolution de conflits, le processus de négociation de la paix et la quête de la justice sociale sur la scène
locale, régionale, nationale et internationale. Il se prête bien à la situation des
Afghanes rendues plus visibles depuis les événements tragiques du 11 septembre 2001 ainsi qu'à la réalité de nombreuses femmes
partout dans le monde qui vivent sous la menace quotidienne de la guerre, du terrorisme ou de la violence. Plusieurs individus et groupes de femmes ont également un intérêt de
plus en plus manifeste face au rôle des femmes dans la résolution de conflits et le processus de négociation de la paix ainsi qu'un urgent désir
de remplacer la culture de violence qui prévaut au niveau mondial par une culture de paix.
Dans ce cadre international, sachez que nous avons transmis une copie de l’affiche de notre exposition à l’instance qui gère cette journée
de la femme au niveau mondial afin qu’elle soit informée de notre action à Sambreville.
Pour vous sensibiliser au statut spécifique de la femme dans chaque pays, nous vous proposons d’accéder ce soir à un site internet consacré
à la femme dans le monde.
Je tiens également à vous dire que le Centre culturel de Sambreville a réalisé un atelier de mémoire collective avec la collaboration d’une vingtaine de femmes d’origine étrangère. Ce travail
fera l’objet d’un recueil réalisé avec l’aide du centre d’égalité des chances, du PAC, des femmes prévoyantes socialistes ainsi que de
vie féminine. Nous espérons vous le présenter lors de la prochaine fête de la femme en 2003.
Carl WILLEM