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BULLETIN N°9


REVUE DE PRESSE FEMININE & FEMINISTE

SOMMAIRE

Soudan : amnistiée, mais fouettée
Maintenir la pression pour sauver Safiya et Abok
Pétition de 196 officiers et de soldats de réserve israéliens.
En Russie, ça va de mal en pis
Ingrid Betancourt: APPEL (URGENT)
DOSSIER:Trop de femmes egyptiennes vivent comme celles des Talibans 
Manifeste bisexuel
Livres: Interdit aux Femmes
AGENDA: par Florence Montreynaud 
Charme: parce que ça faisait longtemps!
Liens utiles 

Soudan : amnistiée, mais fouettée

La Soudanaise Abok Alfa Abok ne sera pas lapidée à mort. Elle a tout de même été fouettée. Amnesty International appelle à poursuivre les protestations, contre le traitement inhumain qu’elle a subi, contre les conditions de son procès, en contradiction avec les conventions internationales .

Maintenir la pression pour sauver Safiya et Abok

Safiya Husaini au Nigeria et Abok Alfa Akok (http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3266--261810-,00.html) au Soudan encourent la même peine : mort par lapidation pour relations sexuelles extraconjugales, selon la loi islamique la charia. Dans les deux cas, ces femmes ont été violées, mais leurs violeurs, eux, courent toujours, libres ! Il s’agit donc de poursuivre les campagnes internationales pour inonder les ambassades du Nigeria et du Soudan en France de lettres d’opposition à ces meurtres, ainsi que de mener des actions de lobbying auprès des parlements français et européen. 

La loi islamique est déclarée contraire à la constitution nigériane

Le gouvernement fédéral du Nigeria a déclaré, jeudi, contraire à la constitution la loi islamique appliquée dans une douzaine d'Etats du nord du pays. 

Le gouvernement fédéral du Nigeria a déclaré, jeudi 21 mars, contraire à la constitution la loi islamique appliquée dans douze Etats du nord du pays. Cette décision intervient alors qu'une Cour d'appel islamique de Sokoto, un Etat du nord du pays, a ajourné au 25 mars le jugement d'une Nigériane, Safiya Husaini, condamnée à mort par lapidation pour adultère en application de la charia, la loi islamique.

Cette déclaration, lourde d'implications politiques, devrait entraîner un malaise considérable dans le nord du pays, où l'application de la charia a provoqué des tensions importantes au sein de la minorité chrétienne. Plus de 2 000 personnes sont mortes dans des émeutes entre chrétiens et musulmans dans la ville de Kaduna, dans le centre-nord nigérian, en février 2000, et 500 à Jos, dans le nord-est, en septembre 2001.

La décision du gouvernement fédéral a été révélée dans une lettre datée du 18 mars et adressée par le ministre de la justice, Kanu Agabi, aux gouverneurs des 19 Etats du nord, à majorité musulmane. Selon cette lettre transmise à la presse, "la charia s'applique aux seuls musulmans mais il est impératif que les droits de ces personnes soient préservés à l'instar de ceux des autres citoyens, comme le prévoit la constitution".

"En tant que ministre de la justice, c'est mon devoir de veiller à ce que nos lois soient appliquées en conformité avec la constitution", a déclaré, jeudi, le ministre de la justice. Et d'ajouter : "Toute loi appliquée à des personnes uniquement parce qu'elles sont musulmanes, ou selon leur sexe, est discriminatoire. La constitution interdit cela. Je ne suis pas celui qui interdit, c'est la constitution du Nigeria qui l'interdit." 


A ce titre, M. Agabi affirme, dans sa lettre, qu'"un musulman ne devrait pas être soumis à une punition qui ne serait pas appliquée à d'autres Nigérians pour la même infraction", ajoutant qu'"une telle disparité n'est pas seulement contraire à la constitution, mais aussi à l'équité". 

Le ministre lance donc un appel en direction des Etats qui appliquent la charia afin qu'ils modifient leur législation pour que les droits constitutionnels des Musulmans soient respectés. 

ACCUEIL MITIGÉ

La lettre du ministre constitue la première condamnation sans équivoque par le gouvernement du président nigérian Olusegun Obasanjo de l'application de la loi islamique depuis que celle-ci a été instaurée au début de l'année 2000. 

Bien que le ministre ne l'ait pas spécifiquement évoqué, cette décision intervient alors que le Nigeria est la cible des critiques de la communauté internationale ces derniers mois à propos du procès de Safiya Husaini, le premier d'une femme condamnée à mort par lapidation pour adultère depuis l'entrée en vigueur de la charia dans des Etats du nord.

Ahmed Sani, le gouverneur de l'Etat de Zamfara - premier Etat a avoir instauré la charia en janvier 2000 -, a réagi en affirmant qu'il n'était pas nécessaire de porter l'affaire devant la justice car la constitution est suffisamment claire à ce sujet. Selon lui, le ministre "Agabi a basé son annonce sur des lettres de mécontentement au sujet de la charia envoyées du monde occidental avec des a priori chrétiens qui sont insuffisants pour conclure à l'illégalité de la charia".

Réagissant à cette déclaration, un influent maître coranique, Ahmad Murtala, originaire de la ville de Kano, au nord du pays, a, de son côté, affirmé que cette décision était en elle-même un acte de discrimination envers les musulmans : "Le gouvernement veut tout simplement détruire la charia. Les musulmans ne le toléreront pas. C'est une persécution religieuse et nous allons réagir", a-t-il répliqué. "Nous pensons que le cas de Safiya Husaini est derrière cette déclaration et cela n'est pas représentatif de la charia", a-t-il poursuivi. "Nous prévenons le gouvernement que la paix et la cohésion au Nigeria dépend du fait que les musulmans puissent pratiquer leur religion comme Dieu l'a ordonné", a-t-il ajouté.

A Lagos, capitale économique et plus grande ville du Nigeria, le gouverneur de l'Etat Bola Tinubu, un musulman, a quant à lui exhorté à la prudence, soulignant que c'était à la Cour suprême de juger de la constitutionnalité de la charia.

Quant aux dirigeants d'origine chrétienne, qui dénoncent depuis longtemps l'adoption de la charia dans le nord, ils ont salué la déclaration du gouvernement. "C'est ce qu'on leur avait dit de faire il y a deux ans. Ils ne nous avaient pas écouté à l'époque", a déclaré l'archevêque John Onaiyekan, président de la conférence des évêques catholiques.

Le ministre de la justice a refusé de dire ce que déciderait le gouvernement si les douze Etats du nord appliquant la charia rejetaient son appel à modifier leur législation. "Il n'est pas possible pour le gouvernement fédéral d'aller devant la Cour suprême dans ce cas, au niveau théorique. Pour aller devant la Cour suprême, il faut que cela concerne un cas spécifique, un cas concret", a expliqué le ministre.
SOURCE: AFP 
Ambassade du Nigeria
173 avenue Victor Hugo
75016 Paris
Fax : +33 (0)1 47 04 47 54
Email : embassy@nigeriaparis.com

Ambassade du Soudan
56 rue Montaigne
75008 Paris
Tél. : +33 (0)42 25 55 73
envoyez surtout des fax si vous en avez la possibilité, les mails sont plus susceptibles d'etre supprimés sans etre lus!!!!

Pétition de 196 officiers et de soldats de réserve israéliens

Lancée le 25 janvier dernier par 52 réservistes, cette pétition recueille aujourd'hui 196 signataires d'officiers et de soldats de réserve. Elle a pour mérite de dénoncer la politique de colonisation des territoires et de discrimination des Palestiniens du gouvernement Sharon.
http://seruv.nethost.co.il/defaulteng.asp

En Russie, ça va de mal en pis

Amnesty International a dénoncé les nombreuses violations des droits des femmes dans la Fédération de Russie. Les agressions dont elles sont les victimes restent la plupart du temps impunies, tandis que la police elle-même se livre à des violences en procédant à des arrestations. Leurs conditions de vie dans les prisons sont innommables. Amnesty International a aussi insisté sur le sort alarmant réservé aux femmes tchétchènes.

Colombie:appel à la libération d'Ingrid Betancourt


INGRID: En Colombie, une femme exceptionnelle est en grand danger - mais nous pouvons agir !

Allez sur www.Betancourt.info

 pour en savoir plus et signer une pétition de soutien pour sa libération.

Merci d'avance !

BOGOTA (AFP) - Un mois jour pour jour après son enlèvement par les Farc, Ingrid Betancourt a perdu son père, décédé samedi de mort naturelle, et sa famille a appelé la guérilla à la libérer pour permettre à la candidate des Verts à la présidentielle en Colombie d'assister à ses obsèques mardi à Bogota.

Gabriel Betancourt, 83 ans, ancien ministre de l'Education à deux reprises, et ex-ambassadeur de Colombie auprès de l'Unesco à Paris, "s'est éteint doucement à son domicile dans la capitale, entouré de tous les membres de la famille", a déclaré Juan Carlos Lecompte, mari d'Ingrid Betancourt.

"Nous demandons aux Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes) de libérer Ingrid pour qu'elle puisse assister aux obsèques de son père, mardi à Bogota, et nous en avons volontairement retardé la date pour leur donner le temps de la remettre en liberté", a-t-il ajouté. 

Candidate à l'élection présidentielles du 26 mai pour le parti des Verts "Oxygène", Ingrid Betancourt, 40 ans, avait été enlevée par les Farc le 23 février près de Florencia, dans le sud du pays, en compagnie de sa directrice de campagne, Clara Rojas. 

Avant sa séquestration, connue le lendemain, elle était créditée de moins de 2% des intentions de vote, selon les sondages. Outre Ingrid Betancourt, cinq parlementaires sont actuellement détenus par la guérilla des FARC: Consuelo Gonzalez, Orlando Beltran, Jorge Eduardo Gechen et Luis Eladio Perez, tous libéraux (opposition), ainsi qu'Oscar Lizcano (conservateur).

La guérilla des Farc, première guérilla en nombre avec 17.000 hommes, avait lancé une menace voilée contre Ingrid Betancourt le 27 février dans le cas où elle ne serait pas échangée contre des rebelles détenus dans un délai d'un an.

Connue en France pour "La rage au coeur", un succès de librairie sur sa lutte contre la corruption en Colombie, Ingrid Betancourt est mère de deux enfants, Mélanie et Lorenzo, âgés de 16 et 13 ans, qu'elle a eus d'un premier mariage avec un diplomate français, Fabrice Delloye.

Le président français Jacques Chirac avait demandé le 8 mars à Montauban (sud de la France), où il célébrait la journée internationale des Femmes, qu'elle soit "le plus rapidement possible libérée". Le chef de l'Etat avait salué en Ingrid Betancourt, "une femme d'honneur, de qualité, une femme généreuse, engagée dans la démocratie contre la corruption".

Dans une résolution votée à Strasbourg le 14 mars, le Parlement européen avait également demandé aux Farc "la libération immédiate et inconditionnelle d'Ingrid Betancourt et de toutes les personnes actuellement enlevées, pour apporter la preuve irréfutable de leur volonté de poursuivre le dialogue de paix".

Francophone et francophile, l'ancien diplômée de Sciences-Po à Paris avait été élue au Sénat en 1998 avec le plus grand nombre de voix, Deux ans plus tôt, elle avait déjà accédé à la Chambre des représentants après avoir distribué dans les rues de la capitale des préservatifs, sous le slogan: "La corruption est le sida de notre société. Protégeons-nous!"

Dans sa campagne actuelle pour les présidentielles, elle n'avait pas hésité à donner du viagra aux passants, pour les dresser contre "la dilapidation du pays".

En vertu d'une loi colombienne, la candidature d'Ingrid Betancourt pourra être maintenue même si elle n'est pas libérée avant le scrutin du 26 mai destinée à désigner un remplaçant au président conservateur Andrés Pastrana. 

DOSSIER

Trop de femmes egyptiennes vivent comme celles des Talibans

L'hebdomadaire du gouvernement égyptien "Akhbar Al-Yaum" a publié récemment une longue lettre d'une femme égyptienne non nommée. Le rédacteur en chef Ibrahim Sa'adeh a écrit qu'il avait décidé de publier la lettre après avoir été dit par des collègues qu'ils avaient entendu des histoires similaires et même pires. Ci-dessous des extraits de la lettre :

"A Ibrahim Sa'adeh :" "Je ne sais pas pourquoi je vous écris et ne sais pas à quoi cela peut servir. Je suis furieuse contre les média égyptiens et arabes parce que ces temps-ci tout ce qu'ils font est de déclarer que la fin du terrorisme et des terroristes est proche... La presse et les chaînes de satellite arabes et occidentales ont montré la joie qui a parcouru l'Afghanistan quand le peuple afghan a été libéré du feu de l'ignorance et du fanatisme aveugle... et quand les femmes afghanes étaient libérées de la rigidité d'un régime décidé à les humilier, les persécuter et les abaisser et les priver de tout ce que Allah leur avait donné... Vos porte-paroles ne cessent jamais de louer la libération des femmes afghanes... mais [ne rendent jamais compte de] ce qui se passe en [Égypte]..."

Elle continue en racontant sa propre histoire : "J'avais une vie normale, une enfance heureuse dans une famille simple et religieuse qui suivait les préceptes de notre religion tolérante. La chance ne m'a pas dotée de beauté mais je n'étais pas malheureuse, et je n'ai jamais envié mes amies plus jolies à l'école et à l'université... Ma famille m'a encouragée à prendre un travail en accord avec mon éducation. Ma famille ne distingue pas entre les garçons et les filles, surtout en ce qui concerne le droit au travail."
Mon mariage (1)"Un jeune homme a demandé ma main. J'étais emballée par la force de sa personnalité et par sa décence. Il était religieux mais pas de façon fanatique... Il ne s'opposait pas à ce que je continue mon travail modeste dans une compagnie du secteur privé, à côté de douzaines d'hommes... Mais même avant la fin de la lune de miel, j'étais étonnée de découvrir un homme différent de celui que j'avais connu... Le sourire qui ne quittait jamais ses lèvres est devenu rare. Sa tolérance, qui m'avait attirée pendant les mois de nos fiançailles, s'est transformée subitement en rigidité, domination et tyrannie... Une semaine après la noce il m'a demandé de m'asseoir avec lui pour entendre ses instructions:"

"Premièrement:'[dit-il] 'tu dois terminer tout contact avec ton travail. Tu n'as pas besoin de donner ta démission; simplement n'y vas plus, sans aucune explication. Après 15 jours, ils te renverront, selon la loi, sans te donner aucun droit. Tu n'en as pas besoin.'"

"Deuxièmement: De toute évidence tu n'as pas été dotée de beauté et tu dois admettre que le maquillage n'améliore pas ton visage comme tu pourrais le croire. Soit satisfaite que je t'accepte comme tu es, avec ton visage et ton poids. Cela te suffit. Tu dois immédiatement te débarrasser de tous ces péchés [maquillage]. Je te veux telle que Allah t'a créée, sans aucune fausse beauté artificielle. Je t'ai accepté malgré ta laideur et malgré l'apparence de ton corps; en échange je m'attends à ce que tu suis mes instructions de près et sois reconnaissante que je t'ai accepté. J'aurais pu te rejeter comme tous les autres hommes.'"

"Troisièmement : Je sais que ton visage n'attire pas les hommes, mais il y a encore une possibilité qu'il existe des hommes affamés pour n'importe quelle femme, propre ou sale, belle ou laide, mince ou grosse, religieuse ou laïque, jeune ou vieille. Ce genre d'homme est malheureusement plus répandu actuellement dans notre société égyptienne mécréante... et il t'est défendu d'éveiller leurs appétits. La seule façon de faire cela est de porter des vêtements qui te cachent de leurs yeux adultères et te protègent de leurs appétits de bête."

"Quatrièmement:L'hebdomadaire du gouvernement égyptien "Akhbar Al-Yaum" a publié récemment une longue lettre d'une femme égyptienne non nommée. Le rédacteur en chef Ibrahim Sa'adeh a écrit qu'il avait décidé de publier la lettre après avoir été dit par des collègues qu'ils avaient entendu des histoires similaires et même pires. Ci-dessous des extraits de la lettre :

"A Ibrahim Sa'adeh :" "Je ne sais pas pourquoi je vous écris et ne sais pas à quoi cela peut servir. Je suis furieuse contre les média égyptiens et arabes parce que ces temps-ci tout ce qu'ils font est de déclarer que la fin du terrorisme et des terroristes est proche... La presse et les chaînes de satellite arabes et occidentales ont montré la joie qui a parcouru l'Afghanistan quand le peuple afghan a été libéré du feu de l'ignorance et du fanatisme aveugle... et quand les femmes afghanes étaient libérées de la rigidité d'un régime décidé à les humilier, les persécuter et les abaisser et les priver de tout ce que Allah leur avait donné... Vos porte-paroles ne cessent jamais de louer la libération des femmes afghanes... mais [ne rendent jamais compte de] ce qui se passe en [Égypte]..."

Elle continue en racontant sa propre histoire : "J'avais une vie normale, une enfance heureuse dans une famille simple et religieuse qui suivait les préceptes de notre religion tolérante. La chance ne m'a pas dotée de beauté mais je n'étais pas malheureuse, et je n'ai jamais envié mes amies plus jolies à l'école et à l'université... Ma famille m'a encouragée à prendre un travail en accord avec mon éducation. Ma famille ne distingue pas entre les garçons et les filles, surtout en ce qui concerne le droit au travail."
Mon mariage (1)"Un jeune homme a demandé ma main. J'étais emballée par la force de sa personnalité et par sa décence. Il était religieux mais pas de façon fanatique... Il ne s'opposait pas à ce que je continue mon travail modeste dans une compagnie du secteur privé, à côté de douzaines d'hommes... Mais même avant la fin de la lune de miel, j'étais étonnée de découvrir un homme différent de celui que j'avais connu... Le sourire qui ne quittait jamais ses lèvres est devenu rare. Sa tolérance, qui m'avait attirée pendant les mois de nos fiançailles, s'est transformée subitement en rigidité, domination et tyrannie... Une semaine après la noce il m'a demandé de m'asseoir avec lui pour entendre ses instructions:"

"Premièrement:'[dit-il] 'tu dois terminer tout contact avec ton travail. Tu n'as pas besoin de donner ta démission; simplement n'y vas plus, sans aucune explication. Après 15 jours, ils te renverront, selon la loi, sans te donner aucun droit. Tu n'en as pas besoin.'"

"Deuxièmement: De toute évidence tu n'as pas été dotée de beauté et tu dois admettre que le maquillage n'améliore pas ton visage comme tu pourrais le croire. Soit satisfaite que je t'accepte comme tu es, avec ton visage et ton poids. Cela te suffit. Tu dois immédiatement te débarrasser de tous ces péchés [maquillage]. Je te veux telle que Allah t'a créée, sans aucune fausse beauté artificielle. Je t'ai accepté malgré ta laideur et malgré l'apparence de ton corps; en échange je m'attends à ce que tu suis mes instructions de près et sois reconnaissante que je t'ai accepté. J'aurais pu te rejeter comme tous les autres hommes.'"

"Troisièmement : Je sais que ton visage n'attire pas les hommes, mais il y a encore une possibilité qu'il existe des hommes affamés pour n'importe quelle femme, propre ou sale, belle ou laide, mince ou grosse, religieuse ou laïque, jeune ou vieille. Ce genre d'homme est malheureusement plus répandu actuellement dans notre société égyptienne mécréante... et il t'est défendu d'éveiller leurs appétits. La seule façon de faire cela est de porter des vêtements qui te cachent de leurs yeux adultères et te protègent de leurs appétits de bête."

"Quatrièmement: Pendant ton enfance et ta jeunesse, tu vivais avec un visage exposé et tes cheveux découverts. Cela est un péché grave pour lequel tes parents et tes frères devront répondre à [Allah] même avant toi... Allah est miséricordieux et pardonne à ses serviteurs, et heureusement pour toi Allah t'a donné la chance d'une vie... ma demande en mariage afin que je puisse te sauver des tourments de l'enfer, auxquels tu aurais certainement été condamnée si tu avais épousé un autre homme moins croyant que moi...'"

"'A partir de maintenant, tu dois déchirer tes vêtements et brûler tous tes affaires et lingerie en soie. Une couturière viendra; elle te coudra le seul vêtement qu'une femme musulmane doit porter, dedans ou dehors de chez elle. Il y a un consensus concernant les caractéristiques des vêtements islamiques... depuis l'époque du Prophète. Ce vêtement couvre le corps d'une femme des pieds à la tête. Je ne me contenterai pas d'un voile [qui ne couvre que la tête] et qui éveille plus d'impulsions qu'il ne protège [les femmes]; je n'accepterai pas de vêtements de couleur...seulement du noir. Je ne permettrai pas des mains exposées... le vêtement islamique ne permet que le Dharbat Moussa [c'est-à-dire, l'ouverture rectangulaire dans le Niqab, le vêtement enveloppant porté par des femmes religieuses], la largeur des yeux, qui vous permet de voir et vous évite d'entrer dans des objets.'"

AGENDA

Et si on se faisait une, deux, trois toiles de femmes...
Le 24ème Festival international de films de femmes, qui s'est tenu à la Maison des Arts de Créteil, s'est achevé hier. 

Trois projections de films primés auront lieu le mardi 26 mars, à 18h, 20h et 22h au Cinéma des cinéastes, 7 av. de Clichy 75017 Paris (métro : place Clichy).

Il s'agit de (j'ajoute mon grain de sel pour ceux que j'ai vus à Créteil et que je vous recommande vivement) à 18h : Astrid Hadad, la Tequilera, de Aurélie Sémichon et 
Pierre Favre : documentaire français sur une chanteuse de cabaret mexicaine provocatrice et féministe.

à 20h : Starched, de la Britannique Cath le Couteur (court métrage) + Drei Sterne, de l'Allemande Sandra Nettelbeck, sur une femme chef cuisinière ; sa vie est bouleversée quand elle devient responsable de sa nièce ; intéressantes scènes de travail dans la 
cuisine du restaurant ; émotions, sensibilité, humour.

à 22h : El Ultimo Cuento, de l'Espagnole Laura Belloso (court métrage), une femme qui travaille dans une morgue raconte à son fils la vie de 
ces morts qu'elle invente ; beau et fort.

+ Stranger Inside, de Cheryl Dunye, Noire des Etats-Unis dont le premier long métrage, The Watermelon Woman, avait déjà été primé à Créteil en 1996. Des femmes en prison, une fille qui recherche sa mère, un dénouement spectaculaire : sur un sujet 
violent, un film d'une grande force.

Si vous pouvez vous rendre libre et venir à l'une de ces séances MARDI, faites-le-moi savoir : nous pourrons nous retrouver entre deux projections au café-restaurant qui est à l'intérieur du cinéma, notamment entre 19h et 20h, puisque le film projeté à 18h 
ne dure que 55 minutes. Je réserverai une table pour les « encore féministes » qui voudraient faire connaissance et discuter ensemble de ces films.

À mardi ou à plus tard !
Adelphiquement,
Florence Montreynaud 

Information provenant du Réseau "Encore féministes !" 
site : http://encorefeministes.free.fr

Premier manifeste français des hommes et des femmes bisexuel/le/s

Identité, dignité et droits DE L’IDENTITE BISEXUELLE

La bisexualité existe. Elle existe tout simplement puisque nous, bisexuel-le-s, déclarons l’être. Nous aimons vivre nos désirs, nos amours, nos sexualités, nos sensualités, avec des hommes et avec des femmes, de manière conjointe, simultanée ou successive, et de façon permanente ou temporaire. Nous assumons notre double attirance affective et sexuelle et vivons sereinement nos amours, homosexuels et hétérosexuels. 

Comme les homosexuel-le-s, nous ne différons des hommes et des femmes hétérosexuel-le-s que par cette particularité. Aucun autre caractère ne nous distingue d’eux (si ce n’est que nous devons faire face à la biphobie). 

La condition bisexuelle n’est pas un choix: elle s’est imposée à nous comme l’hétérosexualité s’impose aux hétérosexuel-le-s et comme l’homosexualité s’impose aux homosexuel-le-s. C’est un sentiment d’être au monde avant d’être un style de vie. 

DE LA DIGNITE BISEXUELLE 

La condition bisexuelle n’est ni plus digne ni moins digne que la condition hétérosexuelle, gaie, lesbienne, transgenre, etc. 

Pour nous, la liberté ne consiste pas seulement en ce que l’on peut choisir, mais aussi en ce que l’on peut changer. 

Notre vie n’altère en rien nos responsabilités au sein de nos familles, à l’égard ni de nos amis ni de la société. Mais nous nous sentons amputés si nous devons sacrifier cette partie de nous-mêmes qui nous attire vers l’un ou l’autre des deux sexes. 

Comme beaucoup d’homosexuel-le-s et d’hétérosexuel-le-s, nous remettons en cause la domination masculine par laquelle les hommes accaparent le pouvoir au détriment des femmes, notamment par la norme hétérosexuelle dominante. 

De la même façon, nous refusons la nouvelle normativité gaie et lesbienne, qui voudrait réduire la sexualité aux deux seules catégories hétérosexuelle et homosexuelle. Nous luttons contre la division hiérarchique produite par le «système de genre» et contre l’ordre normatif masculin qui impose la marginalité aux personnes homosexuel-le-s, bisexuel-le-s, transexuel-le-s et transgenres, etc. 

Nous sommes pour une bisexualité qui permette aux hommes et aux femmes, aux transexuel-le-s, aux transgenres, etc de vivre leurs désirs sans être catalogués, c’est-à-dire «catégorisés». Afin de réduire les multiples difficultés sociales, familiales, légales, voire économiques entraînées par cette discrimination, nous nous élevons contre la catégorisation des comportements sexuels et affectifs décrétés par les institutions (médicale, juridique, sociale). 

DES DROITS DES BISEXUEL-LE-S 

Nous revendiquons: 

-le droit d’être reconnu-e-s comme bisexuel-le-s quelle que soit l’origine de chaque situation individuelle; 

-le droit pour la bisexualité d’être acceptée et non assimilée à tort à une autre sexualité; 

-le droit fondamental de vivre nos inclinations de façon affective et/ou sexuelle sans avoir à les justifier; 

-le droit de faire émerger des modèles valorisants de bisexuel-le-s, afin de prévenir le désarroi des plus fragiles d’entre nous; 

-le droit de fonder le type de famille de notre choix et, dans tous les cas, de voir reconnu notre rôle de parents potentiels. 

Par ce manifeste, nous nous déclarons solidaires de toutes les personnes dont la sexualité est marginalisée, réprimée ou exploitée. Nous souhaitons défendre le droit à une sexualité sans honte, sans rejet, sans violence. Respectant chacun et chacune dans sa différence, nous, bisexuel-les-s, luttons pour la liberté de toutes et de tous. 

Bi'Cause: 1

LIVRES

COLARD, Nathalie - NAVARRO Pascale
Interdit aux femmes : le féminisme et la censure de la pornographie
Editions Boréal. 

Ce livre est une réflexion sur la censure en tant que réponse féministe à la pornographie. Les auteures s'interrogent sur les motivations de celles qui demandent la censure de la pornographie, soulèvent de nombreux points intéressants et soulignent les dangers de la censure. Par exemple : subjectivité des critères de jugement, déculpabilisation et déresponsabilisation des agresseurs sexuels (puisque ce seraient les films pornos qui provoquent leurs "pulsions"), l'illusion sur les résultats de la censure (un monde forcément pacifiste et égalitaire), infantilisation des femmes appartenant à cette industrie par les femmes qui y sont opposées... 

Les auteures rappellent que dans les mouvements pro-censure, les féministes cohabitent souvent avec des mouvements pro-famille réactionnaires, voire d'extrême droite, et que ce sont souvent ces derniers qui sont le plus relayés par les médias, situation qui se retourne finalement contre les féministes. 
Nathalie Collard et Pascale Navarro font part de leur analyse de la situation, d'une manière simple, claire et illustrée de nombreux exemples. 
Un livre très intéressant ! 

source: les feesdulogis


CHARME

parce que ca faisait longtemps que je vous avais pas chouchouté, j'ai envie de vous faire plaisir et à moi aussi!!!
Au fait, s'il y a d'autres adeptes parmis vous n'hesitez pas à me contacter!!!!!

Femmes Manifestez-Vous!
Le silence est votre pire ennemi.
Le 8 Mars c'est aujourd'hui comme demain

Shana
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Journée de la Femme - 8 Mars


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NDLR: Une version plus complète "CHARME" est disponible sur le site de Shana

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