J’irai évacuer, le trop plein de mon bouleversement au quatre coin de
la terre afin que l’on m’entende !
J’invoquerai la paix pour l’humanité toute entière, afin de libérer la
femme combattante et la maman engagée que vous êtes… En priant que
l'injustice aura miraculeusement des oreilles !
Je ne cesserai de dire qu’au delà des larmes verser durant toutes ces
années, la paix en vous n’a cessé de croître.
La vie autour de vous, dans cette jungle froide et meurtrière, est
devenue, grâce à la force de votre esprit : espérance et sérénité.
Maman bravoure que vous êtes, symbole de lutte pour survivre afin
d’offrir, un jour meilleur et digne pour tout les enfants de votre
pays, ces futurs citoyens d’un peuple opprimés depuis tant d’années …
Ce rapt injuste et injustifié me pollue cet oxygène qui étouffe déjà
de mille malaises cette planète.
Dans ce silence, votre absence me
fait mal et chaque jour que Dieu fait, mes pensées vont vers vous,
je lève mes yeux vers le ciel …
Je pleure ces larmes que l’on m’a
interdis un jour de verser mais que je ne sais jamais contrôler… Car
tout comme vous je suis une maman qui a, un jour quitté sa patrie
pour sauver ce qu’elle avait de plus cher au monde: son enfant…, elle
a quittée le pays qui l’a vu grandir…
Son cœur, hélas, saigne aujourd’hui
pour ne lui avoir pas dit au revoir… Au plus profond de son être, les
souvenirs foisonnent…
Son ciel bleu qui se reflétait dans la mer où les jours
ensoleillés sentaient la fête lui manque !
Elle reste à la recherche de ses
odeurs qu’elle ne retrouve plus… De ses couleurs qu’elle ne voit pas… De
cette chaleur qu’elle ne ressent pas…
Elle a gardé en mémoire une enfance
radieuse… Mais pour vivre en paix elle a perdu sa sérénité…
Elle ne regrette
rien dira t elle un jour à son enfant car la terre qui les a accueillie a fait
d’eux des citoyens du monde… Pour son enfant elle n’avait rien sacrifié…
Elle a fait un choix…
C’est à cet instant que votre visage apparaît, pour se confondre à la larme
perdue qui vient se mêler à l’encre de ma plume, comme pour rendre plus
fluide cet écrit, elle ne donnera qu’un goût salé aux mots qui ont un poids
lourd de conséquence: celui de transmettre ma frustration profonde Ingrid.
Même au-delà, le regret de ne pouvoir vous sauver… Parce que le destin vous a
séparé des votre, par des frontières infranchissables…J’égrènerai mes notes,
que mes doigts connaissaient par cœur sur des pages blanches, aux airs de vos
fredonnements apaisés qui étouffent en réalité ce cri que j'entends :
liberté.
HAYAT