Un télégramme en mains, mon père lut à voix haute ……
Venir de suite mère mourante , sa voix brisée devint rauque.
Comment se fait-il ? Je suis un enfant abandonné !
Cette mère, si je l’avais connue, je l’aurais aimée, et elle m’aurait aimé !
Non, ce ne furent pas ses mots, Il les a pensés, pensés, pensés ……
J’avais quatorze ans, je sentais son esprit s’exprimer, je l’entendais .
A cet âge, je voyais rose, je voyais noir, je croyais tout savoir,
Pour l’avoir appris dans les livres du Presbytère , de l’Abbé Devoir.
C’était au temps de ma jeunesse, perturbée par le manque d’ancêtres
Qui m’auraient appréciée et aimée, et aidée à croire en tous les êtres.
Ma grand-mère allait mourir, ma grand-mère que j’aurais aimée chérir ……
La grand-mère de mes frères et sœurs , notre Mamie ……
Elles sont belles mes grands mères, elles sont douces et gentilles,
Elles sont superbes, intelligentes généreuses et sensibles,
Incroyables et pleines de qualités, dans mes rêves imaginés.
Après enquête, nous sûmes que notre père, n’avait pas été abandonné.
Avec la journée de la femme 8 mars 2007, puis mon âge qui aurait pu être le leur,
Cinquante six ans , avec cette amertume dans le cœur,
J’ai toujours été inspirée par le savoir faire des femmes.
Je les sens souffrantes , tristes , blessées, vulnérables,
Mais mutines ou impassibles, elles s’insurgent à bon escient.
Et le combat de ces femmes est la preuve d’un intrépide talent.
A la maison, au travail, ou en politique
Les femmes prennent le pouvoir et deviennent invincibles
Et des jaloux deviennent la cible.
Elles sont magnifiques ! Fantastiques ! Irremplaçables!
Comme les hommes, elles font des miracles,
Et si toutes ne sont pas parfaites,
Et si tous , ne sont pas parfaits.
De tous ces humains revus et corrigés, depuis la nuit des temps,
En rose ou noir , pour la femme aujourd’hui c’est le moment !
