« la femme dans nos sociétés : progrès social, progrès humain »
Dans le cadre des manifestations organisées à l’occasion des 20 ans de l’institution régionale, la Région organise, le 08 mars 2003 dans le cadre de la journée internationale de la femme, une journée de réflexion.
L’objectif de cette journée vise à valoriser l’engagement de la femme dans nos sociétés. Dans ce cadre nous avons souhaité associé des personnalités avec qui nous avons développées des relations dans le cadre de la coopération : Madame Janet CAPIBERE pour le Brésil, Madame Marie-Claude TJIBAOU de la Nouvelle Calédonie, nous prenons des contacts avec madame rigoberta menchu.
Des personnalités internationales ont été sollicitées et confirmées leur participation parmi lesquelles :
q Madame Marie-Claude TJIBAOU Présidente du centre culturel TJIBAOU ;
Conseillère Economique et Sociale de la Nouvelle-Calédonie,
q Madame Janet CAPIBERE Députée de la République Fédérale du Brésil
Le programme définitif de cette manifestation pourra être consulté sur le site de la Région Guyane dans quelsques jours : www.cr-guyane.fr
Contact : Madame marthe.panelle@cr-guyane.fr
Brèves sur les Femmes | |
Trouvé
ou sauvé du NET sur l'île de la Réunion...![]() | |
http://www.jir.fr/societe/000903femme.htm | |
JOURNÉE DE LA FEMME : HISTOIRE DE DEUX MILLE ANS DE COMBAT EN EXPOSITION DANS L'ILE DE LA REUNION La journée de la femme a été marquée par de nombreux débats ou expositions dans toute l'île. Gros plan sur l'une d'elles, qui se tient simultanément à la villa du Département et à la médiathèque de Saint-Denis. L'histoire de deux mille ans de lutte des femmes en quelques portraits et précieuses mises au point. Des Celtes à Elisabeth Badinter
Au commencement, il y a le lourd héritage biblique qui veut qu'Eve ait été créée à partir d'une des côtes d'Adam. "Que penser de cet élément incontournable de la Genèse ?", s'interroge l'exposition en préambule des autres panneaux. Comment concilier ce postulat avec un message biblique empreint de tolérance, d'humanisme, de compassion et d'appel à l'égalité des êtres ? L'exposition se garde bien d'apporter une réponse à cette interrogation, elle se contente seulement d'essayer de donner quelques éléments de réflexion pour comprendre ce qui a donné naissance à un système au moins deux fois millénaire de domination absolue, d'humiliation et de spoliation de la dignité des femmes en France. Venues de métropole, ces deux expositions (dont seule la taille des tableaux diffère) ont été organisées pour le Département par Marie-Josée Barre, de la délégation régionale aux Droits de la femme, et pour la médiathèque de Saint-Denis par l'association Femmes citoyennes (avec le concours du Centre du Brûlé et des Editions Azalées). On peut donc les visiter à la médiathèque ou à la villa du Département en même temps que les euvres d'artistes réunionnaises s'inspirant de la féminité dans leur travail quotidien. La médiathèque y a ajouté un volet conférences-débats pendant toute cette journée du 8 mars "pour tenter de faire avancer la réflexion et la promotion de la culture au féminin", précise la présidente de l'association Femmes citoyennes, Céline Collet. Au menu "La femme et la paix", "Citoyenneté au féminin", "Poésie au féminin", "La parole est à l'écrit". Débats animés par des invités de renom comme l'écrivain Daniel Vaxelaire, sa consur Françoise Adam de Villiers, la vice-présidente de Région Jocelyne Lauret ou encore la secrétaire générale de l'Union des Femmes réunionnaise (UFR), Graziella Leveneur. | |
"ECHAPPÉE" BELLE La villa du Département, elle, a consacré cette journée de la femme à trois volets : l'exposition de Marie-Josée Barre, "qui tente de reconstruire l'histoire de la lutte des femmes, et qui est appelée à circuler dans les collèges de l'île jusqu'au mois de juillet prochain", souligne Maguy Doulet, attachée à la direction de la Culture du conseil général. Elle se consacre aussi aux uvres de sculpteurs, voire de peintres et d'écrivains réunionnaises issues de l'artothèque départementale s'inspirant de thèmes féminins. On retrouve ainsi quelques-unes des pièces de Samia Squiban, Patricia Seznec, Frédérica Aho, Hélène Corre, Sophie Lavaux, Dan Chan, Pelagie Gbaguidi, Déborah Roubane, Marie-Ange Damour pour la peinture et de Michèle Giscloux, René-Paul Mellon, Bill Fehoko, Katryn Libbrecht et Philippe Turpin pour la sculpture. Un regard tout particulier est porté cette année sur Ann-Marie Valencia, qui expose actuellement au Musée de Villèle depuis le 20 décembre et jusqu'au 20 mars. L'un de ses tableaux, intitulé "Echappée", est ainsi présenté en même temps que l'exposition, à la villa, conciliant les thèmes de l'esclavage et de la féminité. L'expo, elle, fermera ses portes le 10 mars. _______________________ Daisy Jauze peint les femmes dans tous leurs états
Difficile de ne pas croiser Daisy Jauze pour une journée aussi symbolique, tant la femme est au coucant de son oeuvre depuis toujours. "Je peins la femme dans la vie de tous les jours. C'est elle qui garde le contact avec la réalité. C'est par la mère que tout se transmet. C'est, en quelque sorte, le gardien des traditions". Des femmes engluées dans leurs tâches quotidiennes mais qui s'en affranchissent pour en faire un moment unique de complicité et de tendresse avec les êtres qui leur sont chers. "C'est pour cela que j'ai appelé cette sélection de 17 tableaux : "Pause temporelle". C'est le regard d'une mère vers son enfant, c'est le gâteau au chocolat qu'une grand-mère confectionne avec son petit-fils, c'est un vieux couple assis près de sa case en tôle, c'est Marie - Curie dans son laboratoire, qui sacrifie tout pour sa passion, pour la perfection. Ce sont des moments comme cela qui font que le temps s'arrête. Ces personnages sont dans leur univers, un univers d'amour...". L'exposition de la médiathèque réunit à la fois des tableaux de sa première période de création, où Daisy Jauze s'attachait à jouer sur le relief provoqué par les contrastes de son bleu fétiche pour mettre en valeur le rapport intime des personnages de ses toiles (période "Oréade)", en même temps que des toiles de son style baptisé "anMozaik", sur vacoa, juxtaposant des petites touches de couleur écrasées à la manière des impressionnistes. Ces tableaux sont exposés à la médiathèque de Saint-Denis jusqu'au 12 mars. * Les tableaux d'Ann-Marie Valencia exposés au musée de Villèle sont visibles sur le très récent site du conseil général de la Réunion pour une visite virtuelle. Pour les admirer, il vous suffit de taper http://www.cg974.fr Jeudi 9 Mars 2000 |